Du 17 au 21 novembre, à l’appel de la conférence des bâtonniers et du conseil national des barreaux, la France et ses outre-mer risquent de vivre de très lourdes perturbations au sein des tribunaux.
Pourquoi ? Parce que les avocats, ou tout le moins une bonne partie d’entre eux, ont décidé de s’organiser pour réagir au projet de loi relatif à la croissance et à l’activité d’Emmanuel Macron, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique.
La conférence des bâtonnier estime que “Le projet de loi Macron comporte des propositions dangereuses et incompatibles avec la profession d’avocat. Le projet de loi de la Chancellerie, communiqué quelques jours plus tard, est différent de celui de Bercy, mais il ne le remplace pas. Cela a pour conséquence de créer une situation totalement confuse. La mobilisation des barreaux dans l’unité doit donc rester totale. (…)
Les avocats des différents barreaux sont donc sollicités pour s’opposer à ce projet de loi et aux rapports sollicités par le gouvernement qui :
Vers quoi s’oriente-t-on si une majorité des 163 barreaux de France actée cette semaine d’action ?
Une grève paralysante de la machine juridictionnelle puisque les 163 barreaux sont appelés par la conférence des bâtonniers à s’exprimer sur la faisabilité d’une semaine d’action qui intègrerait la grève générale vis à vis :
A suivre…