La circulation du virus chikungunya reste généralisée à Saint-Martin avec une stabilisation du nombre de cas cliniquement évocateurs. Cette collectivité est en phase d’épidémie généralisée.AMP
A Saint-Barthélémy la progression de l’épidémie reste modérée. Ce territoire reste toujours en Situation épidémique.
En Martinique, la circulation du virus s’intensifie. La Martinique est toujours placée en Situation épidémique.
En Guadeloupe, on assiste à une augmentation modéree de la circulation virale. Ce département est toujours placé en transmission autochtone modérée.
En Guyane, aucune circulation autochtone du virus n’a été mise en évidence à ce jour. La Guyane, se trouve toujours en Phase 1 renforcée du Psage (Programme de Surveillance, d’alerte et de gestion d’émergence du virus Chikungunya).
Situation épidémiologique actuelle à Saint Martin
– 1450 cas évocateurs.
– 653 cas biologiquement positifs.
La confirmation biologique ne doit plus être systématique chez les cas évocateurs mais prescrite en cas de nécessité pour la prise en charge du patient, afin de ne pas saturer les ressources biologiques.
– 260 passages aux urgences du centre hospitalier de Marigot pour suspicion de chikungunya.
A ce jour, un décès indirectement lié au chikungunya a été rapporté.
L’épidémie est généralisée sur le territoire avec des quartiers plus impactés que d’autres. Les quartiers les plus touchés sont Sandy Ground, quartier d’Orléans et Concordia.
Situation épidémiologique actuelle à Saint Barthélemy
– 270 cas cliniquement évocateurs.
– 104 cas probables ou confirmés.
-100 passages aux urgences pour suspicion de chikungunya. Aucune hospitalisation de plus de 24 heures de patients biologiquement positifs pour le chikungunya, n’a été rapportée.
Les cas biologiquement positifs se répartissent dans plus de la moitié des quartiers de Saint- Barthélemy (19 sur 29). Les trois quartiers les plus touchés parmi ceux pour lesquels l’information est disponible sont Corrosol (35 cas), Gustavia (10 cas) et Flamand (8 cas).
2040 cas ont consulté un médecin généraliste pour motif de suspicion de chikungunya.
844 cas confirmés et probables ont été diagnostiqués.
70 cas biologiquement positifs de chikungunya ont été hospitalisés plus de 24 heures
Les communes les plus touchées au cours des 4 dernières semaines sont Fort de France qui est nettement la commune la plus impactée, Saint Pierre, Basse-Pointe, Le Lamentin, Les Anses d’Arlet et Le Diamant.
– 1120 cas cliniquement évocateurs de chikungunya
– 253 cas confirmés ou probables de Chikungunya.
– 16 passages aux urgences depuis le début de l’épidémies
La ville de Baie-Mahault demeure le foyer le plus actif quant à la diffusion du virus du chikungunya avec 125 cas probables ou confirmés depuis le début de la surveillance.
Situation épidémiologique actuelle en Guyane
Un 5ème cas confirmé de chikungunya a été identifié en fin de semaine dernière en Guyane ; il s’agit là encore d’une personne s’étant contaminée aux Antilles (au total 4 cas importés de Martinique et 1 de St Martin).
Près de 200 signalements ont été transmis à l’ARS depuis le lancement de l’alerte début décembre à St Martin.
Situation dans les Caraïbes
– Iles Vierges britanniques : 6 cas autochtones,
– Sint Maarten : 65 cas autochtones,
– Anguilla : 5 cas dont au moins 1 importé de Saint Martin,
– Dominique : 4 cas (3 cas autochtones et 1 cas importé),
– Aruba : 1 cas importé de Sint Maarten
Pièce jointe : Bulletin épidémiologique hebdomadaire INVS