NASA. 15 ans pour éviter la chute de notre civilisation…
Que voilà une petite étude théoricienne réalisée par la NASA qui fait quelque peu froid dans le dos : notre civilisation disposerait d’après les chercheurs et les modèles utilisés de 15 années avant d’amorcer une chute inexorable.
Cette étude met donc en valeur que notre système serait sur le point de trouver ses limites et ce pour deux raisons majeures : une problématiques de ressources évidentes même si nous l’oublions trop souvent et une ventilation des richesses à ce point inégalitaire que la société ne peut y survivre.
Les chercheurs de la NASA ont basé leur analyse sur ce que l’on sait des grandes civilisations passées et sur les causes de leur chute : égyptiens, babyloniens, romains… Un facteur apparait de façon récurrente : aussi avancées qu’aient pu être les structures sociales, il apparaît que cela s’accompagne d’une proportionnelle complexification qui rend donc l’édifice d’autant plus fragile, un château de cartes aux bases un peu trop faible ou à l’altitude un peu trop présomptueuse.
Un problème évident de ressources
Si la planète bleue est une formidable création, il n’en reste pas moins qu’elle est un milieu fermé qui, même si en permanente évolution et avec une puissante capacité de régénération, pourrait bien nous refuser ses bienfaits, faute de ressources : changement climatique, pénurie d’eau douce, surpopulation, ressources alimentaires localement insuffisantes et pénurie énergétique… Bref autant de facteurs qui s’ils venaient à faire défaut, et même indépendamment, mettraient en péril les fondements même de notre société humaine.
Ces facteurs en péril sont naturellement identifiés de longue date par les scientifiques, économistes, sociologues et autres. Les conclusions sont religieusement transmises aux puissants conformément aux canons hiérarchiques de notre structure sociétale, à ceux qui pilotent nos destinées sans pour autant qu’une prise de conscience globale, universelle ne semble vouloir émerger pour le bénéfice de l’humanité.
Alors la question s’impose : comment ces gens portés au sommet de la pyramide par le quitus d’un peuple bercé par l’illusion de la démocratie ou part la soumission d’un peuple qui ne se donne pas les moyens du simulacre démocrate, comment ces gens donc peuvent-ils ne pas se donner les moyens d’endosser ce pour quoi ils ont été nommés, élus, adoubés etc…
Un partage des richesses trop inégal
Le deuxième volet de l’étude le NASA pose un constat dramatiquement simple : l’être humain, tout social qu’il est en surface n’est en fait qu’un individu égoïste qui joue la carte de la masse par nécessité. En ce sens, dès que les composantes en prise directe avec sa survie individuelle sont au beau fixe, advienne que pourra de ses congénères. Ainsi, la quête de pouvoir, qu’il soit politique ou économique (même si les deux sont intimement liés), ne répond qu’à ce besoin de survie, la survie du plus fort. Dès lors, l’individu, sécurisé, rassuré, ne verra aucun inconvénient à se vautrer dans l’excès en ayant au préalable pris soin de se poser des œillères personnelles pour ne pas assumer la misère du monde pourtant projetée sur grand écran. Par soucis d’humanité, il se dotera néanmoins d’un discours de surface, emprunt d’une formidable empathie pour ne pas laisser l’opportunité au peuple de penser que l’individualisme prédomine.
Enfin, l’homme n’est pas formaté pour penser plus loin que sa propre existence et même si les convenances l’amène régulièrement à justifier ses choix en arguant du concept de “générations futures”, il répond avant tout à l’adage qui veut que charité bien ordonnée commence par soi-même.
La NASA l’affirme donc, les strates supérieures de notre structure économique sont directement liées au phénomène de surconsommation des ressources pour des questions de profitabilité et les nations les plus industrialisées sont les premières concernées. Ainsi les deux derniers siècles dédiés à l’industrialisation et aux rendements agricoles n’ont pas été consacrés à la noble cause d’une production plus large pour le bénéfice d’un plus large public mais bien à une production plus large pour de plus larges profits et… que les impacts planétaires aillent au diable.
Cet état de fait ne risque pas de changer tant que les élites, informées des risques à très courts termes de l’effondrement de notre société, ne choisirons pas d’en modifier les piliers. Comme dit plus haut, ces élites sont sourdes aux alarmes lancées des spécialistes et ne sont en plus pas insensibles aux discours de ceux qui organisent le profit, généralement très proches du pouvoir politique voir même régulièrement responsables de leur accession au fauteuil.
Sur un autre plan, la NASA réfute aussi la thèse des technologistes qui affirment que le progrès saura répondre aux grands défis de l’humanité dans la mesure où eux mêmes s’inscrivent directement dans les mécaniques de la concurrence sans morale et du profit à tous prix. Pas d’Arche de Noé intersidérale donc en vue, il va falloir compter sur un pragmatisme mondiale, une grande prise de conscience qui échapperait aux intérêts des nations, des trust, des lobbies, des égos…
Quelles solutions ?
Du basique, du bon sens, de l’incroyablement logique, du parfaitement irréfutable : “L’écroulement peut être évité si la population atteint un équilibre subtil entre sa densité et un taux acceptable d’épuisement des ressources terrestres qui permette de projeter la société dans un système durable et si les ressources sont distribuées d’une façon raisonnablement équitable.”
D’après vous, lorsque les news s’emparent de votre quotidien par le petit écran, les réseaux sociaux ou tout autre flux, avez-vous la sensation que cette axe prédomine dans la prise de décision de tout ceux qui ont un doigt de pouvoir ?
Poser vos chronos, nous sommes à J-15 ans.