34ème marathon de l’année pour David Redor ! Le Marathon d’Hurley : belle balade dans les forêts et le long des lacs du Wisconsin.
Bienvenue à Hurley, petite ville située dans le nord du Wisconsin près du lac Supérieur.
Après une nuit assez courte car j’ai eu du mal à m’endormir, je me réveille à cinq heures un peu fatigué. Trois petits sachets d’Immun’Âge® comme d’habitude, un petit déjeuner et je m’apprête. Je me rends dans le centre d’Hurley où un bus va nous emmener sur la ligne de départ. Arrivé sur place, je salue quelques coureurs que j’ai déjà croisés en cours d’année et discute avec eux. Après vingt minutes de trajet, nous arrivons sur l’aire de départ. Il y a un brouillard à couper au couteau et un taux d’humidité énorme. Je me mets à l’abri car le brouillard est si épais qu’il mouille nos vêtements.
7h30 : le départ est donné. Nous partons avec les relayeurs. Nous sommes plus d’une centaine en tout. La visibilité est très réduite et nous nous retrouvons trempés en moins d’un kilomètre. Je pars sur un petit rythme. Ce sera balade aujourd’hui car je veux m’économiser en vue de Pikes Peak dans le Colorado la semaine prochaine. Je passe le 5ème km en 30 minutes. Le parcours est vallonné et agréable car nous courons sur des routes où il n’y a personne, à travers les forêts et le long des lacs de la région. J’arrive aux 10 km en 1h03min et au 15km en 1h38min sans me fatiguer. Le brouillard se disperse peu à peu et nous allons maintenant profiter un peu plus des paysages même si le plafond reste très bas. Les 20km sont atteints en 2h14min et le semi-marathon bouclé en 2h21min.
La course n’est pas si simple que ça car il y a quand même quelques bonnes montées mais cela reste raisonnable. L’ambiance se situe surtout dans les petits villages que nous traversons où la population est très accueillante. Je fais quelques poses photos car la nature est vraiment très belle ici. J’arrive au 25ème km en 2h52min toujours sur mon petit rythme. Au 28ème km il se met à pleuvoir. C’est le moment qu’ont choisi des locaux pour nous proposer une bonne bière que j’accepterai avec plaisir et j’arriverai au 30ème km en 3h34min.
Malgré le temps un peu capricieux et l’impressionnant taux d’humidité, le parcours est jusqu’ici très nature et très agréable mais, à partir du 34ème km, nous allons courir jusqu’à l’arrivée sur la route nationale face aux voitures, séparés par de simples cônes. Ce sera pour moi la partie la moins intéressante et aussi la plus dangereuse de la course. J’arrive au 35ème km en 4h18min. Il s’est arrêté de pleuvoir, mais mon attention est maintenant dirigée vers les voitures qui arrivent face à nous car je n’aime vraiment pas ça.
Bientôt l’arrivée… Je passe le 40ème km en 5h00 pile. Je vois dans ma ligne de mire que deux coureurs qui m’ont doublé il y a maintenant quelques kilomètres sont en difficulté, et j’entrevois la possibilité de récupérer mes places perdues. Je décide donc de relancer franchement. Dans la dernière grande montée avant l’arrivée, je les repasserai sans qu’ils puissent revenir sur moi car je finirai en accélérant et passerai la ligne d’arrivée en 5h19min.
Je récupère ma médaille et mon T-shirt de finisher et me ravitaille. Je discute un bon moment avec des locaux autour d’une bonne bière mais ne m’attarde pas trop. Je dois en effet repartir ce soir, faire quatre heures de route jusqu’à Minneapolis, dans le Minnesota, et prendre l’avion pour Denver à 5 h car je veux être dans le Colorado et en altitude le plus tôt possible pour m’acclimater.
La semaine prochaine, je serai donc à Pikes Peak. Cette course constituera l’apogée de ce challenge car elle est la référence mondiale des marathons en côte (et descente) avec 4 800 m de dénivelé (positif et négatif cumulés), 800 coureurs sélectionnés et 10 heures maximum pour finir la course. Ce ne sera pas simple, mais je suis confiant après ma troisième place sur les deux marathons dans les montagnes du Montana au mois de juillet. Je vous donne donc rendez-vous dimanche prochain pour une course au sommet ! Bonne semaine à tous.
David