La justice française valide le nom

Les Républicains ” pour remplacer l’UMP

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La justice française valide le nom ” Les Républicains ” pour remplacer l’UMP
Par Autre 26 Mai 2015 11:10

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La justice ayant refusé de se prononcer en urgence sur une demande d’interdiction, la voie s’est ouverte mardi pour le changement de nom voulu par l’ancien président Nicolas Sarkozy afin de refonder l’UMP, qui doit devenir samedi Les Républicains.

Le tribunal de grande instance de Paris, saisi en référé par quatre partis ou associations de gauche et 143 particuliers, a en effet estimé que le “trouble manifestement illicite” et le “dommage imminent” invoqués par les plaignants n’étaient pas démontrés, renvoyant l’affaire à une éventuelle saisine d’un juge du fond.

Pour le tribunal, les arguments échangés “relèvent du débat public” et les plaignants ne démontrent pas de “trouble personnel et direct”.

Nicolas Sarkozy ironise : “ Nous sommes quand même dans un pays où la gauche cherche à fixer le nom du parti d’opposition. C’est notamment la fédération des élus socialistes qui a fait le recours devant la justice ”, a affirmé Nicolas Sarkozy, devant les députés UMP réunis comme chaque mardi avant les questions au gouvernement.
“ Le référé sur le nom du parti (Les Républicains) est invraisemblable. Le parti de François Bayrou s’appelle bien le Mouvement des démocrates (Modem)… Pourtant on ne reproche rien à M. Bayrou », de même selon lui « de Gaulle avait créé le Rassemblement du Peuple français (RPF). Cela n’empêchait pas les gens de se sentir profondément français même s’ils n’étaient pas adhérents du parti du Général ”.
“ Nous gèrerons cela du mieux possible, nous ne sommes pas à l’abri d’une bonne surprise ”, a également affirmé le chef de l’Etat, selon des participants.

Vers un probable appel : Peu auparavant, le tribunal des référés de Paris avait rejeté une demande des avocats de l’UMP, contestant la légalité-même de cette action en justice. La justice a estimé que cette demande était insuffisamment étayée. Les avocats avaient ainsi déposé une QPC au motif que la procédure violerait l’article 4 de la Loi fondamentale disposant que les partis politiques “ se forment et exercent leur activité librement ”.

Sources: Agences

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