Rapide parfois technique, cette spéciale en a surpris plus d’un.
A l’arrive de cette 5 eme étape à Antofagasta tout les superlatifs fusent: étape éprouvante, technique, très dure, difficile, longue, avec des pierres recouvertes de fech-fech qu’on ne voyait pas et qui ont occasionnée beaucoup de crevaisons.
C’était une punition, cette étape : j’ai détesté. J’en ai plein les bras, je n’ai plus de forces dans les mains, je suis à la limite. Il n’y a jamais de répit. Il faut être sur le qui-vive du début à la fin. Comme c’est hyper large, on peut aller très vite, et on saute sur des mines. Les suspensions ont beau travailler, les bras, les cuisses et le dos sont défaits.
Être à l’arrivée de cette spéciale intacte machine et pilote est un exploit.
Cette promenade qui n’était pas de santé s’est déroulée à l’intérieur du désert d’Atacama le long du Pacifique sous des températures avoisinant les 50°.
Pour Jean Christophe, la journée n’a pas fait exception, elle fut très difficile et malheureusement pour lui fatale à son Quad. En effet, après le passage du WP7 la chaine de transmission a littéralement explosé immobilisant définitivement sa machine au milieu du désert.
Vue l’étendue des dégâts Jean Christophe a très vite compris qu’une réparation provisoire était impossible et que l’aventure se terminait là sur cette piste caillouteuse du désert d’Atacama.
Jean Christophe Thamas se voit donc contraint a l’abandon, alors que sa condition physique en rapport à l’année dernière a ce niveau de la course était encore très bonne comparé a d’autres pilotes de la catégorie.
Suite à ce problème mécanique il ne pourra pas prendre le départde la 6 eme étape. Il a donc abandonné son Quad au camion balai et rejoint le bivouac avec un des hélicoptères de l’organisation.
Nous reviendrons demain sur les circonstances de cet abandon et sur l’immense déception qu’elle engendre au sein de toute l’équipe et notamment de Mickael le mécano qui a beaucoup travaillé ces dernières nuits sur le Quad.