Pour mémoire, la Garde des sceaux avait procédé à l’installation d’un groupe de travail composé de parlementaires et de membres de la Chancellerie, chargés de dresser un bilan et de proposer des recommandations sur les problématiques des établissements pénitentiaires d’outre-mer. A l’origine, le groupe devait rendre ses travaux le 30 mai 2014.
Ses membres, des parlementaires de la majorité et de l’opposition, ainsi que des membres du la chancellerie, étaient chargés d’identifier les difficultés rencontrées dans les établissements de chaque territoire, mais aussi d’aborder les problématiques globales qui touchent les établissements pénitentiaires d’outre-mer, en tentant d’y apporter des réponses appropriées.
Le rendus des travaux du groupe devaient intégrer les axes suivants : la politique pénale, la population carcérale, l’activité et l’insertion, la santé, le fonctionnement des établissements et l’immobilier pénitentiaire, la coopération régionale, et la situation particulière des mineurs.
Composition du Groupe de travail Outre-Mer pénitentiaire :
Parlementaires :
Ministère de l’Outre-Mer :
Direction de l’administration pénitentaire :
Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG) :
Direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) :
Inspection générale des services judiciaires (IGSJ):
Agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ) :
Le rapport a été rendu ce mardi 08 juillet 2014
Composé de parlementaires de la majorité et de l’opposition, ainsi que de représentants de la chancellerie et du ministère de l’outre-mer, ce groupe avait pour mission d’identifier les difficultés rencontrées dans chaque territoire, mais aussi aborder les problématiques globales qui touchent les établissements pénitentiaires d’outre-mer, en tentant d’y apporter des réponses appropriées. En complément des deux missions spécifiques lancées en Nouvelle-Calédonie en 2012 et en Martinique en 2013, le groupe de travail a formulé 43 propositions concrètes en matière immobilière et de ressources humaines.
Le rapport remis à la Garde des sceaux et à la Ministre des Outre-mer souligne également la nécessité de développer les mesures d’aménagements de peine pour les personnes détenues, dont le taux est inférieur à la moyenne nationale, ainsi que la nécessité d’associer l’ensemble des acteurs de terrain et des collectivités territoriales aux dispositifs d’insertion sociale des personnes condamnées, tout en reconnaissant les spécificités ultramarines.
La Garde des sceaux a salué la qualité des recommandations émises et rappelé que celles-ci s’inscrivent pleinement dans la politique volontariste mise en œuvre dès son arrivée aux responsabilités pour faire évoluer la situation pénitentiaire en Outre-mer.
Sources : ministère de la Justice, ministère des Outre-mer