Alors que Karl Slym, Britannique de 51 ans, se trouvait dans la capitale thaïlandaise pour assister à un conseil d’administration de Tata Motors Thailand Ltd, son corps a été retrouvé dimanche sur un balcon du 4e étage de l’hôtel Shangri-La où il séjournait. « Initialement, nous ne pouvons que présumer qu’il s’est suicidé, a déclaré le lieutenant-colonel de la police Somyot Boonnakaew. La fenêtre était petite et il a fallu qu’il fasse un effort pour passer à travers. » La lettre de suicide présumée, trouvée dans la chambre, a été envoyée pour analyse, pour vérifier qu’il s’agit bien de son écriture, a-t-il ajouté.
La police pense que la femme de Slym était dans la chambre au moment de sa mort, mais a précisé qu’elle était à ce stade trop « choquée » pour répondre aux questions des enquêteurs.
Dimanche, le constructeur automobile avait annoncé que son directeur général était mort lors d’une chute, tandis que la presse indienne indiquait qu’il avait perdu l’équilibre avant de tomber dans le vide. Karl Slym avait rejoint Tata Motors en 2012 et était chargé des opérations en Inde et sur les marchés internationaux, sauf pour Jaguar et Land Rover. Diplômé de l’université américaine de Stanford, il avait pris le poste de directeur général de Tata Motors en 2012, après 17 ans passés chez General Motors. Il était en charge des opérations en Inde et à l’international, sauf pour Jaguar et Land Rover. C’est lui qui a cherché à repositionner la « Nano » ( la voiture à 2.300 dollars de Tata Motors) comme une « deuxième voiture », voire une alternative bon marché aux scooters, après son échec commercial.
« Karl commençait à engager des changements à long terme chez Tata Motors. Sa perte sera ressentie profondément», a déclaré Vikas Sehgal qui dirige le secteur Auto pour Rothschild & Sons à Londres.
Diplômé de l’université américaine de Stanford, il avait été auparavant vice-président d’une co-entreprise de General Motors en Chine, SGMW, et président de General Motors en Inde.
Tata Motors en Inde indique que la voiture à air pourrait sillonner les rues indiennes courant 2014 même si il était prévu qu’elle sorte initialement fin 2013.
La voiture à air comprimé, développée par l’ex-ingénieur de Formule 1 Guy Nègre de MDI basée au Luxembourg, utilise l’air comprimé pour pousser les pistons de son moteur et faire avancer la voiture.
La voiture à air comprimé, appelée «Mini CAT» pourrait coûter autour de 365757 roupies en Inde soit 8177 $ c’est à dire 5.225 €
La Mini CAT qui est un simple véhicule urbain léger, avec un châssis tubulaire, un corps en fibre de verre qui est collé pas soudé et alimenté par l’air comprimé. Un microprocesseur est utilisé pour contrôler toutes les fonctions électriques de la voiture. Un petit émetteur radio envoie des instructions à l’éclairage, clignotants et tous les autres appareils électriques sur la voiture. Qui ne sont pas nombreux.
Il n’y a pas de clé, juste une carte d’accès qui peut être lue par la voiture depuis votre poche. Selon les concepteurs, il en coûte moins de 50 roupies (1€ = 69 roupies) par 100 km, c’est à peu près un dixième du coût d’une voiture fonctionnant à l’essence.
Le réservoir se recharge sur une simple prise électrique en 4 h pour un coût de 1,50 € et permet une autonomie de 150 km.
TATA MOTORS se penche actuellement sur une pompe à air comprimé, ce qui permettrait de faire un plein du réservoir en 3 minutes chrono pour un coût d’environ 2,50 €.
Parce qu’il n’y a pas de moteur à combustion, le changement d’huile (1 litre d’huile végétale) n’est nécessaire que tous les 50.000 km ou 30.000 miles. Grâce à sa simplicité, il y a très peu d’entretien à faire sur cette voiture.
Alors, suicide ou meurtre ? la question se pose clairement par les internautes sur de nombreux réseaux sociaux et blogs. L’impact économique de cette technologie ne doit pas faire plaisir aux industriels comme aux responsables politique de beaucoup de pays.
L’enquête le dira peut être….
Sources:
WikiStrike
Les Echos
Reuters
AFP