Saint-Martin. Chikungunya : Point de situation au 6 Février
La circulation du virus chikungunya reste généralisée à Saint-Martin avec une stabilisation du nombre de cas cliniquement évocateurs. Cette collectivité a été placée en phase 3b du Psage* : épidémie généralisée.
A Saint-Barthélémy la progression de l’épidémie reste modérée. Ce territoire reste toujours en phase 3a du Psage* chikungunya : Situation épidémique.
En Martinique, la circulation du virus s’intensifie. La Martinique est toujours placée en phase 3a : Situation épidémique.
En Guadeloupe, on assiste à une augmentation de la circulation virale. Ce département est toujours placé en Phase 2a du Psage* : transmission autochtone modérée.
En Guyane, aucune circulation autochtone du virus n’a été mise en évidence à ce jour. La Guyane, se trouve toujours en Phase 1 renforcée du Psage*.
Situation épidémiologique actuelle à Saint Martin
1025 cas cliniquement évocateurs vus en consultation médicale.
601 cas biologiquement positifs ont été rapportés.
221 passages aux urgences pour suspicion de chikungunya.
20 cas biologiquement positifs ont été hospitalisés plus de 24 heures pour chikungunya.
Un seul décès indirectement lié au chikungunya a été rapporté à ce jour.
Situation épidémiologique actuelle à Saint Barthélemy
215 cas cliniquement évocateurs.
83 patients ont été confirmés.
78 passages aux urgences pour suspicion de chikungunya.
Aucune hospitalisation de plus de 24 heures de patients biologiquement positifs pour le chikungunya, n’a été rapportée.
Les cas biologiquement positifs se répartissent dans plus de la moitié des quartiers de Saint- Barthélemy (19 sur 29). Quatre nouveaux quartiers ont été touchés depuis la semaine précédente. Cependant, la répartition des cas sur le territoire reste inégale puisque 43% des cas pour lequel le quartier est connu sont toujours localisés dans le quartier de Corossol.
Situation épidémiologique actuelle en Martinique
1480 cas auraient consulté un médecin généraliste pour motif de suspicion de chikungunya.
390 cas confirmés et 128 cas probables ont été diagnostiqués.
La progression du virus sur le territoire de la Martinique se maintient. Les communes les plus touchées au cours du mois de janvier 2014 sont Fort de France qui est de loin la commune la plus impactée, Basse Pointe, Le Lorrain, Saint-Pierre, Case-Pilote et Le Diamant.
Situation épidémiologique actuelle en Guadeloupe
790 consultations pour signes cliniquement évocateurs de chikungunya.
175 cas confirmés ou probables de chikungunya ont été identifiés
18 communes parmi les 32 que compte la Guadeloupe sont concernées par la circulation virale du chikungunya. La majorité de ces cas se situe toujours sur Baie-Mahault (plus de 60%), premier foyer de transmission locale identifié. 5 communes ont une incidence supérieure à la moyenne départementale : Baie-Mahault, Lamentin, Petit-Bourg, Goyave et Vieux Fort.
Cinq communes de la côte sous le vent et du Sud Basse Terre sont encore indemnes du virus, de même que les deux communes des Saintes. Des prélèvements de cas suspects sont en cours d’analyse à la Désirade et Marie- Galante.
Deux cas probables ou confirmés ont été hospitalisés au CHU de Pointe à Pitre et classés en formes communes de la maladie. Aucun cas probable ou confirmé n’a été hospitalisé au CH de Basse-Terre. Aucun décès n’est rapporté à ce jour.
Situation épidémiologique actuelle en Guyane
4 cas confirmés importés et aucune chaîne de transmission n’a été mise en évidence.
7 cas suspects.
La Guyane est pour le moment indemne d’une transmission locale du chikungunya, seules la vigilance et l’implication de chacun dans la lutte contre le chikungunya permettront d’éviter sa diffusion sur le territoire.
Pièce jointe : Bulletin hebdomadaire épidémiologique
060214-INVS.pdf (1,3 MiB, 543 hits)