TEPSCan et Cyclotron en Guadeloupe, un “grain de sable” dans les rouages de la faisabilité
A chacun d’en juger…
Alors que plus de 25.000 signatures s’additionnent, depuis le 4 juin 2014, au bas de la pétition citoyenne “La Guadeloupe a besoin d’un TEPSCan et d’un cyclotron”.
Alors que la Conférence régionale de santé et de l’autonomie de la Guadeloupe s’est prononcée favorablement et à l’unanimité, le 31 octobre 2014, pour que le Schéma régional d’organisation sanitaire (SROS) de la Guadeloupe soit modifié en y incluant un cyclotron en complément du TEPSCan déjà prévu dans le …Schéma régional d’organisation des soins 2012-2016.
Alors que le Conseil régional de la Guadeloupe s’est prononcé, à l’unanimité le 23 septembre 2014, pour l’attribution d’une enveloppe budgétaire de 8 millions d’euros destinée à l’acquisition d’un TEPScan et d’un cyclotron et à la construction du Centre d’imagerie moléculaire de la Guadeloupe (CimGua).
Alors qu’un appel d’offres a été lancé, le 30 janvier 2015, “en vue de l’attribution du marché de conception et de réalisation du Centre d’imagerie moléculaire de la Guadeloupe (CimGua)”, équipé de son cyclotron et de son TEPScan.
Alors que le ministère de la Santé tarde et tergiverse encore pour délivrer l’ultime feu vert permettant la construction du Centre d’imagerie moléculaire de la Guadeloupe (CimGua, équipé de son cyclotron et de son TEPScan) sur un terrain offert par la Ville des Abymes.
Alors que plus de 1.300 guadeloupéens (et autant de martiniquais) meurent, chaque année, d’un cancer ou d’une atteinte cardiovasculaire, dans des territoires aux terres chlordéconées où l’absence d’un TEPscan et de son cyclotron constitue plus qu’un second crime.
Il y a cette lettre, adressée le 9 avril 2015 au ministre de la Santé (avec copie au Premier ministre), par un député de la Martinique…
A chacun, guadeloupéens et martiniquais, d’en juger…