L’AVC est la troisième cause de mortalité et la première cause de handicap physique de l’adulte en France. Le nombre de personnes atteintes est estimé à 500 000 tandis que celui des nouveaux cas annuels est évalué à 150 000. La prise en charge rapide de l’AVC permet de réduire ses conséquences, souvent graves. Deux tiers des personnes atteintes conservent des séquelles, l’accident pouvant altérer les fonctions neurologiques, telles que la motricité (hémiplégie), la sensibilité (anesthésie, douleurs), le langage (aphasie) ou encore la vision.
Il est crucial d’agir dans les 3 heures afin d’éviter des lésions irréversibles. Une fois ce délai dépassé, les obséquentes peuvent être sans appel : Plus de 70% des personnes ayant fait un AVC présentent des séquelles définitives (hémiplégie, troubles de la parole, handicap…) ; 33% deviennent dépendants ; 20% meurent dans les quelques semaines. Or, pour pouvoir agir rapidement, il est primordial de savoir reconnaître les signes avant-coureurs, tels que :
Au regard de ces faits et chiffres, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, souhaite renforcer les actions de prévention à travers une campagne nationale d’information, dont vous trouverez le détail en pièce jointe. A l’occasion de cette campagne, signée “AVC, agir vite c’est important”, la ministre tient aussi à rappeler l’importance de la prévention pour lutter contre les facteurs de risques de l’AVC. Plus on cumule de facteurs, plus on augmente le risque de faire un AVC, et il est possible d’agir sur certains de ces facteurs : hypertension artérielle, tabac, obésité abdominale, taux élevé de cholestérol, diabète…