Ce point épidémiologique présente l’évolution temporo-spatiale de l’épidémie de chikungunya aux Antilles et en Guyane. Il se base essentiellement sur le suivi des cas cliniquement évocateurs estimés à partir des cas signalés par les réseaux de médecins sentinelles.
Il est publié une fois par mois en alternance avec un point épidémiologique complet présentant l’ensemble de la surveillance qui concerne aussi l’activité de SOS médecins, les cas confirmés par les laboratoires, les passages aux urgences, les hospitalisations et la situation internationale.
Saint-Martin
Durant les deux premières semaines de juillet, la tendance est stable, entre 50 et 60 consultations sont réalisées en médecine de ville (Figure 1). Ce nombre est stable depuis une dizaine de semaines environ. Depuis fin novembre 2013, le nombre cumulé de cas cliniquement évocateurs de chikungunya vus en consultation médicale de ville est estimé à 3660 ; 3 décès indirectement liés à l’infection ont été enregistrés parmi les patients hospitalisés avec une confirmation biologique.
Répartition spatiale des cas :
Les cas incidents semblent se concentrer à Marigot, quartier d’Orléans et Sandy Ground.
Conclusions pour Saint-Martin :
La circulation du virus reste modérée au cours des dernières semaines. La partie française de l’île de Saint-Martin est actuellement en phase 2 du Psage : transmission virale modérée.