Acte IV
Les débats se sont déroulés sans surprise concernant le fond (déjà largement traité), mais avec de la superbe dans la forme, apportée en particulier par les éminents avocats de la défense qui n’ont de plus pas manqué de vilipender la procédure elle-même et d’y relever quelques éléments mettant en difficulté la légitimité de la procédure locale.
Tous les avocats ont demandé la relaxe de leur client tandis que le vice-procureur réquisitionnait la relaxe pour le vice-pésident Guillaume Arnell, 2 ans de prison avec sursis pour José Carti assortis d’une interdiction d’exercer dans la fonction publique durant cinq ans et une amende de 200 000 euros pour ce dernier et Norbert Luftman assorti d’un contrôle judiciaire pour les deux hommes. On se doute que le procureur a du quelque peu réajuster, notamment au niveau de la concussion, ce qu’il pensait pouvoir requérir à l’encontre des trois individus au regard des démonstrations faites par la défense.
Le verdict a été mis en délibéré jusqu’au 28 novembre prochain.
Pour mémoire : La partie civile, composée de Madame Elisa Cohen (Bikini) et M. Philippe Just (Kontiki), était représentée par Maître Stephen Montravers. La défense était assurée par Maître Pradines pour Norbert Luftman, Maître Herzog pour José Carti et Maître Leborgne pour Guillaume Arnell.
Si la soirée d’hier à permis à toute une collectivité de souffler un peu, il serait surprenant que les avocats de la défense ne conseillent pas à leur client que de mener à leur tour une petite procédure pour mettre en lumière une pression abusive dès que le jugement sera rendu et les appels consommés.