Rien de très surprenant en la matière puisque l’on se doutait bien qu’après Gonzalo, les assureurs seraient pris d’assaut par des assurés convaincus de l’être.
Dans les faits, les choses semblent quelque peu plus complexes, comme chaque fois qu’il s’agit de soutirer d’un contrat auquel on abonde mais dont on ne lit que les grandes lignes la substantifique moelle qui permettrait de se renflouer.
En coulisse, de véritables bras de fer s’engagent dans les bureaux feutrés des agents d’assurance…
Les sinistrés se mobilisent donc, surtout les gens de mer qui pour certains ont tout perdu :
GONZALO AVIS AUX BATEAUX SINISTRES
Les assureurs étudient déjà l’éventualité de ne pas payer si le niveau de préparation n’est pas conforme aux dispositions contractuelles : voiles et biminis démontées annexes retirées ammares triplées défenses et pneus en nombre, 2 ancres, etc. Tout ce qui aurait pu occasionner une prise au vent sera utilisé pour ne pas prendre en charge vos avaries.
Le niveau de préparation est directement dependant du temps que les marins ont eu entre l’annonce officielle de l’alerte et la survenance de l’ouragan. pour exemple une voile de 75m² et 130 kg necessite une demi journee par un homme seul.
Tous les usagers sont invités a se mutualiser pour regrouper leurs informations sur les délais réels au regard de l’alerte, diffusion, prévisions, relevés des forces de vents, horaires etc…
Un peu de solidarité pourra aider…
faites tourner svp et avisez vos connaissances dans la détresse
En attendant l’arrêté relatif à l’état de catastrophe naturelle ou non, quelques vies resteront suspendues à la solidarité nationale et régionale garantie par madame la Ministre des Outremer.
Pour ce qui est des méandres de cet état de CAT NAT, Libération y a consacré un papier très clair, qui explique parfaitement à quel point tout cela est flou.