Quand il s’agit de drogue, l’outre-mer existe …
Le 19 septembre 2013, le Premier ministre, Jean-Marc AYRAULT, a présidé le comité interministériel de lutte contre la drogue et la toxicomanie, en présence de l’ensemble des ministres concernés.
Lors de ce comité, a été validé le premier plan gouvernemental de lutte contre la drogue et les conduites addictives qui prend la suite des plans gouvernementaux de lutte contre la drogue et la toxicomanie. Ce changement d’intitulé traduit la volonté du gouvernement d’élargir cette politique à l’ensemble des conduites susceptibles de mener à des addictions.
Le plan a pour ambition de définir les priorités stratégiques de la France pour les quatre prochaines années (2013 – 2017) développées en trois principaux axes :
– Fonder l’action publique sur l’observation, la recherche et l’évaluation
– Prendre en compte les populations les plus exposées pour réduire les risques et les dommages sanitaires et sociaux.
– Renforcer la sécurité, la tranquillité et la santé publiques en luttant contre les trafics et contre toutes les formes de délinquance liées aux consommations de substances psychoactives.
Ce qui aura retenu notre attention insulaire est le volet consacré à l’outre-mer en particulier, une fois n’est pas coutume…
En effet, sur la soixantaine de pages du document, une est consacrée aux outre-mer reconnus ainsi comme méritant une attention spéciale vis-à-vis de la production et du trafic.
Ainsi, le comité interministériel estime-t-il que “Les Outre‐Mer constituent un enjeu majeur en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants, au niveau international, comme dans l’axe caribéen, mais aussi au niveau local.” Et il préconise en ce sens des actions ciblées à destination des territoires ultramarins que vous pourrez retrouver page 39 du plan dont vous pouvez retrouver l’intégralité ici : 230913-MILDT.pdf (2,0 MiB, 697 hits)