Les services de l’Etat et de la collectivité de Saint-Barthélemy s’exercent à lutter contre les pollutions marines dans le port de Gustavia
Un exercice de lutte contre les pollutions marines se déroulera les 24 et 25 juin prochain dans le port de Gustavia. Cet exercice visera à entrainer et à éprouver la coordination de tous les acteurs impliqués dans la lutte contre la pollution et la protection de l’environnement.
Planifié par la préfecture en lien avec la collectivité de Saint-Barthélemy dans le cadre du dispositif ORSEC qui organise la réponse de sécurité civile en cas de crise, cet exercice va se dérouler en deux phases : le 24 juin une formation théorique destinée aux acteurs locaux permettra de rappeler l’organisation à mettre en place et de présenter les matériels permettant de lutter contre une pollution marine atteignant la côte. Le 25 juin une phase pratique permettra de mettre en oeuvre cette organisation et le matériel correspondant autour du port de commerce de Gustavia.
Le matériel mis en oeuvre appartient au stock POLMAR-TERRE stocké au sein du centre interdépartemental de stockage et d’intervention POLMAR-TERRE de Guadeloupe (CISIPG) situé à Pointe-à-Pitre qui relève de la direction de la mer de la Guadeloupe. Il comprend des équipements de protection individuelle destinés aux équipes d’intervention, des barrages, des moyens de pompage et de récupération des polluants ainsi que des moyens de nettoyage du littoral. Ce matériel est disponible à tout moment et peut sur décision préfectorale être déployé à Saint-Barthélemy dont le littoral serait menacé par une pollution marine. Dans le cadre de l’exercice, le déploiement du matériel vers Saint-Barthélemy sera assuré par le baliseur Kahouanne de l’armement des Phares et Balises.
Cet exercice sera encadré par les agents de la direction de la mer de la Guadeloupe et des représentants de deux centres spécialisés dans les questions de pollutions marines : Le centre d’étude et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA) qui relève du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie et le centre de documentation, de recherche et d’expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE).