Que signifie ce zèle tous azimuts pour la coopération ?
Même le dollar et l’euros semblent avoir signé un accord de parité de façon à ce que les grands équilibres locaux puissent retrouver un horizon commun.
Le hasard n’ayant généralement que peu de place dans ce type d’actualité et surtout dans sa fréquence, nous nous sommes autorisés à quelques rapprochements et prises de contact auprès de ceux dont nous connaissons tous les noms mais qui appartiennent à la strate dite “underground”, celle qui pourtant dicte au destin de Saint-Martin de longue date mais a quitté l’avant scène. Et, comme nous le pressentions, il semble bien qu’au delà d’une réforme, refonte ou d’un toilettage du traité du Mont des Accords de 1648, ce soit bien un rapprochement bien plus profond qui se prépare pour Sint Maarten et Saint-Martin avec la naissance d’une nouvelle entité bien plus cohérente historiquement qui engloberait les deux parties de l’île, chacune des nations y voyant le doux moyen d’économies substantielles (qui a dit CAF, RSA ?).
Naturellement, cela ne va pas sans de lourds et profonds changements puisqu’il faudra par exemple harmoniser nos deux statuts européens, RUP pour Saint-Martin et PTOM pour Sint Maarten. Mais il semblerait, et cela devrait faire plaisir à certains élus locaux qui en ont fait leur cheval de bataille, qu’en termes calendaires sur le sujet une consultation populaire soit d’ores et déjà planifiée côté français pour le 01 avril 2016.
En marge, la SEMSAMAR n’est-elle pas en train de préparer son redéploiement sur un axe transfrontalier Saint-Martin/Sint Maarten ?
Naturellement, et en fonction des résultats de cette consultation dont on devine qu’elle animera des débats intenses sur fond de promesse d’une indépendance accrue, un peu comme en 2003, le rapprochement du Sud et du Nord de l’île passera par une multiplication des rencontres quadripartites jusqu’à semble-t-il qu’un referendum commun au deux parties de l’île vienne fixer leur appartenance commune à la France ou au Royaume des Pays Bas ou encore leur destin indépendant. Ce referendum binational pourrait avoir lieu dès le début du mois d’avril 2018 ce qui pourrait remettre en question la pertinence d’élections côté français en 2017 et faire voler en éclat quelques espoirs de siégeants ou d’aspirants au sièges qu’ils soient locaux ou nationaux.
D’ici là et même si ces indiscrétions nous ont été transmises par une source que nous qualifierons de “gros poisson”, il y a fort à parier que les institutions locales et nationales elles, le noient (le poisson).