Saint-Martin : interpellation et condamnation dans le cadre d’une tentative d’homicide
INTERPELLATION ET CONDAMNATION DE L’AUTEUR DE LA TENTATIVE D’HOMICIDE DU VENDREDI 30 AOÛT 2013 À CONCORDIA
Le vendredi 30 août 2013, en fin d’après-midi, plusieurs tirs d’arme à feu étaient signalés à la Gendarmerie devant la résidence “La Sucrerie” située dans le quartier de Concordia à Marigot, non loin de la future médiathèque.
Arrivés sur place, les gendarmes découvraient une victime allongée au sol ; cette dernière présentait de nombreux orifices par balle dans le corps. Son pronostic vital au départ réservé avait nécessité une médicalisation urgente et une évacuation vers l’hôpital de Marigot. Admise aux urgences, la victime, miraculée, présentait pas moins de onze orifices par balle.
L’auteur présumé des coups de feu, rapidement identifié par les enquêteurs de la brigade de recherches de la compagnie de Gendarmerie de Saint-Martin et Saint-Barthélémy et par ailleurs formellement reconnu et désigné par sa victime, était parvenu à prendre la fuite sur un scooter dans le quartier de Concordia.
Le 18 septembre 2013, toujours en fuite mais se sachant activement recherché par les services d’enquête, J.Z se présentait spontanément à la caserne de Gendarmerie de la Savane où la décision de son placement en garde à vue dans les locaux de la brigade de recherches était immédiatement prise.
Pour une banale histoire de prêt de scooter entre les deux protagonistes, lequel fut malheureusement restitué avec le réservoir de carburant vide de son contenu, l’affaire se terminait dans les circonstances que l’on connaît. Reconnaissant les faits qui lui étaient reprochés, J.Z, à l’issue de sa garde à vue, était présenté devant le Procureur de la République de Basse-Terre. Jugé en comparution immédiate le vendredi 20 septembre 2013, l’individu était finalement reconnu coupable des faits et condamné par le tribunal de Basse-Terre à une peine de trois ans de prison dont un avec sursis, deux ans de mise à l’épreuve avec obligation de soins et de travail, interdiction d’entrer en contact avec la victime et interdiction de port d’armes.
À l’issue de son procès, J.Z était immédiatement conduit à la maison d’arrêt de Basse-Terre.