La politique du logement social du gouvernement s’inscrit dans un objectif partagé : celui de mieux et durablement loger nos concitoyens.
Les besoins en logements locatifs sociaux sont immenses : le déficit de logement dépasse le chiffre de 90.000.
L’ampleur des défis à relever justifiait que la grande priorité qu’a souhaité accorder le gouvernement à ce sujet trouve outre-mer une déclinaison adaptée.
La ministre des outre-mer, George Pau-Langevin, a indiqué les sept priorités de son « ambition pour l’habitat outre-mer ».
La ministre a détaillé les moyens que l’Etat entendait mobiliser pour lui donner corps.
Atteindre cet objectif suppose cependant que l’ensemble des partenaires de cette politique publique, au fondement du Pacte Républicain, fassent converger leur action sur le fondement de principes communs et d’engagements mutuels.
La ministre a souhaité que ces engagements soient forts et substantiels, et concernent les financeurs, les collectivités, les bailleurs : adaptation des financements, octroi des garanties, stratégies foncières et d’aménagement, maîtrise des coûts de construction et des loyers de sortie, transition énergétique… Elle a également rappelé l’attention qu’elle porterait à ce que l’aide consentie par la collectivité trouve comme contrepartie des engagements en faveur de l’emploi et de la formation des jeunes ultramarins.
Elle a invité ces partenaires à formaliser leurs engagements aux côtés de l’Etat dans un plan pluriannuel pour le logement outre-mer, qui devra être conclu avant la fin de l’année.
Une concertation locale permettra ensuite, sous l’égide des préfets, d’en adapter les termes et les conditions de mise en oeuvre au plus près des réalités de chaque territoire.