Chikungunya. Le moustique ne vit-il que dans nos soucoupes ?
Depuis la confirmation du début d’épidémie de Chikungunya qui sévit sur l’île, les autorités en appellent à la responsabilité et à l’action citoyenne afin que toutes les mesures sanitaires et préventives soient prises afin d’endiguer la prolifération du moustique Aedès Aegypti, seul vecteur du virus.
La principale mesure tient à l’élimination des gîtes larvaires que représentent les réceptacles d’eau sous toutes leurs formes disséminés dans et autour des habitations.
En parallèle, si l’on comprend qu’il appartient à chacun que de bien maîtriser son environnement direct, qu’en est-il des espaces moins soumis à l’œil et au bon sens ? Au regard d’un climat qui depuis quelques semaines nous offre son lot de précipitations, les carcasses de voitures, nids de poules et autres trous d’eau sur des espaces privés sont autant de refuges pour Aedès et ne semblent pas faire l’objet d’une attention particulière.
Objectivement, est-ce que cette multitude de gîtes non soumis à une régulation volontaire ne représentent pas plus et de plus vastes opportunités pour le moustique que la soucoupe oubliée sur la terrasse ?
Un lecteur, pour illustrer ces propos, nous envoyait ces quelques photos.
En dehors de toute polémique, il est important et indispensable que chacun d’entre nous fasse le nécessaire pour enrayer le virus, dans son environnement immédiat, personnel et / ou professionnel, tant pour des raisons de santé qu’économiques.