C’est en juillet 2010 que Romain Renoux avait alerté la population au travers des médias réunis pour ce faire en Préfecture quand à l’arrivée dans nos eaux du “Poisson Lion”.
Au delà de la piqure de l’animal qui peut s’avérer douloureuse et nécessiter une assistance médicale, le vrai fléau qu’engendre ce poisson qui n’est normalement pas résident de nos eaux est qu’il est un super-prédateur ! En ce sens, il a une tendance à se nourrir de tous les jeunes poissons qui passent à sa portée et il n’a lui… aucun prédateur.
Il s’agissait donc à l’époque de sensibiliser la population pour que les spécimens rencontrés dans nos eaux soient signalés à la Réserve naturelle.
Trois ans plus tard, le poisson a largement colonisé les eaux de Saint-Martin comme des îles limitrophes et en cela entrainé la mobilisation des professionnels de la pêche locaux.
Ainsi, la Guadeloupe accueillait récemment un groupement de ces professionnels venus de toutes la caraïbes pour évoquer le moyen d’endiguer la progression du poisson lion qui menace les population d’espèces locales pêchées de longue date.
Bien des réponses ont dors et déjà été données en terme de sensibilisation des pêcheurs comme de la population et le meilleur moyen de maîtriser l’irrésistible développement de l’animal est…… de le manger.
Ainsi, certaines politiques ont été menées auprès de chefs de restaurants réputés pour qu’ils proposent le poisson à la carte et le travaille de façon à ce qu’il ait l’image du produit haut de gamme qu’il est. On le comprend bien : si le Poisson Lion représente une valeur ajoutée, la filière s’organise vite et bien et les méthodes de pêche se développent spécifiquement pour cette espèce.
Alors… bientôt du Poisson Lion dans les restaurants de la capitale gastronomique des Antilles ? Sans doute, à condition que l’animal passe les test de sensibilité à la ciguatera et… au chlordécone !