Chikungunya. Saint-Martin sort de la phase d’épidémie généralisée
Après la découverte, début décembre 2013, de deux cas autochtones de chikungunya dans l’île de Saint-Martin, il avait été décidé, lors du conseil de gestion réuni d’urgence le 6 décembre 2013, un passage en phase épidémique.
Dans ce cadre, et depuis plusieurs semaines, une décroissance importante du nombre de cas évocateurs a été observée à Saint-Martin, ce qui a conduit le comité de gestion, réuni le 30 avril 2014, après proposition du comité d’experts, de sortir de la phase d’épidémie généralisée.
Pour autant, et comme il ne s’agit en aucun cas de la fin de l’épidémie, et afin d’éviter une nouvelle propagation du virus et limiter le risque d’évolution vers une nouvelle situation épidémique, les pulvérisations spatiales seront poursuivies à raison de deux fois par semaine mais il convient de rester mobilisé et que chacun poursuive les efforts de prévention et de lutte contre le moustique Aedes Aegypti, vecteur de la dengue et du chikungunya.
Il est donc rappelé aux habitants de Saint-Martin qu’il faut toujours veiller à :
• Détruire les lieux humides ou les concentrations d’eaux stagnantes, vecteurs de propagation des larves de moustiques ;
• Utiliser des répulsifs appliqués sur la peau et la pulvérisation d’insecticides autour des portes et fenêtres ;
• Porter des vêtements couvrant le corps au maximum et notamment les bras et les jambes ;
• Équiper les fenêtres et les couchages de moustiquaires.