En Martinique, l’ensemble des indicateurs épidémiologiques montre l’intensification de la circulation virale. La Martinique est, elle aussi, placée en phase 3a : situation épidémique.
En Guadeloupe, la circulation du virus s’intensifie. Ce département est toujours placé en Phase 2a du Psage : transmission autochtone modérée.
En Guyane, le nombre de cas suspects notifiés reste modéré. La Guyane, se trouve toujours en Phase 1 renforcée du Psage
Situation épidémiologique actuelle à Saint Martin
– 610 cas cliniquement évocateurs de chikungunya. Après avoir augmenté de façon quasi-régulière entre fin novembre 2013 et début janvier 2014, le nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs estimés semble se stabiliser depuis la deuxième semaine de janvier.
– 393 cas biologiquement positifs.
– 166 passages aux urgences avec suspicion de chikungunya. 17 cas biologiquement positifs, dont 7 enfants, ont été hospitalisés plus de 24 heures.
– 1 décès a été rapporté. Il s’agissait d’une personne âgée de 80 ans, présentant une forme sévère de chikungunya associée à des co-morbidités.
La quasi-totalité des quartiers de Saint-Martin est concernée par cette épidémie (19 sur 23 quartiers). Le quartier le plus impacté est celui de Sandy Ground avec 162 cas biologiquement positifs (41 %), suivi du quartier d’Orléans avec 50 cas (13 %) et du quartier d’Oyster Pond avec 35 cas (9 %).
Situation épidémiologique actuelle à Saint Barthélemy
– 110 cas cliniquement évocateurs jusqu’au 19 janvier 2014.
– 45 cas biologiquement positifs ont été rapportés jusqu’à ce jour.
– 54 passages aux urgences avec suspicion de chikungunya. A ce jour, aucune hospitalisation de plus de 24 heures de patients biologiquement positifs pour le chikungunya, n’a été rapportée.
Les cas biologiquement positifs se répartissent dans plus d’un tiers des quartiers de Saint Barthélemy (12 sur 29 quartiers). Cependant, leur répartition sur le territoire est inégale puisque 42 % de ces cas sont localisés dans le quartier de Corossol.
Situation épidémiologique actuelle en Martinique
– 655 cas cliniquement évocateurs de chikungunya.
– 267 cas confirmés ou probables ont été rapportés.
– 12 et 4 passages respectivement pour les adultes et les enfants aux urgences au cours des deuxièmes et troisième semaines de janvier. 15 cas confirmés ou probables de chikungunya ont été hospitalisés plus de 24 heures.
Les cas biologiquement positifs (confirmés ou probables) se répartissent maintenant sur 16 communes du département situées dans le centre du département. Les communes les plus touchées c’est-à-dire celles où l’incidence est la plus élevée sont Fort de France, Saint Joseph, Case Pilote et Bellefontaine.
Situation épidémiologique actuelle en Guadeloupe
– 172 cas suspects cliniquement évocateurs pour lesquels les résultats des confirmations biologiques sont attendus.
– 68 cas confirmés ou probables de chikungunya (dont 3 importés de Saint Martin) ont été identifiés.
– Aucun cas confirmé ou probable n’a été hospitalisé et aucun décès n’est rapporté à ce jour.
Parmi les 32 communes que compte la Guadeloupe, des cas confirmés et probables de chikungunya ont été identifiés pour 11 d’entre elles. Ces cas résident pour près de 70% sur la commune de Baie-Mahault, premier foyer de transmission locale identifié et qui est toujours actif à ce jour. Les autres cas sont situés sur l’agglomération pointoise (hors Baie Mahault), à l’est de Grande Terre, le Nord Basse-Terre et la Côte au Vent.
Situation épidémiologique actuelle en Guyane
– 13 cas suspects sont recensés en Guyane dont 12 en attente des résultats biologiques.
– Plus de 100 signalements ont été reçus par l’ARS depuis la mise en place du dispositif de surveillance.
La vigilance des médecins et des laboratoires reste de mise pour une action précoce des services de lutte et de prévention autour des cas.
Pièce jointe : Bulletin épidémiologique hebdomadaire INVS