C’est la rentrée… le moment de sortir les marronniers
Un marronnier en journalisme est un article d’information meublant une période creuse, consacré à un événement récurrent et prévisible. Tout comme le marronnier (l’arbre) qui invariablement, tous les ans, produit ses fruits, le marronnier journalistique reproduit les mêmes sujets avec plus ou moins d’originalité. Les sujets “débattus” dans un marronnier sont souvent simplistes, parfois mièvres.
[sws_blockquote align=”” alignment=”alignleft” cite=”Thomas” quotestyles=”style01″]Bonjour, je travailles sur Marigot et j’ai l’immense privilège de voir ça tous les matins. Je souhaitais partager mon bonheur avec vous. Sur cette petite place, le temps passe, et rien ne se passe… [/sws_blockquote] La rentrée est très propice à ce genre d’article, chaque année les rédacteurs ne peuvent échapper au prix des fournitures, aux salles surchargées, à l’état des établissements scolaires etc etc… La Franc Maçonnerie, la fête des mères, l’état des routes, les bouchons sont autant de sujets dont raffollent toujours les lecteurs et qui meublent les périodes creuses ou pauvres en actualités pour cause de vacances, de ponts à rallonge et de RTT de ceux qui la font le reste de l’année.
Notre marronnier à nous n’est en rien simpliste puisqu’il est un casse tête pour la collectivité et absolument pas mièvre puisqu’il réduit clairement notre attractivité touristique : les carcasses de véhicules et le thème nous est gentiment soufflé par Thomas qui n’en peut plus de voir la même carcasse chaque jour polluer l’espace visuel sur un territoire qui n’a qu’un poumon : le tourisme. Remarquez, cette carcasse là semble habitée… mais c’est un autre problème.
L’abandon de véhicule : un témoignage de cet incivisme qui s’il n’est pas résorbé continuera inlassablement à mettre à mal toutes les initiatives constructives qu’une part de la société s’emploie à développer, pour le bien de la Collectivité et pour que Saint-Martin se garantisse un avenir autre que celui de la paupérisation, du nivellement vers le bas et du tout social.