Je choisis mon sexe, pendant le monde recule !
Nous sommes tous plutôt contents au quotidien de pouvoir profiter des avancées phénoménales de la technologie durant ces dernières décennies, et à en croire la place prise par celle-ci aujourd’hui, on arrive même à se demander comment faisaient nos parents.
Dans le domaine de la médecine, on n’échappe bien évidemment pas à cette règle. Face aux professionnels de la médecine, les futurs parents font preuve d’impatience voulant à tout prix connaitre le sexe de leurs progénitures afin de mieux se préparer d’abord pour le jour J mais aussi pour agir en tout état de cause au cas où le destin ou Dieu selon sa foi aurait décidé de ne pas répondre favorablement à leurs souhaits.
En effet, de nos jours, dès le troisième mois, on peut savoir clairement à quoi s’attendre et pourtant avec le débat actuel, j’ai l’impression que tout ceci ne nous sert pas à grand-chose pour ne pas dire à rien. A moins que ma mémoire me joue des tours, je n’ai point le souvenir d’avoir eu une conversation avec un instituteur ou un parent qui s’inquiétait de savoir de quel genre je suis. Je ne peux m’empêcher de rire même à l’idée de cette situation où face à moi, enfant, un adulte, parent ou enseignant m’affirmerait : “Marc G, oublie ce que tu as devant toi, mais dis mois plutôt ce que tu te sens être”. De qui se moque-t-on ? Refaire le monde oui mais en ajoutant, en l’enrichissant, pas en y enlevant ou en l’amputant. Résultat des courses, on aurait des trans à 5 ans, des homos à 4 ans tout ceci parce que des pauvres enfants répondraient dans un sens plutôt qu’un autre, à un questionnaire venu tout droit de l’imagination d’un monde beaucoup trop “libertin”. Posons-nous également la bonne question sur le pourquoi de ces projets.
A force de ne pas pourvoir subvenir aux vrais besoins des gens, on essaye donc de les lancer sur de faux problèmes, tant pis pour la moralité tant pis pour la normalité mais surtout tant pis pour l’avenir.
Marc G Menard