Sept jeunes militants ont démarré leur grève de la faim sur la place Al-Manara, au coeur de Ramallah (Cisjordanie), siège de l’Autorité palestinienne, selon leur entourage.
Inspirés par le soulèvement populaire en Egypte, plusieurs milliers de jeunes Palestiniens se sont regroupés ces dernières semaines sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter pour lancer des appels au “changement” et à l’unité politique des factions palestiniennes.
Ils ont récemment appelé à de grandes manifestations pour “la fin des divisions” le 15 mars à Gaza, en Cisjordanie, ainsi que dans les camps de réfugiés et devant les représentations diplomatiques palestiniennes à l’étranger.
Ces militants ont déjà organisé –avec plus ou moins de succès– plusieurs marches dans les grandes villes de Cisjordanie, à Ramallah, Naplouse et Hébron. Les tentatives de tenir de semblables rassemblements à Gaza ont été empêchées par le Hamas.
Le dirigeant Nabil Chaath a promis dimanche que les forces de sécurité palestiniennes n’interviendraient pas pour empêcher les manifestations mardi en Cisjordanie.
Le Fatah et le Hamas, le principal mouvement islamiste, sont à couteaux tirés depuis que ce dernier a pris le contrôle de Gaza après en avoir chassé les forces loyales au président Mahmoud Abbas.