Office de Tourisme – Après le débrayage du 03 mars, le piquet de grève du jour
Le 03 mars dernier, le personnel de l’Office de Tourisme de Saint-Martin décidait d’un débrayage symbolique pour attirer l’attention des médias naturellement mais surtout de la direction et de la présidence.
Une liste de revendications avait alors été présentée, revendications relevant autant des conditions de travail que de la capacité allouée au personnel pour mener à bien les missions dévolues à l’Office.
Ce matin, menées par leur représentant du personnel, Monsieur Emile Louisy, les salariés de l’EPIC Office de Tourisme de Saint-Martin décidaient d’une grève sur le tas considérant qu’à ce jour aucune avancée n’a été enregistrée.
L’ensemble des doléances reste le même et est synthétisé dans le courier joint.
Il apparait clairement lors des échanges avec les salariés qu’un “problème de communication” semble s’être installé avec la direction par interim comme avec la présidence. Les témoignages font état de décisions prises sans information du personnel, de fiche de poste trop floue ou de missions redondantes, d’un manque de matériel et de support pour assumer la promotion de la destination, de choix de management irrationnels, d’une relation à la Collectivité opaque, d’un manque de mise en valeur des réalisations de l’OT et d’une politique touristique en absence de vision.
Si la direction par interim, assumée par Mme Kate Richardson, était bien sur site, certes quelque peu à l’écart du personnel, ceux-ci déploraient l’absence de la Présidente, Mme Jeanne Rogers-Vanterpool sans doute retenue par le Conseil Territorial dont l’ordre du jour est assez consistant. Notons que la Direction n’a pas souhaité s’exprimer durant notre rencontre avec le personnel mais nous ne doutons que des informations nous parviendront ultérieurement.
Le mouvement du jour pourrait être reconduit jusqu’à ce qu’une rencontre constructive ait lieu avec la Présidente.
Néanmoins, si l’ensemble des affirmations du personnel s’avèrent être une réalité et dans la mesure où notre économie repose quasi-uniquement sur le tourisme, il serait assez légitime de s’inquiéter quelque peu du devenir de l’OT et de son efficience au regard des mouvements internes qui ne témoignent pas d’un engagement plein et entier au bénéfice du territoire.
