Fukushima. L’océan Pacifique serait entièrement pollué
Il s’agit d’un Hoax… Vérifier et revérifier les sources qu’ils disaient…
De l’eau hautement radioactive en provenance des ruines de la centrale nucléaire de Fukushima se déverse dans l’océan Pacifique, créant un état d’urgence difficilement maîtrisable… c’est ce qu’a annoncé lundi dernier un responsable de l’agence Tepco, en charge de la gestion des équipements nucléaires.
Le problème aurait deux sources : l’eau souterraine contaminée et l’eau stockée dans des réservoirs dont une partie s’écoule suite à des fuites dans les réservoirs. 300 tonnes d’eau contaminée aurait ainsi atteint la mer a reconnu Tepco au mois d’Aout dernier.
L’exploitant se veut toutefois rassurant. Selon lui l’Océan Pacifique n’aurait pas été atteint et le total cumulé d’éléments radioactifs s’étant écoulé en la mer s’inscrirait dans les limites légales.
D’autre part, des mesures de contention ont été prises, tel qu’un système de décontamination prévu pour traiter 500 tonnes d’eau par jour ou encore le pompage de l’eau avant qu’elle n’atteigne la mer et enfin, la construction d’une barrière sous-marine débutée en mai 2012 et qui être achevée en septembre 2014.
Oui, mais… Le système de décontamination existant n’est pas complètement opérationnel puisque une seule des trois unités fonctionne, et de manière irrégulière. En outre le chef de l’Autorité de sûreté nucléaire japonaise a déclaré qu’une brèche avait été détecté dans une barrière souterraine laissant émerger de l’eau contaminée dans des quantités supérieures à la radioactivité légalement admise. A ce sujet, Tepco a indiqué “Nous ne savons toujours pas pourquoi le niveau de radiation a bondi, mais nous poursuivons les efforts pour éviter une nouvelle expansion de la contamination”.
S’il a souvent été reproché aux autorités japonaises une certaine opacité sur la question, des chercheurs indépendants se penchent régulièrement sur le sujet et leurs estimations sont alarmantes. Ce seraient des quantités extrêmement dangereuses de strontium, tritium et césium qui se seraient échappés de feue Fukushima pour se déverser dans tout l’Hémisphère Nord portés par les courants, la pluie et le vent.
Le tritium est beaucoup moins nocif que le césium dont la radiotoxicité est démontrée pour le foie et le rein, et que le strontium qui est cancérigène et peut engendrer des problèmes cardiaques, pulmonaires, hépatiques et rénaux.
Face aux derniers aveux de Tepco, les risques semblent bien tangibles et s’étendraient, selon les spécialistes, sur toute la côte ouest des Etats-Unis. Cette catastrophe en cours pourrait en effet potentiellement affecter à la fois la vie marine et la santé de millions de personnes vivant dans l’hémisphère nord.
Les dommages déjà faits et ceux à venir sont particulièrement durs à calculer, mais ce qui est certain est que la situation pourrait encore s’aggraver si la région devait par exemple subir un de ces séismes dont le Japon est coutumier. “Il s’agit d’un cauchemar sans fin” a déclaré à ce sujet la revue “The New Scientist”.
Il faut savoir que la centrale nucléaire de Fukushima contenait à l’origine 1760 tonnes de matières nucléaires alors que Tchernobyl en contenait 180. Nous laissons votre imagination extrapoler ces données …