Entre le 19 et le 25 janvier (semaine 4), le taux d’incidence des consultations pour syndromes grippaux est en très forte augmentation : 482 pour 100 000 consultations, soit près du double de la semaine précédente (semaine 3 : 246/100 000). L’ensemble de la métropole est concerné par la hausse de ces consultations.
La surveillance auprès des services de réanimation a permis d’identifier 223 cas graves, dont 16 décès, depuis le 1er novembre 2014. Parmi eux, la moitié des patients étaient âgés de 65 ans et plus et 89% présentaient un facteur de risque de complications ciblé par la vaccination : la majorité d’entre eux n’étaient pas vaccinés.
Les virus de type A(H3N2) représentent 62% des virus grippaux circulant actuellement en France. Cette souche est connue pour provoquer des complications chez les personnes à risque. L’adéquation entre les souches vaccinales et les souches circulantes n’est pas optimale.
Des mesures d’hygiène simples (limitation des contacts, hygiène des mains, se couvrir la bouche et le nez quand on tousse ou éternue, utiliser des mouchoirs en papier à usage unique) contribuent à limiter la transmission de la maladie de personne à personne. Pour autant, comme l’a rappelé la Direction Générale de la Santé (DGS) dans son communiqué du 23 janvier 2015, le vaccin reste le meilleur outil de prévention et les populations à risque sont encouragées à se faire vacciner, même en début de phase épidémique.