Expatriation. Conserver un lien réciproque participe aussi de l’édifice

Régulièrement englués dans la morosité ambiante, souvent pessimistes face à l’ampleur des défis, nous oublions parfois de nous projeter vers l’avenir et accordons alors plus d’espace aux regrets qu’aux promesses d’avenir.

Or, dans notre contexte d’évolution statutaire, devant les besoins de compétences humaines qu’appelle le transfert de celles-ci au niveau territorial, nos étudiants expatriés, partis se former sont de ces promesses d’avenir qu’il faut soigner et accompagner. 

Certains d’entre eux feront le choix de revenir si le territoire parvient à leur offrir des opportunités et une place valables. D’autres auront trouvé des horizons plus larges ou plus porteurs et tourneront “définitivement” le dos à Saint-Martin. Dans la plupart des cas, et ceci est certainement valide pour de nombreux expatriés, la terre d’origine reste la référence, l’ancre qui permet de se jeter à l’eau en maîtrisant la dérive.

Ceci est particulièrement vrai dans le cas de Stéphie dont nous avons récemment découvert le savoureux blog : http://300joursaubresil.wordpress.com que nous vous invitons à visiter.

Extrait de ce qui vous y attend :

Stéphie est* étudiante à Paris.

Originaire de l’Île de Saint-Martin, elle quitte celle-ci en 2011 après l’obtention de son baccalauréat afin de poursuivre ses études à Paris. Elle est contrainte de mettre entre parenthèse sa pratique de la flûte traversière (flemme de prendre des cours à Paris), mais découvre les percussions africaines, afrocubaines et afrobrésiliennes (All Afro Everything lol) dans le cadre de sa scolarité. Cela lui permet de garder une pratique musicale, essentielle à son équilibre (je prends de grands airs en disant ça lol)

Elle fait partie des chanceux dont le cursus universitaire inclut une année à l’étranger, et son choix s’articule rapidement vers le Brésil. Ignoble ignorante, elle pense d’abord effectuer un stage à Rio de Janeiro, n’imaginant pas quitter l’Europe pour retrouver une métropole occidentale (Sao Paulo). Elle prend par la suite connaissance de la myriade de destinations qu’offrent en réalité le Brésil. Mais on l’encourage à chercher son stage dans une certaine ville…

Salvador da Bahia. Elle se renseigne, et se rend compte qu’en fait, bah c’est la ville parfaite pour elle. Aucune ville n’aurait pu mieux lui correspondre.

A partir de Salvador, Stéphie vous propose de vous faire découvrir son expérience brésilienne pendant environ 10 mois (soit un peu plus de 300 jours- mais c’est plus facile les nombres ronds). Et puis comme ça, elle aura une réponse simple quand on lui demandera de ses nouvelles (“Ah mais t’as pas lu mon nouvel article sur mon blog?!”- feel guilty now.)

*J’écris ma présentation à la 3ème personne pour donner un semblant de sérieux à mon blog. Je fais confiance aux apartés (déjà présents), aux fautes d’orthographe et de syntaxe pour le décrédibiliser. (daisoler en avensse)

Avec l’accord de Stéphie, SXMinfo vous proposera de temps en temps les articles de son blog pour ce qu’ils portent d’exemplarité, d’ouverture sur le monde et d’enracinement à Saint-Martin, tout cela dans un style croustillant et sur un ton qui résonne indubitablement.