Dans l’enregistrement audio, on l’entend revenir et tenter d’ouvrir la porte, puis même d’essayer de la défoncer. A l’intérieur, l’autre pilote aux commandes de l’appareil ne répond pas :
“Le gars à l’extérieur a frappé doucement sur la porte mais il n’y a pas eu de réponse”, explique l’enquêteur militaire anonyme. Puis il a frappé plus fort, toujours sans réponse. “Une chose est sûre. A la toute fin du vol, l’autre pilote est seul et n’ouvre pas la porte”, ajoute la source du New York Times.
Que c’est il réellement passé dans l’Airbus avant le crash fatal ? L’enquête devra déterminer rapidement les circonstances qui ont emmené l’Airbus à s’écraser a pleine vitesse sur le flan de la montagne. Après de telles révélations, si elles se confirment, la question de l’attentat est évidement d’actualité même si cette hypothèse “n’est pas privilégiée” comme l’avaient indiqué mercredi matin les ministres de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et des Transports Ségolène Royal.
Des questions sans réponse:
Qui était le pilote seul présent aux commandes dans le cockpit ? Pourquoi celui-ci à verrouillé la porte ? Pourquoi n’a-t-il pas répondu aux appels de l’autre pilote ? “Si les pilotes n’ont pas empêché l’avion d’aller s’écraser contre les montagnes, c’est que soit ils étaient inconscients ou morts, soit ils ont décidé de mourir, soit on les a obligés à mourir” a résumé un expert, interrogé par l’AFP.
Le BEA a refusé de commenter ces informations. Les enquêteurs sont toujours à la recherche de la deuxième boîte noire, celle qui contient les données de vol.
16 nationalités touchées par le crash:
Les 144 passagers et six membres d’équipage étaient originaires d’une quinzaine de pays. Le décompte, mercredi soir, était le suivant. Au moins 72 Allemands, 51 Espagnols, 3 Britanniques, 3 Américains, 3 Argentins, 3 Kazakhs, 2 Colombiens, 2 Mexicains, 2 Vénézuéliens, 2 Australiens, 2 Japonais, 2 Marocains, 2 Iraniens, 1 Belge, 1 Danois, 1 Néerlandais.