Voilà, c’est sur ce fond de colonialisme moderne et avec un ton belliqueux que le Soualiga Grassroots Movement se fait fort de définir qui peut prétendre à une reconnaissance de sa saint-martinitude… ou non. Et les critères sont clairs, précis, sans détours, entre autres déistes ou relevant d’un droit du sang absent des codes de la République :
Le mouvement ne s’arrête naturellement pas là puisque le Soualiga Grassroots Movement a aussi un avis très arrêté dans les domaines de l’immigration et des manifestations publiques organisées par ceux qui ne seraient pas identifiés comme saint-martinois…
Ces idées, elles sont connues de toutes et tous, elles font le terreau du nationalisme et trouvent leur source pour ce qui concerne Saint-Martin dans ce redoutable sentiment d’invasion vécu depuis 1963 : aucun territoire au monde n’a subi une augmentation de la pression démographique comme l’a vécu l’île de Saint-Martin entre cette date et les années 2000.
C’est aussi sur ce sentiment d’invasion qu’un autre mouvement devenu l’un des plus puissants partis de France cultive son succès… alors, même cause même combat ? La venue prochaine et annoncée de Marine Le Pen sera-t-elle saluée par le Soualiga Grassroots Mouvement ? Le mouvement sera-t-il organisé et suffisamment populaire pour devenir Parti à l’approche de 2017 ?