Le FN qui espérait conquérir entre 2 et 5 département n’en obtient au final aucun. Après avoir fait sensation au premier tour en remportant 25% des voix, le Front national ne parvient pas à transformer l’essai au grand soulagement des autres partis. Marine Le Pen a dénoncé la “campagne amère” et le “mépris de classe” du Premier ministre dont elle n’a pas demandé la démission car, dit-elle, “les petits politiciens médiocres s’accrochent”.
L’UMP en tête :
Dans son cours discours, Nicolas Sarkozy n’a pas boudé son plaisir. Il est apparu sous les vivats des militants venus par dizaines au siège de l’UMP célébrer la victoire de la droite aux élections départementales.
Le président de l’UMP juge que “le désaveu à l’égard du pouvoir est sans appel” à l’issue de ce second tour. “L’espoir renaît pour la France”, assure-t-il.
A gauche c’est la claque :
La gauche prend une claque prévisible et ce sont 25 départements qui basculent de gauche à droite. Depuis Matignon, Manuel Valls a rapidement reconnu une victoire “incontestable” de la droite républicaine et le “net recul” d’une gauche “trop dispersée”.
L’abstention a atteint 49,8% à 51%, selon les instituts de sondages, soit un niveau proche de celui du 1er tour, et nettement inférieur à celui des cantonales de 2011 (55,29% au second tour).