Le cabinet américain Thomson Reuters a révélé son classement annuel des “100 Global Innovators” que vous pourrez retrouver ici.
En ces temps où tant la politique intérieure qu’extérieure est décriée, il est assez rassurant de constater que pour la deuxième année consécutive, la France figure à la troisième place en terme d’innovation, derrière les Etats-unis et le Japon.
A travers cette étude, Thomson Reuters a évalué quatre critères : le volume (nombre de brevets), le taux de succès (la différence entre les brevets déposés et ceux validés), la portée internationale des brevets et enfin leur influence (nombre de fois où un brevet d’origine est cité par d’autres demandeurs).
Il est donc logique que figurent dans ce classement plutôt les grandes entreprises industrielles, et en ce qui concerne la France, elles sont au nombre de 12 : Alcatel-Lucent, Arkema, EADS, L’Oréal, Michelin, Saint-Gobain, Thales, Safran et Valeo, CEA, CNRS, IFP Energies nouvelles. Il est tout aussi logique au regard de la méthodologie que l’Allemagne, dont la vitalité économique repose sur des petites et moyennes entreprises, ne brille pas dans ce classement avec seulement trois entreprises recensées.
Les conclusions de l’étude saluent toutefois la politique française d’innovation, en l’occurence le crédit d’impôt recherche. ”Les trois pays les mieux placés sont ceux dans lesquels les gouvernements ont, de longue date, choisi de stimuler l’innovation, notamment à travers des baisses d’impôt“, explique Dominique Ducay, directeur stratégie et développement de la propriété intellectuelle chez Thomson Reuters.
Nous laissons les décideurs méditer ces mots de Ducay qui nous rappellent bien que la fiscalité est indéniablement une clé de développement, voire d’excellence …