Avec lui disparaît un grand avocat, un défenseur inlassable des droits de l’Homme, une figure du judaïsme français.
Après s’être consacré à la communauté juive d’Alsace à laquelle il était très attaché, il fut, de 1989 à 1995, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France. Il présida également, pendant treize ans, de 1995 à 2008, le Consistoire central.
Dans l’exercice de ces mandats qui furent marqués par des événements douloureux, notamment la profanation du carré juif du cimetière de Carpentras, il sut porter, avec exigence et dignité, la voix des juifs de France. Il lutta avec persévérance pour les valeurs qui lui étaient chères, au premier rang desquelles la mémoire. Il donna à ses combats une dimension internationale, comme président du Congrès juif européen et vice-président du Congrès juif mondial.
A la famille et aux proches de Jean Kahn, j’adresse mes condoléances les plus sincères.