Front National. Le CEGOM monte au créneau contre un maire FN qui ne commémorera pas l’abolition de l’esclavage

À VILLERS-COTTERÊTS AUJOURD’HUI, À M’TZAMBORO DEMAIN?
LE VRAI VISAGE DU FRONT NATIONAL

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Paris, lundi 21 avril 2014

Communication n°TRF2014-07C

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À Villers-Cotterêts déjà, le Front national qui vient à peine d’emporter la mairie montre – à qui en doutait encore – son vrai visage: Franck Briffaut (nouveau maire de cette commune de l’Aisne en Picardie) a déclaré, comme le rapporte le site Internet de L’Express le 17 avril, qu’il ne célèbrerait pas la Journée de commémoration de la traite négrière, de l’esclavage & de leurs abolitions, le 10 mai prochain.

M. Briffaut s’inscrit ainsi dans une tradition propre à l’extrême droite mais qui s’observe aussi, ponctuellement, à droite ou à gauche, de refus de la «repentance» (en réalité, de refus de regarder en face l’Histoire de France & ses pages les plus sombres).

En ce 21 avril, anniversaire du premier tour de l’élection présidentielle de 2002 qui vit la qualification pour le second tour de Jean-Marie Le Pen & l’élimination du candidat socialiste Lionel Jospin, le Cégom tenait à porter cette information à l’attention des Français/es d’outre-mers auxquel/le/s elle aurait échappé.

En effet, outre-mers comme dans l’Hexagone, il arrive que nos compatriotes, déçu/e/s du manque de considération de leur qualité de citoyen/ne par la République, se laissent abuser par le discours du Front national qui se gargarise du mot «France».

Ainsi, le Cégom déplore particulièrement le succès de la candidate du Front national à M’tzamboro (Mayotte), Faoulati Sandi, qui a obtenu 12% des voix au premier tour des récentes élections municipales. En réalité, la décision de M. Briffaut le montre crûment, le programme réel du Front national est une insulte permanente à l’Histoire des Français/es d’outre-mers en même temps qu’une menace à leurs intérêts.

Pour le Cégom,

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Pierre Pastel, président national