Cela aurait pu être une intervention de routine tel qu’en connaît notre île (et le reste du monde) au quotidien. Sauf que là, les victimes (une famille de vacanciers) ont appréhendé et retenu l’un des trois cambrioleurs surpris en pleine action.
D’après le témoignage de la famille, les deux autres comparses se sont enfuis à bord d’un petit véhicule blanc après avoir tenté vainement de délivrer leur complice retenu par cette famille. Entre la résistance du voleur pris et les assauts des deux autres, la famille n’a pas relâché son étreinte et continué de maintenir l’homme dans l’attente de l’arrivée de la police, jusqu’à ce que celui-ci cesse de résister et demeure allongé sur le sol.
A l’arrivée des forces de police, l’homme ne montrait plus aucun signe de vie. Les tentatives de réanimation ont été vaines et le décès a été prononcé par les médecins légistes. De leur côté, les victimes (résistantes) souffraient de blessures légères et d’hématomes. Des soins leur ont été prodigués sur place.
Une enquête a été ouverte afin de préciser les circonstances du cambriolages et du décès.
Il n’est pas nécessaire d’épiloguer ici sur “la situation et l’évolution de la délinquance à Saint-Martin” qui fera l’objet d’une réunion de l’Etat Major de sécurité, demain 29 janvier, à la Préfecture. Il ne serait pas non plus utile d’extrapoler quant aux conséquences en termes d’image du retour d’expérience de cette famille (dont nous ignorons pour l’instant la nationalité) en vacances. Nous nous contenterons d’observer que ce fait divers semble révélateur de la généralisation du ras-le-bol du citoyen, de manière générale, d’être une victime…