29ème marathon de l’année pour David Redor – Le « Mad Marathon » de Waitsfield dans le Vermont : une course qui porte vraiment bien son nom !
Après avoir passé la nuit de vendredi bloqué à l’aéroport de Cincinnati car tous les vols étaient annulés pour cause de mauvais temps sur la côte Est, avoir eu le vol du samedi matin encore annulé, avoir été sur liste d’attente, et avoir réussi à prendre le dernier siège sur les deux derniers vols, j’arrive enfin à Burlington et donc dans le Vermont où je dois courir mon 29ème marathon de l’année, le « Mad Marathon » de Waitsfield.
Je récupère ma voiture de location, file à ma chambre où je prends un paquet d’Immun’Âge® et dors 15 heures d’affilée ! Je me réveille vers 3h30 soit une heure avant le réveil ce qui me permet de prendre mon temps pour un bon petit déjeuner quelques minutes après avoir pris mes trois paquets d’Immun’Âge®, ce que je fais toujours avant une course.
Il fait frais et il pleut ce matin. Je décide malgré tout de m’habiller léger car la météo annonce une température correcte. Je prends un coupe-vent/pluie tout en espérant que la pluie va s’arrêter. Le départ se situe à une soixantaine de kilomètres d’ici et je m’y rends en 45 minutes. La pluie s’est arrêtée sur le trajet, mais, à l’approche du départ, elle repart de plus belle, et c’est le déluge qui m’accueille à Waitsfield, très joli petit village du Vermont où le temps semble s’être arrêté.
J’attends un bon quart d’heure dans la voiture avant que la pluie ne diminue. Je vais retirer mon sac et mon dossard, et reviens à la voiture pour les derniers préparatifs. La pluie vient juste de s’arrêter et les conditions sont maintenant optimales. Je regarde le ciel qui n’est pas trop menaçant même si les nuages sont très bas et je décide de ne pas prendre mon coupe-vent/pluie. Je me rends sur la ligne de départ, l’hymne national est chanté puis à 7h, c’est le départ. Il y a un peu de coureurs mais tout le monde est mélangé : marathoniens, relayeurs et semi-marathoniens.
Nous démarrons sur la route principale, puis tournons à droite pour passer sur un joli un pont de bois et nous retrouver dans la vallée de la Mad River. Au 2ème km, une côte très longue et très raide se présente. Je décide néanmoins de la courir en petites foulées. Ça commence très fort. Une légère descente, un peu de plat et de nouveau une côte très raide sur presque 2 km que je cours également : tout ça est un peu « too much » pour un parcours de marathon. J’arrive au 5ème km en 31 min. Ensuite nous attaquons une descente aussi raide que la montée, le rythme s’accélère.
Nous arrivons dans la vallée : les paysages sont très beaux, tout est très vert et les fermes et propriétés sont énormes et parfaitement entretenues, c’est très agréable. Les nuages sont de plus en plus bas, mais il ne peut pas. Une fine bruine tombe de temps en temps mais rien de gênant. J’arrive au 10ème km en 1h pile. Un petit tour dans la vallée puis nous faisons demi-tour ce qui veut dire que nous allons remonter cette grande descente. Ce coup-ci, je marcherai les parties les plus raides comme je le ferai pour le reste de la course car je ne suis pas au bout de mes surprises ! Le rythme a donc ralenti légèrement avec cette côte et je passe les 15 km en 1h35min : rien de grave pour l’instant. Je reçois beaucoup d’encouragements et de félicitations aujourd’hui, et plusieurs coureurs viennent discuter avec moi ce qui est très sympathique. Entre le 16ème et le 20ème km nous allons enchaîner des descentes raides et des côtes encore plus raides : moi j’appelle ça des murs, et nous les marcherons tous en grande partie car les courir ne servirait à rien à part tuer la machine.
J’arrive au 20ème km en 2h13mn et le semi est bouclé en 2h20mn. Nous arrivons sur un morceau de plat et j’espère maintenant que la deuxième partie sera plus facile que la première ce qui me permettra de relancer pour refaire un peu le retard pris. Hélas ! Cela ne sera pas le cas car nous allons encore monter du 21ème au 28ème km non-stop avec deux énormes murs ! Je trouve ça ridicule car personne ne les courra. Une pluie légère se met à tomber mais rien de grave pour l’instant. Bref il faut avancer, j’arrive au 25ème km en 2h51mn. La pluie s’intensifie et au 28ème nous courons sous une pluie battante.
Les 30 km sont atteints en 3h33mn. Nous amorçons notre retour à compter du 32ème km et cela devrait aller mieux car nous reprenons la même route qu’à l’aller, donc tout ce que nous avons monté devrait logiquement se transformer en descente. La pluie s’arrête mais je ne vois pas les descentes arriver. J’arrive au 35ème en 4h16mn. Un déluge nous tombe sur la tête et le parcours reste toujours aussi difficile. Au 38ème km un ravitaillement propose une bière que je prendrai avec plaisir sous des trombes d’eau. La pluie diminue fortement après le 39ème km et voilà enfin quelques descentes mais qui font mal car elles sont vraiment raides et en fin de course ça tire dans les jambes.
Le 40ème km est atteint en 4h56min et nous arrivons dans la rue principale qui mène vers l’arrivée. Une dernière côte, une ligne droite et c’est la ligne d’arrivée franchie sous une pluie légère en 5h15min57s.
Je récupère ma médaille, me ravitaille car j’ai un peu faim, bois une bonne bière locale puis je rentre me reposer car je pars demain matin pour l’Alaska et le voyage s’annonce long : 14 heures avec 4 heures de décalage horaire. Je prends à nouveau trois paquets d’Immun’Âge® et ce dans l’heure qui suit la course. Comme d’habitude ! Cela m’aidera à récupérer plus vite !
Cette course porte donc vraiment bien son nom « Mad marathon », le marathon fou. Je trouve le nombre des montées ainsi que leur longueur et leur raideur trop importants pour un marathon. La ballade était cependant magnifique, la nature verte et la campagne superbe, et, sous un soleil radieux, cela doit être vraiment splendide.
Rendez-vous donc dimanche prochain au bout du monde avec les saumons d’Alaska ! Bonne semaine à tous.
David