Pour cette 6ème étape, après avoir quitté SAN MIGUEL de TUCUMAN direction SALTA, les concurrents ont évolué au cœur d’un des plus beaux décors d’Argentine. Les possibilités de creuser les écarts aujourd’hui seront limitées, mais les pilotes les plus habiles peuvent saisir l’opportunité d’accrocher une étape à leur palmarès.
Une nouvelle excursion dans la cordière a amené les pilotes au bord de fabuleux lacs et rivières de montagne. Mais la vigilance est restée de mise jusqu’au bout, la région étant largement fréquentée par des animaux de toutes tailles. L’arrivée a SALTA ce soir pour ceux qui terminent sera accompagnée d’un grand soulagement ; demain c’est jour de repos.
Nos 2 pirates ont vécu des heures particulièrement difficiles lors des 2 dernières étapes.
Jean Karl ATZERT est arrivé au bivouac de CHILECITO avec 3 autres pilotes quads hier matin à 11 heures après avoir terminé. Le problème c’est qu’il n’y avait plus de bivouac, tout le monde étant parti et pas d’assistance pour changer les pneus et faire la mécanique !!! Ils ont donc été pris en charge par le camion balai et mis hors délais donc hors course.
Le quad de Jean Karl n’a apparemment pas de véritable problème mécanique juste un manque de chance. Au début de l’étape 4, alors qu’il roulait en hors-piste sur un terrain sablonneux parsemé de végétation, Jean Karl a glissé dans un trou et coincé une branche dans le bras oscillant. Il a dû découper cette branche qui le bloquait là en pleine montagne au milieu de nulle part, à la pince et avec des pierres pendant plus de 4 heures. Par la suite, il a retrouvé 2 autres concurrents attardés et ensemble ils ont continué dans la nuit évitant autant que possible les multiples pièges de cette étape qui, de l’avis des plus grands, restera unique dans la mémoire du DAKAR et j’en suis persuadé dans celle de Jean Karl !! Il est, malgré l’immense désillusion, satisfait d’être allé au bout de ce qui était possible ; d’avoir fini l’étape même s’il y a mis la nuit et une partie de la matinée. Il a rejoint l’assistance hier soir au bivouac où il a pu aider Jean Christophe. Aujourd’hui, malgré la déception il a retrouvé un peu de moral.
Il va certainement rentrer tard ce soir ou cette nuit mais demain repos et beaucoup de travail pour Mickael qui devra remettre la machine en état pour la prochaine semaine de course.