“Putain on est mort!”, a hurlé l’un des trois pilotes du vol AF 447 peu avant que ce dernier ne s’écrase en mer, le 31 mai 2009.
“Putain on est mort!”. C’est le cri de détresse lancé par l’un des trois pilotes du vol AF447 d’Air France peu avant que son avion ne s’écrase en mer, le 31 mai 2009, tuant ses 228 passagers. Davantage de détails concernant les derniers instants de l’Airbus A330-200 qui reliait Rio de Janeiro à Paris ont émergé d’une nouvelle investigation. Révélés dans l’édition d’octobre du magazine Vanity Fair, ils soulèvent des questions terrifiantes sur la sécurité des passagers et la “culture” des pilotes Air France.
Des extrais des conversations entre les trois pilotes prouvent que l’un d’entre eux dormait quand l’avion a été pris en difficulté dans une tempête tropicale. Le deuxième copilote, le plus jeune et le moins expérimenté des trois hommes, était seul aux manettes.
L’investigateur en chef Alain Bouillard est cité : “Si le capitaine avait tenu sa position à travers la zone de convergence tropicale, cela aurait retardé son sommeil de pas plus de 15 minutes et, en raison de son expérience, peut-être que l’histoire aurait fini différemment”. “Mais je ne crois pas que ce soit la fatigue qui l’ait poussé à partir. C’était plus une attitude de client, qui fait partie de la culture des pilotes d’Air France.” “Et partir n’était pas contre les règles. Toutefois, cela est surprenant”, déclare-t-il.
Jusqu’à présent, on savait déjà que le commandant en chef dormait pour se remettre d’une nuit agitée à Rio en compagnie de sa petite amie, une hôtesse et chanteuse d’opéra qui se trouvait également dans le vol maudit. “Je n’ai pas assez dormi la nuit dernière. Une heure, ça n’est pas assez”, avait-il déclaré juste avant d’aller dormir. Se référant “à la cabine de sieste, une (…) lire la suite sur Atlantico