Dans une montée, je dérape et me plante dans une souche de bois qui bloque le quad.
Je mets 3 heures à me sortir de cette situation et n’ayant plus d’eau, j’appuie sur l’iritrack pour demander une aide. L’hélico me ravitaille peu de temps après et m’indique la direction à prendre jusqu’au CP1.
Les commissaires de course hésitent à me faire partir car la nuit commence à tomber, mais finalement, j’arrive jusqu’au CP2 qui sert aussi de ravitaillement.
Malheureusement, il n’y a pas assez d’essence pour les véhicules qui arrivent en même temps que moi.
L’organisation fait appel à la gendarmerie pour nous ravitailler en carburant. Après deux heures, le précieux liquide arrive enfin et nous repartons tous les quatre.
Un des quads qui nous accompagne a un problème de chauffe, il limite notre vitesse de progression: puis nous arrivons dans un Rio caillouteux où le compagnon motard n’arrête pas de tomber.
Le moteur du quad rend finalement l’âme et l’organisation nous oblige à rester avec lui jusqu’à l’arrivée du camion balai.
J’ai pu pour ma part continuer jusqu’au lever du jour. A ce moment-là, j’ai repérais la route seul avant de chuter sur une ornière en cassant la biellette direction.
Après une rapide réparation et 150km de liaison, j’arrive enfin au bivouac à 11h du matin soit plus de 24h après le départ de cette 4éme étape. Malheureusement je suis mis hors délai pour 1/2heure.
Je suis triste d’arrêter mais satisfait de ne pas avoir abandonné.
PS : Notre ami Eric Palante que nous avons côtoyé lors des 4 premières étapes a prouvé malheureusement que ce type de rallye nécessite d’aller au bout de soi-même, mais que la limite est facilement franchie et que dans ce cas cela peut déboucher sur une issue fatale.