En marge du IIème sommet extraordinaire ALBA–TCP-PetroCaribe, tenu à Caracas, Venezuela, les 16 et 17 Décembre 2013, le Président haïtien, S.E.M. Michel Joseph Martelly et son homologue dominicain Danilo Medina se sont réunis dans une ambiance cordiale sous les auspices du Président de la République bolivarienne du Venezuela, S.E.M. Nicolas Maduro afin de statuer sur des points d’intérêts communs. Les deux parties ont convenu de la nécessité de rétablir le dialogue et d’aborder des thèmes liés aux deux pays tels la migration, le commerce, la sécurité frontalière et l’environnement.
Les deux pays se sont également engagés à créer une commission mixte de haut niveau formée de 10 représentants dont cinq (5) de chaque côté dans le souci de préparer un agenda et un chronogramme de travail. Au terme de leur rencontre ce mardi, les deux Chefs d’État ont profité pour inviter la République bolivarienne du Venezuela, l’organisation des Nations Unies, l’Union Européenne et le CARICOM à les accompagner dans ce processus de dialogue.
Bureau de communication de la Primature
NDLR : Dans un courrier en date de samedi 21 décembre, soit après le sommet sus cité, le Président de la CARICOM a une nouvelle fois exhorté le Président dominicain à ne pas appliquer la décision de la cour constitutionnelle. Le Président de la CARICOM a en outre demandé à ce que l’organisation soit représentée lors des réunions de la commission haïtiano-dominicaine.
Entre le scepticisme haïtien et le sentiment d’atteinte à la souveraineté nationale dominicain, le sujet a en tous cas trouvé une pleine place lors du dernier Conseil territorial de Saint-Martin lorsque le conseiller RRR Antero de Jesus SANTOS PAULINO s’est fendu d’une explication de texte de la loi de son pays d’origine afin de faire taire les voix qui s’élevaient contre cette décision de la cour constitutionnelle dominicaine.