“Gonzalo a son paroxysme”
Nous sommes dans l’œil.
L’envie irrationnelle est pourtant tellement irrésistible de voir se qu’il se passe dehors me pousse à ouvrir le volet qui donne sur ma terrasse et sur le jardin intérieur .
C’est subjuguant, pas une brise d’air , pas une seule goutte de pluie , pas une seule présence animale ou humaine , juste une atmosthpère qui n’existe nul part ailleurs que dans cet œil et un silence accompagné du grondement du tonnerre. Sans parler de l’obscurité saccadée par les éclairs. Les minutes qui s’écoulent sont interminables, je reste, là, simplement scotchée.
En l’espace de quelques secondes, le ciel devient rouge, puis un bruit lointain et sourd arrive d’en face, je comprends que le mur de l’œil approche. Je suis impuissante face a ce spectacle. Je sens littéralement un mur puissant d’eau et de vent condensés arriver. Je prends conscience que je dois me replier derrière mon volet, évidement la curiosité étant plus forte que la raison, je laisse un espace pour pouvoir profiter encore une dernière seconde de cet événement unique.
Nous voilà repartis de plus belle, les arbres se plient sous la force du vent. “Ooooooh putain !!!!!!!!” Ces vents sont tellement puissants et désorganisés qu’ils créent un bruit sourd quasi insupportable pour nos tympans. Je ne suis que spectatrices face aux lois de la nature … “Mon jardin ” .
C’est bon, j’en ai assez vu …. Je rentre au chaud et je laisse là Gonzalo décider du sort de st Martin. Nous sommes privés d’eau, d’électricité et de réseau .
Je me mets à l’abris sous la couette (comme si elle allait me protéger ! Ahah ). Le vent passe si fort a travers les volets que mon appartement devient une espèce de caisse de raisonnance.
Vont s’en suivre plusieurs heures de bruits d’impacts qui resteront inexpliqués, les alarmes de voitures qui se mettent en route etc.
Rendez vous demain matin pour la constatation des dégâts ….. .
N.V