Environnement. La Russie et la Chine font capoter le projet de réserve en antarctique
Le gouverneur de la Tasmanie, Son excellence l’honorable Peter Underwood, a ouvert il y a quelques jours la trente-deuxième réunion de la Commission pour la conservation de la faune et la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR).
Pendant huit jours, 25 délégations, formées de 200 scientifiques spécialistes de la mer, gestionnaires des ressources naturelles et responsables de la politique marine, ont envisagé toute une série de mesures pour la conservation et la gestion de l’écosystème marin de l’océan Austral avant de prendre des décisions à cet effet.
Cette réunion annuelle examine les données scientifiques et recommandations des groupes d’experts de la Commission qui se réunissent dans le courant de l’année.
Parmi les solutions proposées par les expert figurait la sanctuarisation de deux vastes espaces destinés à protéger l‘écosystème d’une cette zone que l’on sait menacée par l’activité humaine.
Malheureusement et comme à leur habitude, la Russie et la Chine ont opposé leur droit de véto à cette mesure arguant d’un manque d’informations quand à la superficie des espace concernés par cette sanctuarisation.
Pas de répit donc pour les espèces menacées croisant dans ces eaux parmi lesquelles nombre de mammifères marins et d’oiseaux. L’entêtement de ces deux nations renvoie à l’année prochaine l’éventualité de créer ces deux espaces dédiés à la conservation des espèces…la prise en compte de la biodiversité à l’échelle mondiale se heurte encore et toujours aux esprits obtus plus sensibles à l’intérêt financier.