Ces perturbations trouvent leur origine dans l’immobilisation d’un des des cinq Airbus de la compagnie en attente d’un nouveau moteur. Il s’agit de l’A330 qui a connu des avaries la semaine dernière. Des réparations ont bien été opérées sur le réacteur depuis mais n’ont pas permis le décollage de l’appareil vendredi soir.
Air Caraïbes espère un retour à la normale pour le milieu de semaine. En attendant, ce sont des milliers de passagers qui sont immobilisés de part et d’autre de l’Atlantique.
A ce propos, la compagnie aérienne a indiqué “s’organiser au mieux pour minimiser l’impact sur les passagers”. Ainsi, certains seront pris en charge par des compagnies concurrentes tandis que pour d’autres, “des indemnisations et des actions commerciales sont prévues”.
Il est indubitable que la bonne volonté ou le professionnalisme d’Air Caraïbes ne soient pas en cause ici. Pour autant, les tensions chez les passagers et leurs familles se font ressentir, entre ceux qui doivent reprendre leur travail, ceux qui perdent des jours de vacances longuement attendues, les parents d’enfants voyageant seuls … d’autant plus que, même si les passagers sont informés par SMS ou e-mail, la communication extérieure de la compagnie reste parcimonieuse.