Santé. Le chikungunya dans les Antilles-Guyane
NDLR. En préambule à ce point hebdomadaire et à titre anecdotique, alors que l’on aurait tendance à penser que cette épisode “chikungunya” est une première à Saint-Martin, une archive du France-Antille du 29 septembre 2006 nous rappelle que le virus avait déjà posé le pied sur l’île.
Bulletin du 9 au 15 juin 2014 (Semaine 2014-24) – Saint-Martin
Ce point épidémiologique hebdomadaire présente l’évolution temporo-spatiale de l’épidémie de chikungunya aux Antilles et en Guyane. Il se base essentiellement sur le suivi des cas cliniquement évocateurs estimés à partir des cas signalés par les réseaux de médecins sentinelles.
Chaque mois, le point épidémiologique présente l’ensemble des données de surveillance qui concerne l’activité de SOS médecins, les cas confirmés par les laboratoires, les passages aux urgences, les hospitalisations et la situation internationale.
Saint-Martin: Entre fin novembre 2013 et le 15 juin 2014, le nombre de cas cliniquement évocateurs de chikungunya vus en médecine de ville est estimé à 3430 (Figure 1). Au cours de la deuxième semaine de juin 2014 (S2014-24), ce nombre est de 49 contre 29 la semaine précédente mais la tendance est globalement stable depuis 7 semaines.
Répartition spatiale des cas : Les cas incidents se concentrent à Marigot, quartier d’Orléans et Sandy Ground.
Conclusions pour Saint-Martin : Cette semaine une légère augmentation du nombre de cas cliniquement évocateurs est observée. Néanmoins, la circulation du virus reste modérée au cours des dernières semaines. Saint-Martin est en phase 2 du Psage : circulation virale modérée.