Economie. La monumentale gifle infligée par la Chine et la Russie aux Etats-Unis
Le conflit ukrainien, la position des occidentaux, les sanctions contre la Russie… tout cela n’augurait rien de bon à l’échelle mondiale et un climat de guerre froide était à redouter. De nombreux médias, éclairés par les analyses de Peter Kœnig notamment, économiste et ancien membre de la Banque Mondial, ont déjà depuis le mois d’avril dernier assumé leur rôle de système d’alerte, car ce refroidissement risque fort de bouleverser à terme la face du monde et les grands équilibres posés depuis 1945.
Le risque pour l’occident est assez simple : la Russie se rapproche assiduement de la Chine pour pouvoir quitter le système hégémonique mondial piloté par le dollar au profit d’échanges qui seraient faits en monnaie locale. Ainsi les échanges commerciaux avec les partenaires des deux titans ne seraient plus influencés par le “pétro-dollar”.
Parallèlement, la Chine souhaite redonner toute sa puissance au commerce vers l’Europe, l’Allemagne notamment, en réinventant la route de la soie qui traverse largement la Russie.
Si l’on ajoute à cela le fait que la Chine est l’un des principaux propriétaires de la dette américaine… il n’y a que peu de doute à avoir quant à l’issue de ce conflit qui tait son nom et dont l’occident répugne à dévoiler aux citoyens la portée.
Si l’émergence du tandem devait être avéré, avec de plus une attraction forte à destination de l’Allemagne, la plupart des états devraient alors se poser la question de leur adhésion à ce nouveau modèle, le trio formant un vortex économique d’une telle puissance qu’il est peu probable que les mécaniques économiques actuelles y résistent.
L’analyse de Peter Kœnig est disponible sur le site de “The 4thD Media”.
De toutes façons, l’action de la Russie, encore ce matin avec la pénétration sur le sol Ukrainien d’environ 100 des 260 camions du convois “humanitaire” russe, témoigne largement du cynisme de Vladimir Poutine qui, au regard des grands desseins identifiés ci-avant, n’a que faire des sanctions occidentales et sais ne pas crainte une action militaire.