Naissance d’une grande galerie : GALERIE RUE DE LA REPUBLIQUE
Alessandra Fiorillo, artiste peintre, explique comment la Galerie de la Rue de la République a ouvert ses portes le 22 décembre dans le cadre des festivités que les commerçants de Marigot avaient créées pour les fêtes de fin d’années.
« Quelques jours avant nous avons constaté que Gold Finger était parti. Le but était d’ouvrir à nouveau les grandes portes et fenêtres bleues dans le cadre de ces festivités pour faire une exposition. Lucia Triffan, qui est dans l’île depuis 29 ans, nous a prêté ses toiles durant quelques jours, c’était intéressant du fait que Lucia a des toiles de très grandes dimensions ; nous les avons déménagées depuis son domicile jusqu’à la galerie, 80 d’entre elles ont été exposées. L’inauguration de l’exposition Lucia Triffan a eu lieu le 27 Décembre jusqu’au lendemain, selon ce que nous avions convenu. Ensuite nous avons entrepris une autre exposition avec Katherine Millot, Claudine Gallet, Michel Damhuguet et moi-même Alessandra Fiorillo ; nous avons garni de nos œuvres toute la galerie qui se prête parfaitement à des expositions multiples étant donné la surface du lieu qui avoisine les 300m². Le vernissage a eu lieu le 4 février en présence du Procureur de la République et d’autres personnalités. ..
Actuellement on y trouve l’exposition des quatres peintres précités, l’atelier d’écriture et des chevalets disponibles pour ceux qui ne bénéficient pas d’espace personnel.
J’ai une intention de porte ouverte à toute culture et harmonie qui soient sur l’île, je suis convaincue que Saint-Martin a un extraordinaire potentiel d’évolution, il y a l’espace à la galerie, les portes sont ouvertes. Je voudrais donner les moyens aux personnes de réaliser ce qu’ils ont envie de faire.
Je gère seule cette galerie, j’en suis la seule responsable mais tout cela est très neuf ; cette initiative cherche à savoir ce quelle peut devenir ! Cet espace culturel peut également recevoir des conférences, un vrai pôle d’énergie pour faire venir d’autres artistes d’horizons différents, actuellement nous sommes en contact avec le Brésil et le Canada. Saint-Martin est vraiment l’île aux peintres, l’île de l’hymne à la beauté et nous voudrions mettre ces paramètres en valeur. Les peintres sont là et disposés à dispenser leurs connaissances. Promouvoir la culture de Saint-Martin, avoir des ateliers dont un, l’atelier d’écriture, est déjà en place les vendredis à 18h. Le dessin, l’écriture, la peinture laissent des traces, c’est le plan humain, contrairement aux animaux qui les effacent…
Pour 50€ par mois chacun va pouvoir bénéficier de toutes les activités sans limite de temps. Il y a des poètes de Saint Maarten qui ont l’intention de nous rejoindre, également des compagnies de danse…
Sur un plan personnel cela m’a permis de réaliser qu’il y avait beaucoup de travail et beaucoup d’énergie, je veux avoir dans les yeux la lumière des choses que j’ai vues et je veux renvoyer cette lumière.
La Com et l’Office de tourisme nous ont rendu visite, nous verrons si ces structures peuvent et veulent définir des programmes…
En termes de communication j’ai déjà appelé tout le bottin téléphonique ! J’attends que d’autres personnes me rejoignent dans cette initiative pour la booster. Robert Romney, Raymond Vialenc, le Procureur de la République, Ruby Bute font partie de mes grands appuis…
Nous souhaitons faire nos preuves pour accéder plus tard et légitimement à des subventions… Roland Richardson m’a dit : ‘ on rêve trop fort et quand on réalise ses rêves on nous prend pour des farfelus’ ; on va essayer d’aller jusqu’au bout de ce rêve pour grandir Saint-Martin par la ‘non ignorance’ grâce à la galerie qui est un portail ouvert.
Je voudrais amorcer une cohésion, le manque de volonté de devenir nécessite un booster. C’est donc sans entrer dans un protocole d’orientation ou de formatage, en respectant la réalité de chacun et lui montrant que chaque jour quelque chose a avancé que je désire aller de l’avant. »