Réflexions sur le destin du monde – DOSSIER 9/11/2001

F.L
Par F.L 26 Sep 2010 21:00

Réflexions sur le destin du monde – DOSSIER 9/11/2001

Le 11 septembre 2001

« Les attentats du 11 septembre 2001 à New York, Washington et en Pennsylvanie ont provoqué une accélération dramatique du processus de reféodalisation. Ils ont été l’occasion pour les nouveaux despotes de s’approprier le monde. De s’emparer sans partage des ressources nécessaires au bonheur de l’humanité. De détruire la démocratie. »

C’est ainsi que Jean Ziegler analyse les conséquences du 11 septembre sur la marche du monde, et à la question de savoir « qui a profité du crime ?», il ne fait aucun doute que la réponse est, en premier lieu, à l’oligarchie américaine détentrice des pouvoirs pétroliers et militaro-industriels, entraînant dans son sillage le complexe économico-industriel tout entier dans une vague d’expansion sans précédent. Pour autant, peut-on accuser ces bénéficiaires d’avoir été les commanditaires secrets du onze septembre ? Pour répondre à cette question, il est nécessaire de revenir sur les attentats. Ce dossier présenté ci-après sur les évènements du onze septembre est le fruit de la compilation de nombreuses enquêtes menées par des journalistes et des hommes de toutes nationalités et de tous horizons dont la probité n’est pas à remettre en cause. Il est de surcroît important de mentionner que parmi ces enquêteurs figurent à présent des américains, que le patriotisme écarta de façon compréhensible des mouvements d’investigation de la première heure. Par conséquent, cinq ans après les évènements, on ne peut plus affirmer avec légèreté que les journalistes étrangers ayant remis en question la version officielle des faits allégués par Washington aient seulement voulu exercer leur pouvoir de nuisance contre la nation américaine et ce qu’elle représente. David Ray Griffin, Craig Unger ou Jimmy Walter (Note 1), qu’on ne peut accuser d’amateurisme ou d’antiaméricanisme, n’ont à présent aucune répugnance à évoquer les travaux de Thierry Meyssan (Note 2) concernant l’attaque sur le Pentagone ou à souligner en rouge les lacunes du rapport officiel. Par ce mouvement, nous assistons à une phase importante de réappropriation du dossier par les américains eux-mêmes, et c’est là un signe positif.

Etant donné le format réduit des pages consacrées ici à ce dossier, il est utile de préciser qu’il n’a pas la vocation d’être exhaustif mais seulement de montrer le nombre considérable d’anomalies existant dans la version de l’attentat donnée par l’administration américaine, y compris dans le rapport officiel de la commission d’enquête Kean-Zelikow. Et d’en tirer alors quelques conclusions.

Un mot à propos de la commission d’enquête officielle sur le 11 septembre

La commission officielle, présidée par Thomas Kean dont les liens avec la compagnie pétrolière saoudienne Delta Oil détaillés infra doivent soulever une légitime suspicion, a été dirigée opérationnellement par Philip Zelikow, ancien directeur du groupe de stratégie Aspen avec Condoleezza Rice, Dick Cheyney, Paul Wolfowitz. Zelikow a été membre du conseil national de sécurité lors de la première administration Bush, et a co-écrit un livre avec Condoleezza Rice. Les liens qu’entretenaient Thomas Kean et Philip Zelikow avec la Maison Blanche tournent en ridicule l’idée fondatrice, et volontairement médiatisée, d’indépendance de la commission.

Les pirates de l’air

La commission officielle, dans son rapport final, reprend sans se poser de question la liste des dix neuf noms des pirates fournie par le FBI, alors qu’on a très rapidement su qu’au moins six de ces identités étaient fausses puisque leurs légitimes propriétaires, toujours vivants, se sont fait connaître auprès de leurs ambassades et que l’information a été reprise par tous les journaux. Deux jours après l’attentat, on savait déjà que deux des personnes figurant sur les listes américaines n’étaient pas présentes dans les avions. Le prince Abdullah ben Abdul Aziz, commandant adjoint de la garde nationale saoudienne a souligné que « beaucoup de personnes innocentes, surtout des saoudiens, ont été mises en cause. Puis il s’est avéré qu’elles étaient innocentes. Beaucoup des soi-disant kamikazes sont vivants, ici et ailleurs ».
Effectivement, les vraies personnes se sont fait connaître, ulcérées et choquées qu’on pu les avoir traitées de terroristes et déclarées mortes. Plus grave, la commission a voulu ignorer que rien n’établit que les dix neufs supposés pirates sont véritablement montés à bord des appareils. En effet, les manifestes des vols qui ont été publiés ne comportaient aucun nom arabe :

Vol American Airlines 77 (Pentagone) : Aucun pilote n’est mentionné à bord. 64 victimes soi disant, or la liste officielle n’en recense que 56 et aucun des terroristes.

Vol United Airlines 175 (tour WTC sud) : 65 personnes à bord soi disant. On ne recense que 56 victimes, sans aucun des 5 terroristes.

– Vol American Airlines 11 (tour WTC nord) : 92 passagers, or la liste officielle ne mentionne que 76 noms sans aucun des pirates.
L’absence sur ces listes des compagnies aériennes des pirates de l’air et de toute identité se rapportant à eux est inexplicable. Les journalistes ayant tenté de se procurer les listes de passagers auprès des compagnies aériennes pour vérifier ce point, se les ont vus refusées. Cette question n’a pas été débattue lors de l’enquête de la commission qui a pris pour acquis la véracité des allégations gouvernementales.

Mohammed Atta

Le journaliste d’investigation Daniel Hopsicker a rapporté les preuves que Mohammed Atta vivait en Floride avec une prostituée, abusait de drogues et d’alcool et mangeait du porc. Ce qui cadre avec les informations fournies par le Wall Street Journal selon lesquelles Atta et plusieurs pirates ont à plusieurs reprises fréquenté des cabarets de danseuses nues, en Floride et à Las Vegas, et dépensé des centaines de dollars. Alors pourquoi le rapport de la commission présente-t-il Atta et ses coreligionnaires comme de pieux musulmans ?
Andreas Von Bülow, ancien ministre allemand, lors d’une interview accordée au journal Tagesspiegel de Berlin, a soulevé un point intéressant à propos de l’arrivée de Atta à New York par un vol en correspondance : « Si Atta était l’homme clé de l’opération, il est curieux qu’il ait pris le risque de prendre un avion pour Boston. Si son avion avait eu quelques minutes de retard, il n’aurait pu être présent dans l’avion qui a été détourné. Pourquoi un terroriste averti aurait-il fait cela ? On peut consulter CNN pour savoir qu’aucun des noms des pirates ne figurait sur la liste des passagers. Aucun pirate n’a suivi les quatre procédures d’enregistrement ».
La commission d’enquête officielle a surtout œuvré pour qu’aucune recherche sur la personnalité exacte des pirates et leur parcours ne soit diligentée.

L’effondrement des tours

L’incendie du kérosène
Les incendies des tours ont été reconnus de faible intensité. Les boules de feu survenant lors des percussions des avions contre les tours signifiaient que la majorité du carburant avait pris feu à l’extérieur. A masse égale, le kérosène qui alimente les réacteurs d’avions possède intrinsèquement une puissance explosive dix fois supérieure à celle du TNT, le plus puissant explosif classique connu. Cependant, pour que cette puissance se manifeste, il faut que le carburant dispose d’un oxydant en quantité suffisante pour assurer un mélange détonant. Ce ne fut pas le cas lors des attaques aériennes menées contre les tours du World Trade Center et du Pentagone, ou seule une infime partie du kérosène explosa véritablement, le reste s’enflammant et brûlant à l’intérieur des bâtiments.
Grossièrement, les tours jumelles étaient construites autour d’un puits carré en béton enserrant une structure métallique et supportant les planchers accrochés à cette colonne vertébrale. La thèse répandue suppose que le kérosène enflammé ait pu ruisseler à l’intérieur de cette colonne et affaibli les poutres en métal, causant l’implosion finale. Mais le feu à l’intérieur des tours, incapable de briser les vitres des étages supérieurs et inférieurs ou d’embraser les papiers ou le plastique, n’aurait jamais pu être en mesure de fondre les structures en acier, même si la totalité du carburant des avions l’avait alimenté, car les feux d’hydrocarbure ne peuvent atteindre dans le meilleur des cas qu’une température de 900 degrés alors que l’acier fond à 1500 degrés. Le président de Controlled Demolition Inc interrogé aux fins d’expertise des débris, aurait évoqué la combustion de masses de papiers, de réservoirs de fuel et de tapis entreposés dans la base du bâtiment pour expliquer la force de l’incendie. En admettant l’apport de chaleur des matériaux enflammés, la chaleur dégagée n’aurait pu être suffisante pour fondre les structures en acier, ce que confirme un des architectes des World Trade Center qui a déclaré lors d’une interview télévisée en 1998 que les deux bâtiments étaient construits pour résister à 2000 degrés de chaleur. Lee Robertson, responsable de la statique des tours, a précisé « les bâtiments ont été conçus pour résister à l’impact d’un Boeing 747 qui peut contenir plus de kérosène que les avions de la mort », un avis repris et conforté par de nombreux ingénieurs qui assurent dans la revue Fire Engineering de janvier 2002, calculs à l’appui, que ces structures auraient pu résister longtemps au feu.
D’autre part, pour que le kérosène et le reste des matériaux brûlent aussi puissamment, un énorme apport d’oxygène – ou d’un autre oxydant – est impératif. Or, comment expliquer la présence de celui-ci dans des cages fermées, a priori sans appel d’air possible ? « On tombe sur un nouveau problème » analyse le physicien Jean-Pierre Petit qui se base sur les travaux d’Eric Hufschmid, auteur d’un ouvrage consacré au collapse des bâtiments du World Trade Center, intitulé Painful Question (Questions Douloureuses, Editions du Premier Amendement, 645 Pensylvania avenue, suite 100, Washington DC 20003). L’auteur déclare que ce mélange de kérosène et des papiers, tapis et autres combustibles qui auraient été censés être entreposés à la base du la cage de béton du bâtiment et dans les cages d’ascenseurs n’aurait pu produire qu’un mélange brûlant avec difficulté, faute d’un fort appel d’air indispensable pour entraîner leur embrasement.

Les effondrements

Examinons à présent la façon particulière dont les effondrements des tours se sont produits. L’analogie entre l’effondrement des deux tours nord et sud, de la tour numéro 7, et un effondrement dû à une « démolition contrôlée » est remarquable de similarité. Lorsque l’on place des explosifs en certains endroits d’un bâtiment pour l’effondrer sur lui-même, la structure s’écroule à la vitesse d’une chute libre, le béton se volatilise en poussière, il se produit des ondes de démolition qui résultent de la convergence d’ondes de petites explosions. C’est exactement ce à quoi nous avons assisté lors de l’attentat. De surcroît, des enregistrements sismiques ont bien mis en évidence des vibrations signifiant des explosions.
En effet, d’après les enregistrements sismographiques effectués par l’université de Colombia, dans un laboratoire situé à 37 kilomètres au nord de la ville de New York, la tour sud s’est effondrée à 9 h 59 minutes 4 secondes et son collapse s’est effectué en dix secondes. L’effondrement de la tour nord a duré huit secondes et s’est produit à 10 h 28 minutes et 31 secondes. Ces phénomènes ont provoqué des signaux de magnitude 2,1. Les impacts des avions, quant à eux, n’ont pas donné de signaux significatifs.
« En toute logique le signal le plus fort aurait dû être enregistré en fin d’implosion, quand toute la masse du bâtiment, littéralement en chute libre, aurait percuté le sol et créé un fort ébranlement. Or c’est exactement l’inverse qui a été constaté », assure Jean-Pierre Petit. Les enregistrements sismographiques mettent en évidence un pic très prononcé juste avant que ne s’amorce le phénomène d’effondrement des structures. Ces enregistrements ont été examinés par le sismologiste Thorne Lay, de l’université de Californie à Santa Cruz, pour qui les pics de brève durée évoquent une explosion. L’intensité de ce signal serait vingt fois plus élevée que l’ensemble du signal correspondant au collapse des bâtiments. Cette expertise est incompatible avec la thèse officielle d’une implosion due au ramollissement des éléments de la structure suite à la chaleur dégagée par l’incendie, phénomène qui ne se traduirait par aucun signal sismique particulier. Selon Arthur Lerner-Lam, directeur du Centre de Recherche sur les Phénomènes à Risque à l’université de Colombia, ce phénomène doit être élucidé et faire l’objet de recherches. Le renforcement du signal d’un ordre de grandeur appellerait un dégagement d’énergie cent fois plus fort.
Lorsqu’en 1993 un attentat dirigé contre le Wold Trade Center fut réalisé à l’aide d’un camion piégé, l’explosion ne produisit aucun signal sismographique parce qu’elle n’était pas couplé au sol. « En conséquence l’intensité du signal enregistré (le onze septembre) militerait en faveur d’une explosion transmise au sol par les éléments de structure métallique s’y enfonçant jusqu’à 23 mètres de profondeur » poursuit Jean-Pierre Petit qui rappelle qu’en dépit des dires de nombreux témoins qui ont fait état d’explosions dans les tours, les ingénieurs commissionnés par la FEMA n’ont pas procédé à des tests comparatifs allant dans le sens de l’hypothèse d’une explosion intentionnelle. Ceux-ci, précisant « qu’ils n’étaient pas métallurgistes », se sont surtout employés à faire disparaître rapidement les débris et à les revendre dans différents pays asiatiques.

Des explosions avant l’implosion

Il y a eu, effectivement, des explosions à l’intérieur des immeubles selon de nombreux témoins auditifs. Des pompiers, par exemple, affirment avoir entendu des explosions à la base des tours. Beaucoup d’autres témoins ont évoqué des explosions, y compris des journalistes. Un Allemand a affirmé sur la chaîne CNN avoir entendu plusieurs explosions, tandis qu’une journaliste a rapporté avoir observé du feu venant d’en bas avant l’effondrement des tours. Louie Cacchioli a dit le 24 septembre à un journaliste que lorsqu’il est monté pour la dernière fois, « une bombe a explosé ». Le journal American Free Press a rapporté le témoignage d’une personne ayant vu six éclairs et entendu des détonations dans la tour sud, avant que ses six piliers principaux ne s’écroulent. Des experts en explosif ont déclaré que de tels effondrements ne pouvaient en aucun cas se produire sans explosifs, et qu’il est extrêmement difficile de faire tomber un gratte-ciel sur lui-même parce qu’il a tendance à se coucher comme un arbre. Il faut disposer des explosifs à des endroits stratégiques pour que cela ne se produise pas et que le bâtiment implose sur lui-même. Le vice-président du New Mexico Institute of Mining and technology, Van Romero, qui étudie les effets des explosifs sur les structures artificielles, ne croit pas à la version officielle. « Il y avait bien des explosifs dans le bâtiment » affirme-t-il.
Rendant publique une analyse détaillée des attentats du 11 septembre 2001 à New York, Morgan Reynolds a déclaré, le 12 juin 2005 : « Si les trois grattes-ciels d’aciers du World Trade Center se sont bel et biens effondrés par une démolition contrôlée, alors l’hypothèse d’une conspiration interne et d’un attentat gouvernemental contre le peuple américain serait incontestable ». M. Reynolds est aujourd’hui professeur émérite d’économie à l’université A&M du Texas. Il était conseiller économique de George W. Bush, chargé de suivre le département du Travail, lors du premier mandat présidentiel. Il avait été par le passé directeur du Centre de Justice pénale du National Center for Policy Analysis de Dallas. « Il est impossible de nier l’existence du débat scientifique autour des causes réelles de l’effondrement des tours jumelles et de l’immeuble numéro 7. La thèse officielle se contredit elle-même. Seule une démolition professionnelle, contrôlée, peut rendre compte de tous les éléments d’enquêtes avérés, sur l’effondrement des trois buildings ».

La disparition des preuves

L’armature centrale des tours se composait de 47 colonnes en acier massif supportant le poids des tours beaucoup plus que l’armature extérieure. L’incendie, on l’a compris, ne peut expliquer la déficience de ces colonnes, et encore moins leur rupture. Or, et on touche là un point capital, l’acier des décombres, au lieu d’être stocké pour être examiné dans le cadre d’une procédure judiciaire, qui aurait pu notamment reconnaître les signes d’explosion causés par des explosifs laissant des points d’acier fondu, a été enlevé immédiatement et exporté illico vers des ferrailleurs coréen et chinois. Ainsi, la carcasse a été prestement éliminée, empêchant toute analyse ultérieure. Alors qu’une enquête officielle se profilait, la disparition programmée des éléments aussi essentiels pour l’enquête que les décombres des tours – et surtout les structures métalliques – s’apparente à un vol de preuves, et on est en droit de se demander dans quel but cela a-t-il été décidé.

Un tir de missile ?

Sur une image vidéo représentant l’un des avions juste avant l’impact sur l’une des Twin Towers, se distingue sur le fuselage un gros container externe comme peuvent en porter les avions militaires. La taille du container est assez importante puisqu’elle apparaît supérieure à celle des moteurs. Certains analystes qui ont étudié cette vidéo image par image ont évoqué la possibilité que l’avion ait tiré un missile juste avant le contact avec la façade. On aperçoit en effet une lueur qui pourrait s’interpréter comme un impact explosif. « Techniquement », nous dit Jean-Pierre Petit, « cette mise à feu à quelques mètres de la cible, après repérage par télémétrie ne poserait aucun problème ». Si ce n’est qu’il est difficilement imaginable qu’un avion civil doté d’un tel dispositif puisse se présenter incognito sur un aéroport et décoller sans éveiller de soupçons.

Pour accorder du crédit à cette thèse il faudrait imaginer que l’avion de ligne aurait été détourné, subtilisé par un avion identique militarisé, puis certainement détruit quelque part, au dessus de l’océan ou ailleurs. Ce scénario aurait pu se dérouler sans intervention humaine, c’est-à-dire sans pirates de l’air, par la simple programmation préalable des commandes de vol ou leur prise en main par télécommande. Quant à l’avion suicide, il aurait pu s’agir d’un drone entièrement vide de présence humaine. Quelles que soient les hypothèses émises afin d’expliquer les dégâts occasionnés dans les tours, il demeure éminemment suspect que les procès verbaux des radars de surveillance – qui pourraient éclairer le débat en apportant de nouveaux indices – aient été saisis et déclarés confidentiels pour une période d’au moins vingt ans.

Les avions kamikazes

Les professionnels de l’aviation confirment que peu de pilotes sont capables d’envisager une manœuvre de collision comme il nous a été donné de voir, extrêmement difficile à réaliser. De plus, les instructeurs américains ont témoigné que les capacités de pilote de Mohammed Atta étaient singulièrement pauvres. Quant à parachever une formation déficiente uniquement à partir d’un simulateur de vol, les pilotes de ligne savent que cela n’est pas réalisable. Alors, comment expliquer cet exploit réitéré deux fois sur les tours ? Une explication est l’utilisation de balises, un moyen infaillible qui pallie n’importe quelle déficience en pilotage. Un signal émis depuis une cible attire l’avion qui est guidé automatiquement. En réalité, il n’était pas insurmontable pour des pirates organisés de positionner des balises de ce type à l’intérieur même des bureaux des tours. Le fait que des radios amateurs aient effectivement attesté avoir enregistré des signaux de balises qui interféraient avec les émissions captées par les antennes de télévision vient appuyer cette explication. Et l’hypothèse des balises permet d’aller encore plus loin en supposant que les pirates n’ont pas eu besoin d’embarquer à bord des appareils, car en dévoyant les ordinateurs de bords avant le décollage, il était possible de prendre le contrôle des appareils en vol grâce à une technologie connue, et de les téléguider ensuite comme des drones.

Surprenants messages d’alerte

Ha’aretz, quotidien israélien, a révélé qu’Odigo, une firme positionnée sur le secteur de la messagerie électronique, a reçu des messages d’alerte anonymes la prévenant des attentats deux heures avant qu’ils ne surviennent. Des employés et des dirigeants des entreprises situées dans les WTC auraient également reçu des avertissements.

Les papiers de Mohammed Atta

Parmi les documents manuscrits en arabe saisis par le FBI, l’un dans une valise appartenant à Mohamed Atta, l’autre à l’aéroport de Dulles, des experts en théologie islamique ont dit qu’il s’agissait de faux. Ils s’appuient sur le fait qu’une phrase débute par les termes suivants « au nom de Dieu, de moi-même et de ma famille », or les musulmans ne prient jamais en leur nom propre ni en celui de leur famille. Toujours concernant les papiers de Mohamed Atta, le FBI affirme avoir découvert son passeport intact dans les ruines fumantes du WTC ! C’est une performance, surtout si l’on compare avec le choc sur le Pentagone qui a littéralement vaporisé le Boeing 757 et l’intégralité de son contenu, ne laissant aucun débris, même fondus ou émiettés.

Des noms célèbres associés au WTC

La famille Rockefeller a été dès le début propriétaire des World Trade Center. Or les tours ont été vendues le 23 juillet 2001, sept semaines avant la catastrophe programmée. Autre coïncidence troublante : le public n’a guère eu connaissance du fait que les dirigeants de la société responsable de la sécurité des tours du WTC étaient le propre frère du président Bush, Marvin Bush, et son cousin Wirt Walker, détails certainement non significatifs car omis par le rapport officiel.

La tour 7

Après l’effondrement des Twin Towers, un bâtiment voisin, situé non pas contre les tours mais deux blocs plus loin, s’est subitement désagrégé sur lui-même. Il s’agit de la tour 7, un immeuble de 47 étages, qu’on qualifierait ailleurs de gratte-ciel s’il n’avait été si près des deux géantes. Deux de ses étages furent la proie des flammes dans l’après midi du 11 septembre, un feu que les pompiers disaient maîtriser en peu de temps. Puis l’immeuble entier s’effondra, exactement comme les tours, à 17 heures 18 minutes.
La chute des tours jumelles ne permet en aucun cas d’expliquer la chute de la tour 7. La société américaine des ingénieurs civils nie qu’il ait pu y avoir déstabilisation de ses fondations, d’ailleurs la tour ne s’est pas penchée mais s’est écroulée sur elle même. Dans un article du New York Times, daté du 4 novembre 2001, James Risen lança un pavé dans la mare en publiant que la tour 7 abritait une base de la CIA : le plus important centre mondial d’intelligence économique. Aucun démenti ne fut donné puisqu’il s’agissait de la stricte vérité. La répartition exacte des services secrets dans les étages de la tour 7 était la suivante :

– 9-10 US Secret Service

– 25 Department of Defense (DOD)

– 25 Central Intelligence Agency (CIA)

Le bâtiment 7 n’était pas conçu comme les tours jumelles, sa structure cantilever enserrait le bâtiment dans un réseau de poutres métalliques entrecroisées. Par conséquent, et c’est cela qu’il faut souligner, pour que le bâtiment subisse ce type de démolition contrôlée il aurait fallu que l’incendie chauffe à la même température toutes les poutres de la partie inférieure, car dans le cas contraire le bâtiment se serait incliné en s’effondrant. De plus il semble que cet incendie n’ait intéressé qu’une partie limitée des étages, si limitée que les pompiers annonçaient en avoir bientôt le contrôle. Nous sommes là en face d’un mystère.
En conclusion, la commission d’enquête officielle a purement et simplement évacué de son périmètre d’investigation l’étrange collapse cette tour numéro 7, abritant de non moins étranges services secrets.

Note 1 : Après avoir dépensé près de 4 millions de dollars aux Etats-Unis, Jimmy Walter, le président et fondateur de ReOpen911.org a lancé une formidable campagne de publicité dans les plus importants journaux et magazines américains, dont des pages en couleur entières dans Business Week, the New York Times, Washington Post, Readers Digest, New Yorker, et bien d’autres intitulés « Sommes nous en sécurité maintenant ? ». Selon Jimmy Walter, trop de questions troublantes restent sans réponses. L’organisation ReOpen911 se consacre à la réouverture de l’investigation publique à propos des attaques qui ont eu lieu le 11 septembre 2001. ReOpen911.org s’attache à l’information des citoyens des Etats-Unis et du monde à propos d’évidences contraires aux explications officielles, lesquelles évidences ont été dissimulées ou ignorées par le gouvernement et les médias. ReOpen911 produit et distribue, à partir de son site, un DVD éducatif de 2 heures intitulé « Confronting the Evidence » totalement gratuit. Les médias français ont tous reçus à la fin du mois de juillet ce DVD et aucun ne s’en est fait l’écho.

Note 2 : l’émission Thema de la chaîne franco-allemande Arte a présenté le 13 avril 2004 le film-dossier « Le 11 septembre n’a pas eu lieu ». A cette occasion, tout a été mis en oeuvre pour discréditer Thierry Meyssan. Au lieu de débattre sur des faits et des expertises, ce fut une émission incantatoire, une diabolisation, un exercice de propagande qui a dévoilé une vérité saillante : il n’existe pas de médias libres, les organes de presse et les chaînes de télévision font respecter la pensée unique.

Le Pentagone

La non interception du vol AA77
« Le Vol AA77 a volé pendant trente six minutes sans être détecté » indique le rapport de la commission. Peut-on décemment croire qu’un Boeing 757 se dirigeant droit sur le Pentagone n’ait pas été détecté ? Robin de Ruiter écrit dans le Livre jaune numéro 7 : « Le vice-président Dick Cheney a déclaré que l’on ne savait pas si l’on devait intercepter des avions de ligne remplis de passagers « nous n’avons rien fait, car nous ne savions pas ce que nous devions faire ». Cette affirmation est incroyable. Quand on sait que deux symboles de la puissance américaine viennent d’être touchés par deux avions inconnus, quand on sait qu’un troisième avion se dirige sur Washington, ne peut-on pas se dire que le prochain objectif sera Washington ? ». Effectivement, il est incompréhensible que les militaires, ayant connaissance de l’attentat sur les tours de New York, aient laissé le libre accès à Washington à un troisième avion de ligne détourné. Cette version est proprement inadmissible et nous reviendrons en détail sur les « ratés » des interceptions en général.

La non évacuation des locaux

La non évacuation du Pentagone est une autre question dérangeante. Un porte-parole déclarera plus tard que le Pentagone n’était pas au courant de ce qui se tramait dans le ciel de la capitale fédérale, une explication irrecevable puisque le NORAD a noté à 9h24 que le vol AA77 avait probablement été détourné et qu’il se dirigeait vers Washington, et tout le monde était au courant que les World Trade Center faisaient l’objet d’une attaque depuis 8h46. L’impact a eu lieu 14 minutes plus tard, un temps relativement suffisant pour procéder à une évacuation du personnel.

L’absence de défense antiaérienne au Pentagone

Le Pentagone est protégé en permanence par cinq batteries anti-missiles sophistiquées. Réglées pour riposter automatiquement – la vitesse d’un missile et la difficulté de sa détection s’il vole au ras du sol fait qu’aucune réaction humaine n’est en mesure de répondre à temps – les batteries n’auraient pu louper une cible de la taille d’un Boeing volant beaucoup moins rapidement qu’un missile. Il paraît étrange que la commission ne s’est pas souciée de ces aspects cruciaux, ne se soit pas penchée sur la confiscation par le FBI, quelques minutes après l’impact, du film d’une caméra automatique située dans une station service à proximité et qui aurait, selon les déclarations de l’employé, enregistré la scène.

La prouesse de pilotage

Tout d’abord, d’une altitude de 7000 pieds, l’aéronef serait descendu en spirale presque verticale, d’une façon précise et contrôlée, jusqu’à quelques dizaines de mètres du sol pour aller s’encastrer au ras du sol. Les professionnels de l’aviation sont unanimes pour qualifier la trajectoire qu’a emprunté l’énorme avion à pleine puissance comme « pointue » pour ne pas dire miraculeuse. Exécuter une spirale descendante telle que décrite dans le rapport officiel, puis voler horizontalement en rase mottes pour aller s’encastrer dans une cible au niveau du sol à peine plus haute que l’avion – rappelons que le Boeing 757-200 est un transporteur civil capable d’accueillir 240 passagers, qu’il mesure plus de 47 mètres de long et 38 mètres d’envergure, pour 13 mètres de hauteur tandis que la façade du Pentagone ne fait que cinq étages pour 24 mètres de hauteur – est une manœuvre qui suppose un maestro aux commandes d’un avion maniable. Aux commandes d’un Jumbo, cela tient de l’improbable. A 800 kilomètres heure, la manœuvre décrite par le rapport de la commission relève de la prouesse. On n’apprend pas à piloter un avion de ligne aussi brillamment dans une école d’aviation de troisième zone en Floride. Le président égyptien Hosni Moubarak a critiqué les déclarations sur la formation des pilotes kamikazes : « quelques pilotes se sont entraînés en Floride. Beaucoup de gens savent piloter et ont un permis, et maintenant cela veut dire qu’ils sont capables d’une telle action terroriste. Je parle en tant qu’ancien pilote, je sais de quoi je parle. J’ai piloté des avions lourds et des avions de chasse également, je sais très bien que ce n’est pas si simple ». Oui, il est difficile d’accepter la version simpliste de la commission. Hani Hanjour est censé être le pilote du Boeing ayant touché le Pentagone, or, Hani Hanjour était réputé pour sa malhabileté de pilote, à tel point que ses actes de candidature comme pilote étaient systématiquement repoussés et qu’un instructeur refusait de monter avec lui. La commission officielle a ignoré ce point et a attribué à Hanjour les qualités d’un as de la voltige.

L’impact anormal

Le cliché du caporal Jason Ingersoll du Corps des Marines a fait le tour du monde. Il représente l’aile ouest immédiatement après l’arrivée des camions de pompiers, avant que la façade du Pentagone ne s’écroule quelques dizaines de minutes après. Point surprenant, on aperçoit un minuscule trou (19 mètres de large) sans qu’aucun débris d’avion ne parsème la pelouse au premier plan ni les environs. Ce qu’il y a de surprenant est que la version officielle affirme que ce trou est le résultat de l’impact d’un Boeing 757 d’une centaine de tonnes (115 tonnes à plein) lancé à 800 kilomètres heures sur cette façade. Ce qu’il y a de dérangeant est que la commission d’enquête sur le 11 septembre n’a fait état ni de cette photographie ni des articles interrogatifs qui s’ensuivirent dans la presse internationale. Où sont donc les impacts des ailes, de la queue et des moteurs sur la façade ? Car si l’on admet que la force de l’inertie ait pu causer une telle dématérialisation, il est irrecevable de songer un instant que cette dématérialisation ait pu avoir lieue avant de rencontrer la surface solide du bâtiment. Autrement dit, on ne peut croire que l’impact des ailes d’une envergure de 38 mètres sur la façade n’ait généré aucun dégât ni laissé ne serait-ce qu’une trace. En règle générale, parmi les crashs d’avions recensés, comme ceux sur les tours jumelles, on retrouve énormément de morceaux d’avions, de pièces extrêmement solides, issues par exemple des moteurs (quelquefois on retrouve des moteurs entiers), ou du train d’atterrissage. On retrouve ensuite des éléments légers qui ont été éjectés, comme des affaires des passagers, des passeports (World Trade Center), des vêtements, des chaussures, etc. Au Pentagone, rien, une pelouse nette, aucun élément à l’intérieur du cratère d’impact, nous sommes en face d’une disparition surnaturelle. On ne peut croire non plus que la trajectoire du 757 au raz du sol n’ait même pas abîmé la pelouse, endommagé le mur d’enceinte, le parking, l’héliport, les pylônes. Nous sommes en plein tour de passe-passe !
Les pompiers ont été tenus à l’écart du lieu du crash, seules les équipes spéciales sont intervenues au contact de l’avion fantôme… Une demi-heure plus tard, les étages se sont effondrés sous l’incendie.
Seuls des parlementaires et quelques militaires prétendent avoir vu tomber l’appareil.
Les caméras vidéo de surveillance du Pentagone n’ont rien enregistré.
189 personnes y ont trouvé la mort, dont 64 personnes à bord du Boeing.

Contrairement à ce que les médias français ont martelé à l’envi, la thèse de Thierry Meyssan, qui fut le premier à mettre cette anomalie en évidence, n’a pas été honnie par la communauté internationale et américaine. Une preuve parmi d’autres en est que David Ray Griffin cite les deux ouvrages de Meyssan, L’effroyable imposture et Le Pentagate, à plusieurs reprises et s’appuie sur sa thèse pour ce qui concerne l’énigme du Pentagone. Or David Ray Griffin n’est pas un adepte du conspirationisme, son travail d’analyse portant sur le rapport de la commission est d’une minutie exemplaire et est étayé par une série de documents publiés.

La simulation informatique incomplète

L’université de Purdue, à West Lafayette, dans l’Etat d’Indiana, a réalisé une simulation informatique qui reconstitue partiellement le choc du Boeing 757 contre le Pentagone. Selon les ingénieurs, l’impact de la structure de l’avion a causé peu de dégâts car la structure étant légère, elle s’est désintégrée sous le choc. Les matériaux qui la constituaient auraient été détruits par la combustion du kérosène ce qui expliquerait qu’on en ait pas retrouvé de traces sur place. La force d’impact aurait été constituée par la masse du carburant présent dans les réservoirs, estimé à plus de vingt tonnes, et celle du fret embarqué dans les soutes. Le bâtiment du Pentagone est constitué d’un squelette de piliers portants en béton armé précontraint, renforcés par une barre métallique en spirale qui les entoure à l’extérieur. Cette forêt de piliers aurait absorbé la plus grande partie de la force d’impact. Le Professeur Mete Sozen, spécialiste du calcul des structures, a créé un modèle qui simule lesdits piliers. Christoph Hoffmann, informaticien, a reconstitué l’impact de l’avion en utilisant la méthode des « éléments finis » qui consiste à représenter un phénomène physique par de petits carrés dont chacun contient les détails physiques caractéristiques du phénomène à un instant donné. La modélisation informatique a démontré que le bâtiment résistait à ce choc et que la carlingue de l’appareil, par contre, se trouvait totalement désintégrée. Le journal français Science et Vie s’est fait l’écho de cette expérience virtuelle dans son numéro de février 2002. Le mensuel a brandi le résultat de la simulation en proclamant que cela réfutait la thèse révisionniste qui niait la réalité du crash du Boeing pour lui substituer l’impact d’un autre type d’appareil. Mais Science et Vie omettait des points capitaux qui enlèvent aux résultats américains leur valeur probatoire : l’appareil simulé était dépourvu de ses réacteurs. Or les moteurs constituent la partie métallique la plus résistante et la plus solide d’un avion, beaucoup plus que la structure légère du fuselage et des ailes en aluminium, titane et matériaux composites carbonés. Un moteur est conçu pour résister aux hautes températures et aux énormes contraintes structurelles entraînées par la rotation rapide de ses turbines. Il n’est pas explicable que nulle trace de moteurs n’ait subsistée après l’impact. Il n’est pas explicable que nulle trace d’impact sur la façade du Pentagone n’ait été observée – avant que la façade ne s’effondre une demie heure plus tard – aux emplacements des moteurs de part et d’autre du trou central. Par ailleurs, la simulation n’est pas descendue au niveau de détail où il aurait fallu se rendre : remplir virtuellement la carlingue de fauteuils aux structures métalliques et garnis de mousse ignifugée, de passagers, en possession de bijoux, de diamants, de valises aux contenus divers… Pour expliquer qu’aucuns débris, mêmes fondus, n’ait été retrouvés, seule une reconstitution de l’accident en grandeur nature pourrait lever le doute. Un tel montage ne serait pas difficile à réaliser, ni exagérément coûteux, en procédant par exemple au lancement d’une vieille carlingue sur un mûr de béton. Ce type de reconstitution fait partie de l’arsenal judiciaire classique et il est étonnant, dans une affaire de cette dimension, que l’enquête ait négligé tant de pistes de recherche.

Conclusion

Sachant qu’un avion dépourvu de transpondeur militaire en approche hostile sur le haut-lieu du dispositif militaire américain aurait du être abattu par les batteries anti-missiles du Pentagone. Que Hani Hanjour, le pilote supposé, ne possédait pas les compétences requises pour cette manœuvre aérienne d’une difficulté redoutable. Qu’il n’y a eu aucun débris de l’appareil, ni traces des passagers et de leurs objets personnels, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’enceinte percée. Que le Pentagone, structure protégée entourée de caméras de vidéo-surveillance, n’ait montré aucun enregistrement vidéo établissant la preuve qu’il s’agissait bien d’un Boeing. Que le diamètre de l’impact sur la façade touchée est incompatible avec la taille d’un Boeing 757. Que les travaux de reconstruction de la partie endommagée ont débuté deux jours après, en effaçant toute trace du drame, rendant toute enquête impossible. Sachant cela, on s’aperçoit que les autorités américaines ont fait de leur mieux pour camoufler une réalité qui n’a rien à voir avec la version officielle. Cette réalité demeure un mystère. S’agissait-il, à la place du Boeing, d’un Lear Jet bourré d’explosifs, ou d’un missile ? Et dans ce cas, si un autre aéronef a percuté le Pentagone, que sont devenus le vol American Airlines 77 et ses passagers ? Des rumeurs ont couru qu’il se serait écrasé dans l’Ohio, ou le Kentucky, fondées cependant sur la déclaration confirmée de la directrice de la FAA, Jane Gervey, qui a averti la Maison Blanche de la chute de cet avion, et celle de Dale Watson, directeur de la branche « Terrorisme » du FBI, qui évoque le crash d’un gros avion de ligne entre le Kentucky et l’Ohio. Malgré ces nombreuses zones d’ombre qui demeurent, il est une chose qui s’affirme de jour en jour : la théorie officielle part à vau-l’eau.

Les interceptions manquées

Le NMCC est le centre opérationnel des armées aux Etats-Unis, situé au Pentagone. Le NORAD est le commandement de la défense aérienne pour l’Amérique du nord, et c’est la zone Neads, la zone aérienne du nord-est, qui était impliquée lors des évènements.

Les militaires étaient pourtant préparés

En juillet 2001, les militaires avaient programmé un exercice dans lequel des avions de ligne détournés, en provenance des Etats-Unis, étaient utilisés pour venir s’écraser contre des cibles, dont les WTC, une information donnée par le quotidien USA Today du 28 avril 2004. De ce simple fait, ils n’auraient pas du être pris au dépourvu deux mois plus tard lorsque le scénario a été rejoué, pour de vrai cette fois. Mieux, nous apprend-on, le NORAD était en état d’alerte maximum le 11 septembre depuis 6 heures du matin, car le North American Airspace Command chargé de contrôler l’espace aérien américain, entamait le deuxième jour de l’opération « Gardien vigilant », des manœuvres destinées à tester les réactions face à une attaque aérienne étrangère ! Il existait donc un dispositif d’interception sur le pied de guerre en cette matinée claire du 11 septembre, ce qui rend encore plus invraisemblable le fait que rien d’efficace n’ait été tenté pour stopper les avions tueurs.

Les faibles tentatives d’interception

Quel dispositif a donc été déployé par l’armée américaine pour répondre aux quatre détournements ? Les procédures opérationnelles en vigueur imposent que l’aviation civile, la FAA, doit prendre contact avec le NMCC en cas de détournement, ou plus exactement dès qu’un avion semble être l’objet d’un détournement. Les délais d’avertissement doivent être les plus brefs possibles, ce qui est logique. En cas de besoin, le NMCC charge le NORAD de faire décoller en urgence des avions de chasse à partir de la base aérienne la plus proche du litige. Cette procédure de décollage d’urgence, en « scramble », est d’une rapidité foudroyante puisqu’un F15 atteint, à partir de la réception de son ordre d’intervention, l’altitude d’environ 9000 mètres en l’espace de seulement deux minutes et trente secondes, et vole alors à 3000 kilomètres heure.
Le premier avion détourné, le vol AA11, a montré dès 8h14 des signes de détournement, et lorsqu’il percuta la tour Nord 32 minutes plus tard, aucun intercepteur n’avait reçu l’ordre de décollage. Les trois autres vols auraient également pu être interceptés, les autorités civiles et militaires avaient largement le temps de procéder au lancement des avions de chasse. « Quelqu’un a de toute évidence enfreint les procédures opérationnelles. Des observateurs ont avancé que quelqu’un avait donné des ordres de non-intervention qui ont bloqué le déclenchement des procédures opérationnelles », analyse David Ray Griffin. Reprenons le déroulement des faits qui ont conduit Griffin à cette conclusion :
Lorsque les militaires apprennent à 8h40 la mésaventure du vol AA11, ils devraient respecter les procédures et donner un ordre d’interception à la base aérienne la plus proche, McGuire dans le New Jersey. A la vitesse d’environ 50 kilomètres à la minute, les avions de chasse auraient mis approximativement 4 minutes 40 secondes, décollage compris, pour intercepter le vol 11 avant qu’il ne s’écrase contre la tour Nord. Or cet ordre est donné à la base d’Otis, à Cape Code dans le Massachussets, deux fois plus éloignée de New York, et les F15 d’Otis attendent six minutes avant de décoller. Lorsque les F15 décollent enfin, à 8h52, à toute vitesse selon le témoignage du lieutenant colonel Timothy Duffy, l’un des deux pilotes, c’est-à-dire à 3000 kilomètres heure, ils devraient arriver sur Manhattan en seulement six minutes, et avoir une chance de stopper l’inévitable. Encore une fois, l’histoire dérape, les chasseurs sont à plus de cent kilomètres des tours lorsque la première est touchée, il est évident que quelqu’un ment. Tout laisse accroire que les militaires ont reçu l’ordre de laisser courir les délais. « L’armée de l’air n’a pas intercepté le vol UA175 tout simplement parce qu’elle n’a pas essayé » affirme l’enquêteur américain.
Le scénario se reproduit selon un schéma identique à Washington. C’est la base de Langley qui est avertie, à 210 kilomètres de la capitale, au lieu de la base d’Andrews située à seulement 16 kilomètres et dont la mission principale est la défense aérienne de Washington. Le journal San Diego Union Tribune soulignera le 12 septembre que la défense aérienne de Washington est normalement assurée par les avions de chasse de la base d’Andrews dans le Maryland, également base d’accueil de l’Air Force One. Le site internet des armées précise qu’Andrews accueille à cette date le 121ème escadron de la 113ème escadre de chasse, équipé de F16 possédant des moyens d’intervention rapides et efficaces, ainsi que le 321 ème escadron d’avions d’assaut du Corps des Marines et la Force aérienne de la garde nationale pour le District de Colombia, dont la mission est de « fournir des unités de combat au plus haut niveau de capacité opérationnelle », informations qui seront introuvables quelques jours après puisque le site internet de l’armée d’Andrews sera inexplicablement fermé.
Le scénario se répète aussi avec la lenteur inexplicable des F16 envoyés en interception sur Washington et qui, selon les calculs réalisés à partir de la version officielle finale, ont volé à moins de trois cent vingt kilomètres heure !
Pour tenter d’expliquer l’échec du dispositif d’interception, le rapport de la commission utilise de surcroît l’argument selon lequel les pilotes auraient attendu l’autorisation de la Maison Blanche avant d’utiliser leurs armes de façon destructrice contre les avions remplis de civils, et que cette autorisation serait venue trop tard Cet argument repose implicitement sur le témoignage du vice-président Cheney en ce sens. Mais la déclaration de Cheney est un mensonge : des documents accessibles de la FAA prouvent que des avions de chasse interceptent des avions de ligne, en suivant des procédures rigoureusement établies, de façon routinière, sans qu’il y ait besoin d’une autorisation de la Maison Blanche. Un chasseur intercepteur emploie d’abord toute une panoplie d’actions à sa disposition : encadrer la cible, tenter de détourner la cible par des manœuvres rapprochées, tirer des coups de semonce sur la cible avec des mitrailleuses, ou avec des obus traceur dans l’axe de vol, tirer réellement avec des balles, etc…
Aujourd’hui, beaucoup d’enquêteurs s’accordent à dire qu’il y a eu volonté délibérée de laisser se perpétrer les frappes.

Conclusion

Dans le déroulement des vols des avions de ligne détournés, tout est hautement suspect. Les horaires exacts du déclenchement des incidents ainsi que celle de leur gestion, la chronologie rapportée, ont plusieurs fois été l’objet de manipulations, et celles présentées, puis analysées, par la commission officielle, ne constituent que l’ultime manipulation qui permet de défendre l’opinion de l’administration et d’éviter des questions pour le moins embarrassantes. Le rapport de la commission officielle dédouane les militaires, et derrière eux l’administration Bush, de leurs responsabilités dans l’incapacité des forces aériennes à intercepter à temps les avions de ligne détournés, en reportant l’essentiel des fautes sur l’aviation civile (FAA). Mais le personnel de la FAA, et en particulier Laura Brown, ont contesté vigoureusement la version des faits établi par la commission.
Le commandement en chef de l’armée de l’air russe Anatoli Kornukov, a déclaré à au journal la Pravda « il est impossible de réaliser une attaque terroriste selon le scénario qui nous est rapporté de New York. Si quelque chose de similaire se produisait ici, j’en serai informé sur le champ et en quelques minutes nous serions tous dans les airs ».

Les Téléphones portables

Il existe quantités d’anomalies quant aux témoignages de la journée du 11. Comment sait-on que les avions ont été détournés par des pirates et non pas conduits volontairement par les pilotes des compagnies, ou bien entraînés par des systèmes de pilotage automatiques préprogrammés ? Les seuls indices reposent sur des appels téléphoniques effectués par certains passagers. L’appel de Barbara Olson, une commentatrice de CNN qui se trouvait à bord du vol AA 77 (Pentagone), est décisif pour la version officielle des faits. Malheureusement, il est fortement sujet à caution. Barbara Olson avait oublié chez elle son téléphone portable et ses cartes de crédit, et elle aurait cependant passé un coup de fil en PCV à son mari, Theodore Olson, procureur général des Etats-Unis. Cette explication n’est pas convaincante, car il est techniquement impossible d’utiliser les téléphones de bord, encastrés dans les dossiers des sièges, sans y introduire au préalable une carte de crédit. Par conséquent, un appel en PCV semble suspect, a fortiori s’agissant d’un témoignage fondateur.
En règle générale, quel que soit l’opérateur utilisé, les coups de téléphone laissent immanquablement des traces sous forme de facturation. Thierry Meyssan affirme que l’on a pu remonter à aucune de ces traces. Le journal Allemand Der Spiegel a envoyé une équipe aux Etats-Unis pendant deux mois pour, notamment, trouver des éléments destinés à démonter les affabulations de Thierry Meyssan, rapporte Jean-Pierre Petit. Ces journalistes ont évidemment posé des questions concernant l’usage des téléphones et la facturation des appels. Partout ils ont trouvé porte close. Enquêter sur les évènements du 11 septembre aux Etats-Unis est d’une incorrection politique suprême qui frise la criminalité terroriste.

L’anomalie des transpondeurs

Les pirates de l’air ont, selon la thèse officielle, maîtrisé les équipages sans qu’aucun de ceux-ci n’ait pu alerter la FAA en déclenchant le code d’urgence 7700 qui sert pour ce cas de figure et dont le pupitre est placé près des commandes. Aucun des pilotes n’aurait eu le temps de taper les quatre chiffres dans le transpondeur. A cette constatation pour le moins surprenante vient s’ajouter un fait encore plus étonnant : dans chaque avion détourné, les transpondeurs ont été rendus muets d’un coup. Cela relève de l’impossible puisqu’il existe deux transpondeurs par avion de ce type, et que leur débranchement par les pilotes menacés aurait dû s’exécuter séquentiellement. Les mettre hors service rigoureusement au même moment supposerait par exemple d’être aux commandes de l’avion dès le départ et de connaître parfaitement les procédures compliquées mises en jeu par chaque compagnie pour sécuriser le système.

Le crash de Pennsylvanie

Ce crash d’un des appareils en Pennsylvanie est des plus étranges. Jean Pierre Petit écrit sur son site internet que l’appareil a explosé en vol en éparpillant d’innombrables débris sur une grande surface, et qu’on a bien retrouvé un cratère fumant mais totalement dépourvu de débris. Or un appareil qui explose en vol disperse des débris dont la masse et l’énergie ne sont pas suffisantes pour créer un cratère. La destruction de la navette spatiale en vol n’a créé aucun cratère, pourtant des éléments de taille importante ont été retrouvés au sol. Tout ce qui touche au cratère de Pennsylvannie aurait d’ailleurs été immédiatement couvert par le secret défense. Alors l’avion aurait-il été détruit par un missile tiré par un chasseur américain ? Chasseur qui aurait ensuite lâché une bombe pour faire croire à un crash ?
Regardons ce qu’affirme le rapport de la commission d’enquête sur ce point : « Au moment où les militaires entendent parler de l’avion, il s’est déjà écrasé. »
« A 10h03, heure à laquelle le vol United Airlines 93 s’écrase en Pennsylvanie, son détournement n’a pas été signalé aux militaires ».
« Le Norad n’a connaissance du détournement de l’avion qu’après qu’il s’est écrasé ».
Il ressort donc de ces assertions que les militaires ne peuvent avoir abattu l’avion puisqu’ils n’ont été mis au courant qu’après son écrasement. L’argument serait valable s’il était exact. Des témoignages nombreux ont filtré, montrant que l’armée avait été mise au courant du détournement de l’UA93 et que son rôle a peut-être été déterminant dans la conclusion dramatique du vol civil. L’autorisation d’abattre les avions a été donnée par le vice-président Cheney pendant qu’il était dans la salle de réunion du bunker souterrain, le centre d’opérations de crise du président situé dans le sous-sol de l’aile ouest de la Maison Blanche. La commission reconnaît le fait, mais transforme l’horaire pour invalider la possibilité d’une intervention de l’armée de l’air. Pourtant, des témoignages retransmis par la chaîne CBS ainsi que celui d’un contrôleur aérien ont établi que le vol UA93 était pris en chasse par un F16. Et des articles du New York Times et du Boston Herald ont retransmis la déclaration de Paul Wolfowitz précisant que « l’armée de l’air poursuivait l’avion détourné qui s’est écrasé en Pennsylvanie (…) et était en mesure de l’abattre en cas de nécessité. »
Daniel Nash, le commandant des chasseurs expédiés vers New York, a déclaré avoir été mis au courant que des F16 avaient abattu un avion de ligne en Pennsylvanie. D’autres témoignages de personnes au sol suggèrent que l’avion a pu être abattu par un missile.
La commission n’a pas pris la peine d’examiner ces témoignages. Elle a ignoré la possibilité que l’armée ait pu jouer un rôle dans l’histoire du vol UA93, et, pire, s’est manifestement livrée à des manipulations de preuves horaires afin d’écarter totalement cette éventualité.
Won-Yong Kim, de l’observatoire terrestre Lamont-Doherty de l’université de Colombia, et Gerald Baum du cabinet d’études géologiques du Maryland ont réalisé une étude sismique qui remet en cause les allégations de la commission concernant l’horaire. « Les trois sismogrammes à la station SSPA sont tout à fait nets. Nous pouvons déduire que le vol UA93 s’est écrasé aux environs de 10h06 minutes et 5 secondes locales. » Cela remet en question l’horaire annoncé par la commission qui, en le décalant, explique que l’ordre d’abattre l’avion donné par Cheney n’est arrivé qu’après l’écrasement de l’appareil.
Toutefois, l’hypothèse d’un tir de missile militaire sur l’avion civil n’explique pas tout.
Il n’est guère envisageable qu’une explosion suite à un tir de missiles puisse volatiliser la totalité d’un appareil de ligne, à commencer par ses deux boites noires quasiment indestructibles. Par ailleurs un avion détruit par missile s’éparpille selon des débris très identifiables. Classiquement la partie arrière, avec l’empennage, se détache et sa chute est amortie par la portance de la queue. La queue contient une des deux boites noires qui, éloignée des réservoirs de carburant ne peut brûler lors de l’impact. La volatilisation complète de l’avion demeure un mystère encombrant, même une valise bourrée d’explosifs ne suffirait pas à occasionner de tels dégâts. « On voit mal des terroristes équipant un avion de ligne pour faire en sorte de le volatiliser totalement. Pourquoi ? Le détruire suffirait. », conclut Jean-Pierre Petit. Evidemment, on peut imaginer que les gros débris, surtout ceux abritant les boites noires, aient été retirés prestement par des agents… Encore une fois, il est loisible de tout imaginer, sauf l’idée d’accepter la version officielle sans la vérifier plus avant.

L’anomalie des boîtes noires

Il semble qu’aucune des huit boites noires des quatre appareils impliqués dans les événements du 11 septembre n’aient pu livrer d’informations, y compris celles équipant l’appareil qui est censé s’être écrasé en Pennsylvanie. Ces boites sont conçues pour fournir des informations sur les circonstances des accidents aériens. Elles enregistrent les conversations de l’équipage, les paramètres de vol, les bruits dans le cockpit. Les bruits ne sont pas anodins, ils traduisent en fait le déroulement de nombreuses manœuvres, par exemple la sonnerie de signaux avertisseurs, le bruit de la descente du train, etc. « De nombreuses conclusions peuvent être tirées à partir de l’analyse de ce type de bande sonore. Ces boites noires enregistrent en outre vingt huit paramètres importants dont le temps, l’altitude, la vitesse, le cap, l’altitude de l’appareil. Elles enregistrent également trois cent signaux donnant des renseignements sur l’état de différents éléments de l’appareil : état des volets hypersustentateurs, celui du pilote automatique, du signal d’alarme-incendie, etc. Les avions sont équipés de deux boites noires indépendantes, l’une d’elles étant disposée à l’arrière des appareils, partie qui subit en général le moins de dommages en cas de crash. Ces boites fournissent tous les renseignements nécessaires pour établir les circonstances qui ont précédé l’accident. Les spécifications sont les suivantes :
Tolérance à l’impact : 3400 G
Résistance au feu : 1100 ° C pendant 30 minutes.
L’unité de stockage en mémoire (CSMU) est pratiquement indestructible. Elle est enfermée dans une coque en acier et protégée du feu par une enveloppe isolante, en matériau réfractaire. Ce composant peut résister à 2000° Fahrenheit pendant une heure, à une immersion pendant un mois, ainsi qu’à de nombreux fluides agressifs », précise Petit.
Concernant l’analyse de la boite noire issue du crash sur la Pensylvanie, les autorités admirent sans sourciller « que l’enregistrement des voix des pilotes avait été trop endommagé pour être exploitable », l’appareil ayant heurté le sol à plus de 900 kilomètres heure (source ABC News). Encore plus étrange, la disparition des quatre boites noires des appareils lancés sur les Twin Towers, alors que le passeport de Mohamed Atta fut retrouvé à peu de distance, intact. La tolérance à l’impact d’un passeport cartonné serait-elle supérieure à 3400 G et sa résistance au feu supérieure à 1100 degrés Celsius ?

L’évacuation des saoudiens – le Carlyle Group

Le journal du New York Times relate que « dans les jours qui ont suivi les attentats terroristes de New York et de Washington, l’Arabie Saoudite a supervisé l’évacuation d’urgence de 24 membres de la famille élargie d’Oussama Ben Laden hors du territoire des Etats-Unis ».
Jane Mayer affirme dans le New Yorker que d’après un fonctionnaire saoudien, les Ben Laden furent transportés par avion privé avec l’accord du FBI. Un appareil de la marque Lear, fourni par l’entreprise d’armement Raytheon, a été mis à disposition des saoudiens et a été autorisé à décoller de Tampa le 13 septembre, alors que l’intégralité des vols sur le territoire américain étaient suspendus. Mais les largesses de l’administration Bush furent également accordées à l’ensemble des membres ou des proches de la famille royale saoudienne, puisqu’au total ce furent 140 saoudiens qui purent quitter le sol des Etats-Unis sans même subir le moindre interrogatoire de la part du FBI ou d’une autre agence, une exfiltration choquante qui fut amplement dénoncée par le réalisateur-écrivain Mickael Moore dans ses œuvres (Tous aux abris, 9/11 Fahrenheit). A la lumière des relations préexistantes entre la maison Bush et la maison Saoud, ce procédé s’explique parfaitement. La famille Bush entretenait depuis fort longtemps des relations privilégiées avec la famille Ben Laden. La première visite de Salem Ben Laden au Texas, fief des Bush, remonte à 1973. Il faut avoir en tête que les Ben Laden sont une des familles les plus riches d’Arabie. Leur entreprise de construction a édifié la majorité des infrastructures saoudiennes : gratte-ciels, routes, centrales électriques, télécommunications, etc… Ils possèdent d’innombrables parts dans les entreprises américaines, comme par exemple des parts de Microsoft et de Boeing, comme dévoilé dans le New Yorker du 28 octobre 2001. Ils ont fait don de 2 millions de dollars à l’université où Bush a fait ses études, de 300 000 dollars à l’université Tufts. Ils possèdent des propriétés et des terrains au Texas, en Floride et au Massachussets. Le Cheik Salim Ben Laden est un partenaire de George Bush junior, les deux hommes sont associés dans les sociétés Zappata Oil et Arbusto Ltd. En 2001, les Ben Laden étaient actionnaires du Carlyle Group, au même titre que la famille Bush, et pour l’anecdote, Shafiq Ben Laden était en train d’assister à un séminaire du groupe Carlyle à Washington le matin du 11 septembre (Riyad a dépensé plus de 170 milliards de dollars en matériel de défense pendant les années 1990, une grande partie des transactions ayant été assurées par le groupe Carlyle). Ce fonds d’investissements, créé en 1987, gère aujourd’hui un portefeuille de 12 milliards de dollars. Il détient des participations majoritaires dans Seven Up, Federal Data Corporation (qui a par exemple équipé la Federal Avion Administration de son système de surveillance du trafic aérien civil) et United Defense Industries Inc, le principal équipementier des armées américaines, turques et saoudiennes. Carlyle arrive au 11 ème rang des compagnies d’armement américaines. Les avoirs financiers du Saudi Binladen Group sont financés par le Carlyle Group. Dans un article paru dans le Monde, le 30 avril 2004, on apprend que John Major a travaillé et investi dans Carlyle, le plus grand investisseur privé au monde qui possède des participations dans près de 200 sociétés, un modèle unique construit à l’échelle planétaire sur le capitalisme de relations. Le groupe incarne aujourd’hui le complexe militaro-industriel contre lequel le président Eisenhower mettait en garde le peuple américain en quittant ses fonctions en 1961. La collection de personnages influents qui travaillent, ont travaillé ou investi dans le groupe ferait l’incrédulité des adeptes les plus convaincus de la théorie du complot. Sans énumérer l’aréopage complet délivré par le journal Le Monde, citons les noms des Bush, père et fils, du prince Saoudien Al-Walid, de Colin Powell, du milliardaire Georges Soros, du premier ministre de la Corée du sud Park Tae Joon, de Karl Otto Pöhl ancien président de la Bundesbank, de feu Henri Martre, président de l’Aérospatiale, sans omettre, bien sûr : la famille Ben Laden.
Les Bush étendent également leur amitié et leur protectorat à la famille royale saoudienne. Pour l’anecdote, Bush père appelle le prince saoudien : Bandar Bush. L’épouse du prince a déclaré que les Bush étaient comme ses propres parents, nous apprend Robert Baer dans Sleepling with the Devil. C’est qu’avec deux mille milliards de dollars investis dans les marchés financiers et les banques américaines, l’argent saoudien irrigue profondément le système américain, et le système Bush au passage. Cela n’est-il pas fait pour conforter l’amitié ?

Le délit d’initié

Ed Cogswell, le FBI, le ministère de la justice et la US Security Exchange Commission, au bout de deux ans d’enquête, ont déclaré qu’il n’existait aucune preuve que les spéculateurs aient eu connaissance de la préparation des attentats. Avec cette affirmation, les autorités couvrent la plus spectaculaire délit d’initié jamais survenu au monde ! Personne dans la communauté financière n’a d’ailleurs cru à cette fable. Sur quel principe la spéculation financière fonctionne-t-elle ? Des acheteurs empruntent des actions à découvert (warrants) et les revendent à une date donnée. Ils spéculent sur le fait qu’au jour fixé le cours de la bourse aura varié et qu’ils pourront encaisser la différence. Entre le 6 et 7 septembre, 4744 options à la vente d’actions de United Airlines sont achetées, contre 396 à l’achat. Le 10 septembre ce sont 4516 options d’American Airlines contre 748 à l’achat. Résultat, après le 11, l’action United Airlines chute de 42%, celle d’American Airlines de 39%. Le vol United 175 percute la tour au niveau des bureaux de Morgan Stanley Dean Witter and Co, un établissement financier, or les relevés donnent 2157 options Morgan Stanley Dean Witter and Co à la vente achetées 3 jours avant. Scénario identique pour Merrill Lynch and Co, dont le siège est situé à proximité des tours, pour 12215 options à la vente. Egalement ont eu lieu, juste avant les attentats, des achats anormaux de bons du trésor américain à cinq ans, les meilleurs investissements dans l’hypothèse d’une crise mondiale, pour un montant vertigineux de 5 milliards de dollars. La valeur des bons a augmenté brusquement après le 11 et les profits réalisés pourraient atteindre 15 milliards de dollars.
Aspect intéressant, de nombreux ordres d’achat d’options de vente ont été passés par la Deutsche Bank, dirigée jusqu’en 1998 par A.B Krongard, nommé en 2001 directeur adjoint de la CIA par Bush. Or la CIA surveille en permanence les opérations et les mouvements suspects sur les marchés d’actions et de capitaux, avec l’aide d’outils informatiques puissants. Il leur aurait été aisé de circonscrire les tenants et les aboutissants des transactions financières, ils en possédaient les moyens et ils ne l’ont pas fait. Ou ils l’ont fait mais on leur a donné l’ordre de se taire. Qui sont les cercles secrets qui ont misé beaucoup d’argent sur cette journée du onze ? Un banquier a assuré qu’il s’agissait de gens à la Federal Reserve Bank, dans laquelle les familles les plus puissantes du monde, les Warburg, les Rockefeller et les Rotschild ont des parts importantes. La Federal Reserve Bank banque n’a jamais été sous le contrôle du gouvernement américain ou du parlement, même si cette banque semble être une institution officielle, c’est en réalité une banque privée. Le clan Rockefeller est un important partenaire de la famille Ben Laden, et il semblerait que Sharon Percy Rockefeller, la femme de John D.Rockefeller IV, l’arrière petit fils du fondateur de la Standard Oil New York et de l’empire financier mondial, avait la signature sur les comptes secrets d’Oussama domiciliés à la Harris Bank de Chicago.
La commission d’enquête officielle chargée de faire la lumière sur les évènements a conclu que cette activité financière n’avait eu aucun lien avec le 11 septembre. Mais lorsque l’on sait que la commission a pour directeur Thomas Kean, ancien directeur du géant pétrolier Amerada Hess, qui avait créé une filiale avec la compagnie Saoudienne Delta Oil, et que les propriétaires du groupe Delta Oil sont deux hommes poursuivis en justice par les familles des victimes du 11 qui les accusent d’être les financiers d’Al Qaida – Khalid Bin Mahfouz et Mohammed Hussein Al Amoudi – on peut légitimement mettre en doute l’impartialité de Kean ainsi que les résultats des travaux de la commission d’enquête sur ce monstrueux délit d’initiés. On comprend également que la commission ait fait tout son possible pour ne pas nuire aux relations américano-saoudiennes, ni mettre en lumière les rapports existant entre la guerre d’Afghanistan et l’implantation du pipeline Unocal-Delta Oil.

Oussama Ben Laden

Oussama Ben Laden est une figure étrange et complexe qui, dès qu’on la regarde de plus près, échappe à la caricature qu’en ont systématiquement donné les américains depuis dix ans. Encore une fois, s’il est malaisé de deviner la vérité derrière le théâtre destiné au public, il n’est pas impossible de mettre à bas un certain nombre de contrevérités assénées par l’administration Bush devant la scène internationale. « Comment un type sous dialyse terré dans une grotte d’Afghanistan a-t-il pu diriger et superviser pendant deux ans les activités de dix neuf terroristes aux Etat-Unis, organiser aussi impeccablement le détournement de quatre avions ? » ironise Mickael Moore en mettant le doigt sur une des incongruités qui jalonnent l’histoire d’Oussama. Comment ? Nous allons voir, et nous allons incidemment remettre en question sa culpabilité dans le montage des attentats.

Les Ben Laden appartiennent au clan des Hadramis installés dans la région d’Hadramut au Yémen. Son père a émigré en Arabie Saoudite puis construit le Saudi Bin Laden Group qui pèse plusieurs milliards de dollars. Comme donnée d’entrée, on peut admettre que lorsque la royauté saoudienne, gardienne des lieux saints de La Mecque et de Médine, exporte le wahhabisme, son interprétation de l’Islam, dans d’autres pays musulmans à l’aide de sa fortune pétrolière, Oussama participe de cette action de fond en jouant sur plusieurs registres. Ceci n’est guère récusable.

Une collusion avec la CIA pour bouter les soviétiques

En 1980, Oussama Ben Laden s’associe activement à la résistance afghane contre l’occupation soviétique, avec les moudjahiddins, les combattants de Dieu. Mais cette guerre est également la guerre des Etats-Unis contre l’empire soviétique. Les américains ont dépensé environ un milliard en armes et en matériel, et pour chaque dollar que la CIA a investi en Afghanistan pour déloger les soviétiques, l’Arabie Saoudite en a dépensé autant, écrit Ahmed Rachid dans un livre sur la montée des Talibans. Sous couvert du Djihad, la guerre sainte, les services secrets américains, britanniques et pakistanais, entre 1982 et 1992 ont recruté 35 000 musulmans radicaux de 40 pays différents. Sous la direction de Dick Casey, le chef de la CIA, l’aide militaire américaine s’est intensifiée pendant cette période, ainsi que la collaboration de l’Arabie saoudite et des militaires pakistanais. S’appuyant sur la base du Pakistan, la CIA n’a eu aucun mal à répandre la propagande islamique dans les républiques soviétiques d’Asie Centrale. Ce Djihad a été en grande partie financé par les Etats-Unis avec l’argent de la drogue. En quelques années, l’Afghanistan est devenue le plus grand producteur d’héroïne de la planète, un commerce que d’aucuns qualifie de « contrôlé par la CIA ». En dix ans, Oussama aurait géré deux milliards de dollars investis par la CIA en Afghanistan.
« Depuis l’ère de la guerre froide, Washington a sciemment soutenu Oussama Ben Laden, tout en le plaçant sur la liste des personnes les plus recherchées par le FBI. Alors que les Moujahidin sont impliqués dans des insurrections armées pour le compte des Etats-Unis dans les Balkans et en ex URSS, le FBI a pour mandat de le mener aux Etats-Unis et de mener une guerre au terrorisme. De toute évidence, il s’agit là non seulement d’actions contradictoires, mais d’une politique mensongère à l’endroit des citoyens, car la CIA depuis la guerre URSS-Afghanistan appuie le terrorisme international par l’entremise de ses opérations secrètes » écrit le professeur Michel Chossudovsky de l’université d’Ottawa.

Oussama Ben Laden abhorre-t-il la présence américaine sur le sol saoudien ?

Les bases américaines en territoire saoudien ont été construites en 1980 par des sociétés saoudiennes, dont celle du Bin Laden Group, pour la somme astronomique de 200 milliards de dollars. Les cris d’Oussama à propos du viol de la terre sacrée d’Arabie, font référence à des évènements qui, en réalité, l’ont enrichi.

Oussama Ben Laden, un paria rejeté par sa famille ?

Est-il réellement ce paria, cet homme rejeté par l’ensemble de sa famille tel que l’administration américaine a voulu le présenter à la face du monde ? Si oui, alors comment se fait-il qu’il ait reçu, durant son hospitalisation à Dubaï en 2001, la visite des membres de sa famille ainsi que des Saoudiens importants ? Comment intégrer le fait que pendant l’été 2001, à l’occasion du mariage du fils d’Oussama en Afghanistan, les Ben Laden se soient rendus à la noce que présidait Oussama, information diffusée par l’agence France Presse le premier mars 2001, Al Jazeera et le Washington Foreign Press Center ?

Oussama Ben Laden, l’ennemi numéro un de l’Amérique ?

L’aventure soudanaise : Oussama est au Soudan depuis 1991 quand, en mars 1996, le général Erwa puis le ministre de la défense du Soudan proposent l’extradition d’Oussama Ben Laden aux Etats-Unis. Les fonctionnaires américains refusent cette proposition. Le 15 mars 1996, le ministre soudanais des affaires étrangères informe l’ambassadeur américain à Karthoum, Thimoty Carney, que Ben Laden, ses proches et ses collaborateurs, vont quitter Khartoum dans un C130. Le FBI s’oppose à son extradition aux Etats Unis. L’appareil décolle et doit se ravitailler au Qatar. Le Qatar refuse l’atterrissage et informe sur le champ les américains. Contre toute attente, Washington donne son feu vert, l’avion est autorisé à se ravitailler et à poursuivre sa route vers l’Afghanistan.
Alors qu’Oussama a quitté le Soudan depuis deux ans, les américains bombardent ce pays avec des missiles Cruise et détruisent une usine de médicaments. Pour quelle raison officiellement avancée par les Etats-Unis ? Parce que le gouvernement soudanais avait soutenu Ben Laden. Etrange revirement tardif.
Comment expliquer ce refus, en 1996, de la part de l’administration américaine de capturer l’ennemi numéro 1, un ennemi offert sur un plateau d’argent par le gouvernement soudanais, puis par le Qatar ? Son emprisonnement permettrait pourtant de rassembler des preuves contre lui – si jamais les américains n’en détenaient pas suffisamment – et de le faire comparaître devant un tribunal ? Que cherchent donc les américains à éviter ? Cette histoire n’est d’ailleurs pas sans rappeler l’interruption d’une enquête du FBI ordonnée par l’administration Bush sur deux frères d’Oussama, lorsque le bureau du contre terrorisme enquêtait sur Abdullah et Omar qui dirigeaient aux Etats-Unis l’assemblée mondiale de la jeunesse musulmane. Juste après l’entrée en fonction de George W Bush, le FBI reçut l’ordre d’abandonner l’enquête (le document porte le code d’identification 199-Eye WF 213589).

L’hospitalisation à Dubaï

Richard Labevière, journaliste d’investigation de haute renommée en Suisse, a rapporté les preuves qu’Oussama avait été hospitalisé durant deux semaines en juin 2001 à l’hôpital américain de Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, et soigné par le chirurgien Terry Callaway, histoire confirmée par plusieurs agences de presses. L’agent local de la CIA, Larry Mitchell, lui a rendu visite à cette occasion, une information reprise par de nombreux journaux, y compris Le Figaro du 31 octobre 2001 sous la plume d’Alexandra Richard.

Ben Laden est-il réellement pourchassé ?

En 2004, nous apprend le journaliste d’investigation Eric Laurent, le leader terroriste Ben Laden n’est en réalité ni recherché ni inculpé par les autorités américaines pour les attentats du 11 septembre, ni contre le croiseur USS Cole à Aden. John Aschcroft, ministre de la justice, dont dépend le FBI, n’a jamais donné l’ordre que l’on délivre un avis de recherche fédéral contre Ben Laden. Pour la justice et les agences chargées de l’enquête, Oussama n’est pas suspect dans le carnage du 11 septembre.

Oussama Ben Laden coupable ?

Oussama Ben Laden, à plusieurs reprises a nié être l’auteur des attentats de New York et Washington. On retrouve cette allégation dans le journal pakistanais Ausaf Hamid Mir, ainsi que dans un fax reçu par l’agence de presse afghane AIP. Son fils Abdullah, dans une interview au Sunday Mirror a répété « mon père n’y est pour rien, il n’a aucun lien avec les attentats américains ». Le 28 sept 2001, le quotidien pakistanais Ummat, basé à Karachi, publie la première interview d’Oussama depuis le 11 :
« J’ai déjà dit que je ne suis pas impliqué dans les attentats du 11. En tant que musulman, j’essaie de faire de mon mieux pour éviter de dire un mensonge. Je n’ai pas eu connaissance de ces attaques et je ne considère pas l’assassinat de femmes, d’enfants et d’autres humains comme un acte appréciable. » Dans Ummat, Oussama affirme que ni lui ni Al Qaida ne sont mêlé aux attentats, et qu’il faut peut-être regarder du côté des organisations juives extrémistes si l’on veut découvrir le véritable coupable. Peter Scholl Latour, un expert allemand du proche orient, donne son avis : « ce qui s’est passé aux Etats-Unis a mûri durant des années. Il y a eu un entraînement très long. On ne peut pas faire cela d’un téléphone portable depuis l’Afghanistan. Sans oublier que les services américains sont à l’écoute de toutes les conversations ».

Le 13 décembre 2001, le Pentagone a publié une vidéo amateur qui devait enfoncer le clou et prouver irréfutablement l’implication de Ben Laden. Cette cassette a été trouvée dans une maison de Jalalabad en Afghanistan, par des unités spéciales américaines. Puis la rumeur a circulé qu’elle provenait de Kandahar. Ce qui est certain c’est que le son de la bande était très mauvais, et que même les auditeurs du monde arabe devaient s’appuyer sur les sous titres pour comprendre la conversation échangée entre ben Laden et un cheik arabe. Dia’a Rashwan, expert de l’Islam, a déclaré que la vidéo était un faux. Le magazine télévisé allemand Monitor a prouvé que la traduction était fausse à plusieurs endroits décisifs. L’orientaliste Abdul El Husseini a repéré trois erreurs de traduction à propos de références temporelles dont la présence change le sens du dialogue. Le journal El Shark a confirmé cette analyse : « la vidéo n’éclaircit pas les choses, elle ne dévoile pas la vérité, elle pose encore plus de questions ».
La traduction anglaise a été manipulée. Les passages qui sont censés prouver la culpabilité de Ben Laden ne prouvent rien et sont différents de la réalité traduite par les américains.

Les preuves liant Oussama Ben Laden à l’attentat du 11 septembre, que les services secrets américains disaient détenir, n’ont jamais été révélées à l’opinion publique. Tony Blair a été l’unique chef de gouvernement à montrer un dossier de vingt et une pages. Le magazine Strategic Alert a commenté ces vingt et une pages : « dans la partie consacrée au 11 septembre, on trouve un seul lien apparemment concret entre Al Qaida et les attentats. Il consiste dans l’affirmation qu’au moins trois des dix neuf pirates de l’air identifiés étaient membres d’Al Qaida. Il est prouvé qu’un des pirates a joué un rôle clé dans l’attaque de l’ambassade d’Afrique de l’Est et dans l’attentat contre l’USS Cole au Yemen ». Superposer à cela le manque de crédibilité de la liste nominative des pirates diffusée par les autorités américaines, et l’on obtient une zone floue là où il devrait y avoir un faisceau convergent d’indices et de preuves. Les preuves américaines ne consistent qu’en des affirmations péremptoires à l’aide desquelles on ne peut établir ni la culpabilité de Ben Laden, ni l’implication d’Al Qaida, ni la complicité des Talibans.

Conclusion

Les experts considèrent que Ben Laden a été un activiste proaméricain en Asie centrale, entraîné et financé par la CIA. Cela ne fait guère de doute. La question est de savoir jusqu’à quand ? Un journaliste d’Emperor’s Clothes, Rick Rozoff, proclame tout haut ce que beaucoup de gens pensent tout bas : « Ben Laden est un agent opérationnel de la CIA et de l’ISI pakistanais. Ces organisations le soutiennent et soutiennent également Al Qaida. » Cet avis est partagé par l’Alliance du Nord afghane, et de nombreux pays ont également fait part de leurs doutes en évoquant cette possibilité, sur le mode hypothétique car l’affirmation n’est guère diplomatique et il n’est pas question de froisser les Etats-Unis.
Lydon Larouche, ancien candidat à la présidence américaine, confirme cette opinion en affirmant que Ben Laden est une créature des services secrets américains.
Le vice-président de la Commission des Affaires Etrangères de la Fédération de Russie, Michail Magrelov, n’est pas dupe non plus des accusations américaines, en disant que « quel que soit le rôle qu’ait joué Ben Laden ou différents pays, ils étaient au mieux la partie d’une structure qui a été planifiée et réalisée par une organisation non encore identifiée ».
Ainsi Ben Laden n’est probablement pas un ennemi mais un agent des Etats Unis. Et il n’a probablement jamais rompu avec sa famille qui est un partenaire commercial essentiel de la famille Bush.

Tora Bora

Tora Bora, Babel islamique, légende high-tech ! Que n’a-t-on pas dit à propos de Tora Bora ! Que d’énormités n’a-t-on pas proféré sans sourciller, appliquant la règle du « plus c’est gros, plus ça passe, plus il en restera des traces ». Yossef Bodansky, directeur du centre sur le terrorisme au Congrès américain, a eu le culot de déclarer : « on connaît les bunkers de Ben Laden. Ils ont été construits entre 69 et 86 par la résistance afghane et les services pakistanais et saoudiens. Ces caches sont des nids d’aigle, pourvus de missiles antiaériens, de mitrailleuses, d’armes de destruction massives ». Le New York Times rapporte le témoignage d’un ancien soldat soviétique qui raconte avoir vu une cache souterraine avec des portes d’acier, une boulangerie, un hôtel, une librairie, une mosquée, des stocks d’armes. Selon The Independant, journal anglais, Tora Bora, le repaire de l’ennemi numéro un est un vaste complexe avec un réseau de tunnels protégés ayant son propre système de ventilation, et s’enfonçant sous terre à plus de 400 mètres. Ce repaire est conçu pour résister à toutes attaques, gaz empoisonnés, arme nucléaire tactique, et la forteresse peut abriter 2000 hommes. Dan Rather sur CBS en rajoute : « Tora Bora est imprenable ». Le Times de Londres, en date du 29 novembre 2001, publie un plan de coupe de l’intérieur de la forteresse : bureaux, dortoirs, les entrées sont assez large pour y faire pénétrer des tanks (alors qu’il n’existe pas une seule route d’accès !), système téléphonique, informatique sophistiqué… Donald Rumsfeld acquiesce et ajoute : « ce lieu n’est pas unique ».
La réalité ? Les arabes d’ Al Qaida ont creusé des grottes à flanc de montagne. La maison de Ben Laden emprunte le lit d’un cours d’eau à sec qui serpente entre les flancs de Tora Bora et de Milawa, rapporte Eric Laurent qui s’est rendu sur place. Une maison en pisé se dresse pour toute forteresse, aussi simple que celles du village le plus proche situé à 5 heures de marche, huit pièces, des caves pour protéger les occupants des bombardements, cinq anfractuosités taillées dans la roche dans le flanc de la montagne, qui n’excèdent pas 3 mètres de profondeur et 80 centimètres de haut, sans équipement, pour abriter au maximum 6 ou 7 personnes serrées comme des sardines. En somme, de pitoyables abris à l’odeur d’urine. Pas d’électricité, pas de téléphone, aucune route, cinq heures de marche pour gagner la maison de l’égyptien Al Zawahiri, le second de Ben Laden. Nous comprenons que pour consolider l’histoire de Ben Laden, l’abominable coupable, l’on voudrait nous faire croire qu’il dispose d’une base high-tech surpuissante. Ainsi la réalité collerait à l’image. Robert Fisk, journaliste à The Independant, publie sa dernière rencontre avec Ben Laden en ces termes : « il s’est emparé des journaux en arabe dans mon sac, puis s’est précipité dans un coin de la tente pour les lire pendant vingt minutes. Il ne savait même pas que le ministre iranien des affaires étrangères venait de faire une visite officielle à Riyad ». Voilà plutôt la situation de Ben Laden, un homme quasiment coupé du monde, dépourvu de moyens, mais qui, d’un autre côté, n’est peut-être pas si pourchassé que cela par l’armée américaine. A propos de Tora Bora, le général Myers, chef d’état major de l’armée américaine, déclara le 5 avril 2002 sur CNN et repris par l’Associated Press : « l’objectif n’a jamais été de capturer Ben Laden ». Des propos qu’il démentira par la suite. Un journaliste américain du Telegraph écrivit : « A posteriori, et en s’appuyant sur les témoignages de dizaines de participants aux opérations, la bataille de Tora Bora a l’air d’une pantalonnade ». Et c’est vrai. Il n’y avait rien à prendre d’assaut. La frontière pakistanaise n’avait même pas été bouclée pour l’opération. Résultat : Ben Laden court toujours en rendant l’immense service aux Etats-Unis de personnaliser le terrorisme, leur permettant ainsi d’agiter un épouvantail au dessus des foules afin que ces dernières légitimisent les guerres impérialistes et le contre-terrorisme d’Etat.

L’ISI et le jeu du Pakistan

L’Inter Service Intelligence pakistanais (ISI) travaille étroitement avec la CIA. A tel point que le chef de l’ISI, le général Ahmad, rencontrait à Washington son homologue de la CIA entre le 4 et le 9 septembre 2001, puis des officiels du Pentagone et du Conseil National de Sécurité. Remarquable coïncidence. Le rapport officiel de la commission d’enquête, dont l’objectif est de « fournir le compte rendu le plus complet des évènements liés au 11 septembre », le mentionne-t-il ? Absolument pas.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Les services secrets Indiens transmettent une information brûlante à des représentants américains (au directeur du FBI, Robert Mueller, qui effectuera le voyage jusqu’à Delhi pour recueillir les éléments) avec des preuves à l’appui : un agent de l’ISI pakistanais, Saeed Sheik, a viré 100 000 dollars sur le compte de Mohammed Atta, sur les instructions de Mahmoud Ahmad. L’agence France Presse qualifie ce lien « d’accablant ». L’information est reprise dans le Wall Street Journal. Le Times of India du 12 octobre 2001 publie : « Des sources importantes indiennes confirment que Mahmud Ahmad a perdu son poste à la suite de preuves indiscutables que l’Inde a présenté pour montrer ses relations avec un des terroriste (…) après qu’il a été prouvé qu’il a fait parvenir un mandat de 100 000 dollars à un des accusés ». Cette révélation peut avoir des conséquences dramatiques pour les relations américano-pakistanaises, mais également, compte tenu des liens plus qu’étroits entre l’ISI et la CIA, dans l’opinion publique étant donné la possibilité d’une implication directe de la CIA dans les attentats. Il est dès lors compréhensible que l’administration Bush masque systématiquement tout lien entre l’ISI et le onze septembre. « Pour réaliser à quel point cette ignorance [du rapport de la commission officielle] est étrange », écrit David Ray Griffin, « on peut imaginer ce qu’aurait été la réaction des USA si un rapport avait annoncé que Saddam Hussein avait envoyé de l’argent au meneur des pirates de l’air ». Oui, nous comprenons que l’administration américaine oblitère ce qui la gène, aussi énorme l’information soit-elle, alors qu’elle est prête à fabriquer de vraies accusations bâties sur de fausses preuves quand cela va dans le sens de ses intérêt.

Géostratégie et géopolitique américaine
L’Asie centrale

L’Asie centrale, avec ses vastes réserves en pétrole, est une clé de la domination de l’or noir et de la domination planétaire. Les Etats-Unis se devaient de prendre cette région sous son contrôle, initiative prescrite dans l’ouvrage du conseiller à la sécurité nationale de l’administration Carter, Zbigniew Brzezinski, intitulé Le Grand échiquier : la primauté américaine et ses impératifs géostratégiques. Brzezinski y analyse que la démocratie n’étant pas l’amie de la mobilisation impériale, cette faiblesse est palliée lorsque les conditions d’une menace soudaine, ou d’un défi, au sens qu’a le public du « bien être intérieur », sont réalisées. Mais pour arriver à proclamer qu’une région d’Asie centrale menace directement le « bien être intérieur » du peuple américain, encore fallait-il quelques années à l’administration pour réunir les conditions nécessaires.

Opportunités

Donald Rumsfeld n’est pas le seul homme de l’administration à avoir souligné l’opportunité que présentait l’attentat du 11 pour la politique américaine, celle de refaçonner le monde, le président Bush, Condoleezza Rice, ancienne dirigeante de la compagnie pétrolière Chevron-Texaco, et d’autres faucons ont annoncé qu’il y avait là l’occasion de changer fondamentalement la face du monde. Plus inquiétant, cette opportunité était déjà maintes fois décrite avant les attentats. En 2000, le document intitulé « Reconstruire les défenses de l’Amérique » publié par l’organisation du « Projet pour le nouveau siècle américain » fondée par, entre autres éminentes personnalités, Dick Cheyney, Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz, recommande d’augmenter le budget de la défense afin de pouvoir « maintenir et étendre la pax americana », car celle-ci « doit se fonder sur une présence militaire prééminente qui ne soit pas remise en question ». Le rapport indique que le processus pourrait s’engager si les Etats-Unis « subissaient un évènement catalyseur catastrophique, comme un nouveau Pearl Harbor ». On ne peut être plus explicite.
Le soir du 11 septembre, Donald Rumsfeld déclare au président du comité des services armés du Sénat, le sénateur Carl Levin, « vous avez exprimé la crainte que nous n’ayons pas assez d’argent pour la forte augmentation de la défense que demande le Pentagone, en particulier pour un programme anti-missile(…). Cette sorte de chose vous convainc-t-elle qu’il y a urgence dans ce pays à augmenter le budget de la défense, en puisant dans la Sécurité sociale si nécessaire pour payer ? ». Dès lors, les conditions nécessaires sont réunies, la mobilisation impériale peut embrasser (embraser ? embarrasser ?) la démocratie.

La CIA a créé le terrorisme islamiste

Pendant 20 ans des flots d’argents ont abreuvé les 35 000 combattants intégristes qui affluaient en Afghanistan en provenance de 40 pays. William Casey, directeur de la CIA, avait mandaté son agence pour initialiser et amplifier ce mouvement, elle fut par conséquent au cœur du dispositif de recrutement, de financement, d’armement, d’encadrement et d’entraînement des rebelles. La CIA a créé de toutes pièces l’islamisme terroriste pour combattre les soviétiques. Dès la fin des années 1990, les Talibans reçurent le soutien marqué des Etats-Unis et de la CIA, oeuvrant avec les services secrets pakistanais, tandis que la compagnie pétrolière Unocal s’était engagé à fond dans la négociation avec les Talibans autour d’un projet de pipeline, en collaboration avec une entreprise saoudienne, Delta Oil. (Saudi Clans Working with US Oil Firms May be Tied to Bin Laden, Boston Herald, 10 décembre 2001).

Le Lobby pétrolier au cœur de l’administration Bush

Bush a composé son gouvernement avec les grands commis du lobby pétrolier : Condoleezza Rice, ancienne dirigeante du géant pétrolier Chevron-Texaco, Gale Norton représentant les intérêts de BP-Amoco et ceux de la compagnie saoudienne Delta Oil, et Dick Cheney, ancien président d’Halliburton, (Halliburton est le premier équipementier pétrolier mondial qui construit des oléoducs et des gazoducs – selon les propres paroles de Cheyney : « 70 à 75% de notre activité sont liées au secteur de l’énergie et consiste à fournir des services à des clients comme Unocal ») – qui a institué un groupe de développement de la politique énergétique nationale (NEPD). Par ailleurs, cela n’aura échappé à personne que le futur premier ministre afghan, Hamid Karzai, était un employé du pétrolier Unocal avant de prendre son poste. Le public sait moins que Zalmay Khalilzad, l’envoyé spécial du président Bush en Afghanistan, était également salarié chez Unocal.

UNOCAL

Au centre des préoccupations américaines se trouve donc la construction d’un oléoduc de plusieurs milliards de dollars, chargé de convoyer le pétrole et le gaz des rivages de la mer Caspienne jusqu’à l’océan à travers l’Afghanistan et le Pakistan, seule façon d’éviter les territoires russes et iraniens. Le pipeline de 1271 kilomètres de long doit relier les champs de pétrole de Dauletabad au Turkmenistan et les entrepôts de Multan au Pakistan.
Pour les Américains, cette installation du pipeline doit passer par l’instauration d’un régime stable, tout acquis à leur cause économique et quelle que soit l’intégrisme des dirigeants. Dès que les Talibans instrumentalisés s’emparèrent de Kaboul en 1996, délogeant Massoud de la capitale, Unocal fit savoir autour de lui que les choses s’arrangeaient et, dès la reprise en main par les Talibans de l’ensemble du tracé de l’oléoduc, en 1998 avec la chute de Mazar-i-Charif, la compagnie annonça être prête à commencer les travaux. Mais l’objectif fut remis en question par tout un ensemble d’évènements : les attentats du Kenya et de Tanzanie contre les intérêts américains, le pilonnage des positions talibanes par Massoud, la réserve de l’administration Clinton. Ce qui s’est passé exactement reste obscur. Le journal italien Il Manifesto a avancé que les Talibans ont voulu mettre les Américains en concurrence. Pourtant les Américains leur faisaient les yeux doux. Les Talibans ont été invités au Texas lorsque Bush était gouverneur de l’Etat, pour des rendez-vous avec la compagnie Unocal en décembre 1997 rapporte le Daily Telegraph de Londres. Ils ont ensuite rencontré à Washington Karl Inderfurth, le vice secrétaire d’Etat chargé de l’Asie du sud. Les Talibans sont revenus en mai 1998, visite parrainée par le département d’Etat lui-même. Détail croustillant, Laili Helms, la nièce de Richard Helms, ancien ambassadeur des Etats-Unis en Iran et chef de la CIA, a été l’ambassadrice des Talibans aux Etats-Unis.
Puis l’arrivée de l’administration Bush orienta le destin autrement. Dans leur livre Ben Laden, la vérité cachée, Jean Brisard, l’ancien agent des services secrets français et le journaliste Guillaume écrivent « Les discussions entre les talibans et le gouvernement Bush ont commencé au mois de février 2001 (…). Au mois de mars, un émissaire des Talibans s’est rendu à Washington et a offert au nouveau président des cadeaux, entre autres un magnifique tapis afghan. Mais les entretiens étaient tendus. » Selon les auteurs, les négociateurs américains ont lancé un avertissement clair : le pétrole ou la guerre. Le 3 juillet 2001, à la conférence de Berlin, les américains montrèrent les dents et annoncèrent à la délégation talibane : « soit vous acceptez notre tapis en or, soit nous vous enterrons sous un tapis de bombes ». C’est le délégué pakistanais Niaz Naik qui rapporta cette citation dont il confirma l’exactitude. Pendant les suspensions de séances, les Américains précisaient : « ce sera une attaque aérienne, menée à partir de bases proches ». Les émissaires talibans refusèrent l’offre, leur sort en était jeté. Au milieu du mois de juillet, le plan d’attaque était prêt, l’opération planifiée pour la mi-octobre. Avant septembre, les troupes britanniques étaient déjà en position dans la région, les conseillers américains sur place. Les mouvements de troupes commencèrent, il leur fallait attaquer avant que la neige tombe, nous étions à un mois et demi du 11 septembre.

Massoud

Le chef de l’Alliance du nord en Afghanistan, Ahmad Shah Massoud, est assassiné deux jours avant le 11 septembre, une semaine après la rencontre des chefs de l’ISI pakistanais et de la CIA. Peut-on établir une relation entre ces évènements ? La presse s’est faite l’écho d’une opposition entre Massoud et les Talibans, et a mis l’assassinat de Massoud sur le compte d’Al Qaida. Il existe cependant une autre version plus subtile. Etant donné la position de force de Massoud en Afghanistan à ce moment de l’histoire, il est certain que celui qu’on surnommait le « Lion du Panschir » se serait taillé une part de « lion » dans l’après-guerre américano-afghane et que le paysage politique afghan n’aurait pu se constituer sans lui. Or Massoud s’opposait aux intérêts américains, il avait signé un accord avec une société argentine, Bridas Corporation, pour la construction d’un pipeline de pétrole et de gaz, en conflit direct avec la société américaine Unocal. Lorsque l’on sait l’importance du chapitre « Unocal » dans la stratégie américaine, la mort programmée de Massoud s’éclaire d’un jour nouveau. Après la tragédie qui emporta ce chef de guerre charismatique, l’Alliance du Nord dénonça immédiatement le coupable : la coalition ISI pakistanais-CIA-Talibans-Ben Laden.

UNOCAL détient son pipeline

Le 27 décembre 2001, le Turkménistan, l’Afghanistan et le Pakistan signaient un contrat de 5 milliards de dollars concernant la construction d’un gazoduc, annonçait Associated Press le 28 du même mois. Le 9 décembre 2002, Hamid Karzaï et le général Musharraf, président du Pakistan, concluaient un accord complémentaire pour la construction du pipe-line.
Aujourd’hui on ne peut être que frappé par l’identité parfaite entre la localisation des bases militaires américaines avec le parcours du pipeline d’Unocal vers l’océan indien, depuis le Kirghizstan, l’Ouzbékistan, l’Afghanistan et le Pakistan. Le « Pipestan » est sous la garde de l’oncle Sam.

La guerre contre l’Irak

Exactement de la même façon que le plan militaire pour s’emparer de l’Afghanistan fut décidé puis mis en œuvre bien avant le 11 septembre, l’attentat servant de prétexte, le plan d’attaque contre l’Irak fut décidé et préparé en amont des évènements terroristes de New York. En 1997, Zalmay Khalilzad et Paul Wolfowitz publient un article dans le Weekly Standard qui porte le nom évocateur de « Saddam doit partir ». Un mois plus tard, avec les membres de l’organisation PNAC, qui comprend Donald Rumsfeld, ils adressèrent une lettre au président Clinton pour le presser de renverser Saddam et son régime pour protéger les intérêts vitaux des Etats-Unis dans le Golfe. Lorsque Bush prend ses fonctions en septembre 2000, dix des dix huit signataires de la lettre sont entrés au Congrès. On connaît la suite, un « braquage de station-service ». Lorsqu’en pleine prise de possession de Bagdad, quelques temps plus tard, les ministères publics (Irrigation, Commerce, Education, Affaires étrangères, etc…) sont mis à sac par des bandes de pillards irakiens, le ministère du Pétrole est calme, choyé par l’armée américaine. La cible a été conquise.
L’administration Bush a voulu convaincre le monde que sa guerre était juste et qu’elle avait pour objectif le désarmement de l’Irak de Saddam. C’est avoir la mémoire courte et sélective, car l’administration américaine a été la première pourvoyeuse d’armement en Irak depuis la guerre Iran-Irak. Rappelons quelques faits. En 1986 le président Reagan envoya un message secret à Saddam Hussein pour lui conseiller d’intensifier la guerre aérienne et les bombardements contre l’Iran. Ce message fut délivré par l’intermédiaire du vice-président Bush. Avec quel moyens à l’appui ? De 1985 à 1990 le ministère du commerce américain a approuvé l’exportation de technologies – matériaux, éléments chimiques et biologiques, ordinateurs – susceptibles de contribuer à la mise en œuvre d’armes nucléaires et conventionnelles pour une valeur globale de 1,5 milliards de dollars, tandis que 308 millions de dollars de matériel aéronautique – avions, hélicoptères, pièces de rechange – étaient fournis à l’Irak. Howard Teicher, membre du National Security Concil déclara sous serment en 1995 : « le directeur de la CIA dirigeait personnellement les efforts visant à garantir la victoire de l’Irak à travers un approvisionnement suffisant en armes, munitions et véhicules. Conformément aux instructions préétablies – par la NSC – les Etats-Unis apportèrent un soutien actif à l’effort de guerre de Bagdad en fournissant aux Irakiens des milliards de dollars de crédits, en leur transmettant des renseignements recueillis par nos services, en leur donnant des conseils stratégiques et en supervisant étroitement les ventes d’armes à l’Irak par des pays tiers afin de s’assurer que Bagdad dispose de tout l’équipement requis ».

Un complot contre l’Arabie ?

Un complot est évoqué, celui de préparer l’opinion américaine à l’invasion de l’Arabie Saoudite dans un avenir non déterminé. L’objectif serait de prendre le contrôle des réserves de pétrole les plus riches du monde. En affirmant que quinze des pirates de l’air étaient Saoudiens, et en couvrant maladroitement l’Arabie Saoudite et ses familles dirigeantes, l’administration se donnerait ainsi la possibilité, le moment venu, de proclamer que les attentats étaient en réalité commandités par les Saoudiens. Cette idée ne semple pourtant pas très opératoire. D’une part les américains contrôlent déjà le pétrole Saoudien par l’intermédiaire de l’oligarchie au pouvoir, et d’autre part la violation du sol sacré de l’Islam provoquerait un tel embrasement parmi le monde musulman que cette option risquerait plutôt de mettre en faillite la domination américaine sur cette case de l’échiquier.

Le Patrioct Act

Dès le lendemain du 11 septembre, l’administration Busch a réussi à faire passer une législation liberticide baptisée « Uniting and Strengthening America by Providing Appropriate Tools Required to Intercept and Obstruct Terrorism », soit unir et renforcer l’Amérique en fournissant les instruments nécessaires pour capturer les terroristes et leur faire obstacle : le USA Patriot Act. Cette loi permet au gouvernement américain de jouir d’une marge de manœuvre sans précédent pour recueillir des informations sur les citoyens sans être limité par les considérations de droits civiques ou de protection de la vie privée. Le Sénat a approuvé cette loi par 98 voix contre une, celle du démocrate Russ Feingold du Wisconsin.
D’après l’American Civil Liberties Union, la principale organisation de défense des droits de l’homme aux Etats-Unis, aucun membre du congrès n’a vraiment lu la version finale du Patriot Act, communiquée à 3heures 45 du matin et profondément remaniée depuis sa dernière version par les juristes de la Maison Blanche, ayant considérablement durci le texte législatif.
Cette loi d’exception atteint et réduit les libertés fondamentales, elle permet par exemple au FBI d’intercepter les communications hors du contrôle d’un magistrat, d’arrêter un suspect sans motif. Les Etats-Unis ne sont plus, au sens strict, une démocratie depuis la promulgation de cette loi.

Les profiteurs

Le lobby militaro industriel est sans conteste le grand vainqueur du 11 septembre : le traité ABM, fixant les limites au développement des armements, a été unilatéralement dénoncé par George W Bush. Les crédits de la CIA ont été immédiatement augmentés de 42%. Le budget militaire a connu un accroissement phénoménal : 24 % des dépenses dans les deux premières années de la présidence lorsque l’on prend en compte les crédits alloués en urgence après l’attentat. En 2005, le budget de l’armée américaine représente 1000 milliards de dollars, autant que le total des budgets réunis des armées du reste du monde.

Le 12 septembre, ou les lendemains sombres

L’économiste et ancien candidat à la Maison Blanche Lyndon Larouche a déclaré : « l’idée qu’il s’agit d’une organisation terroriste internationale est une bêtise, il est même dangereux de chercher un ennemi là ou il n’y en a pas et d’ignorer l’ennemi réel. La chose essentielle est d’identifier l’ennemi. L’ennemi, la structure de commande se trouve aux Etats-Unis. Ce n’est pas un pays arabe ou autre qui est en cause. Rien n’aurait été possible sans une organisation secrète, très influente aux Etats-Unis, à sa tête. (…) Les auteurs ont été formés aux Etats-Unis et intégrés à une équipe opérationnelle sophistiquée de plusieurs centaines de personnes, qui se sont entraînées pendant des mois… Tout cela a été possible parce qu’une faction criminelle et renégate au sein de l’armée américaine et des services secrets était impliquée ». Au Pakistan, le général Hamid Gul a évoqué publiquement la thèse d’un complot entre le Mossad et la CIA, complot dans lequel l’US Air Force était impliqué.

Ne nous étonnons pas outre mesure qu’une telle opération soit en réalité une machination en provenance même de l’appareil gouvernemental américain, l’histoire nous a montré un précédent dans l’ourdissage d’un complot contre Cuba en 1962, quand le général Lyman Lemnitzer proposa à Kennedy un plan dénommé « Operation Northwoods » dans lequel il était mentionné la façon dont les américains pourraient provoquer un incident diplomatique entre les deux pays et qui amènerait une juste riposte. « Il est possible de créer un incident qui démontrera de façon convaincante qu’un avion cubain a attaqué et abattu un avion de ligne civil » citait le rapport mis au jour par l’ancien journaliste d’ABC News, James Bamford, dans son livre Body of Secrets (Doubleday, 2001). Il se peut d’ailleurs que le refus de Kennedy d’obtempérer au plan des faucons fut à l’origine de son assassinat.

Thierry Meyssan affirme qu’au sein des chancelleries des grands pays avec qui il a pu être en contact, personne n’a été dupe de la thèse officielle américaine. Chaque pays dispose de services de renseignements qui se sont livrés à des investigations et ont vite mis le doigt sur les incohérences de la version « grand public ». Chacun d’entre eux est convaincu qu’il s’agit d’autre chose qu’un simple attentat terroriste. Mais aucun gouvernement ne se manifeste et aucun ne le fera à l’avenir. Les alliés des Etats-Unis sont effrayés par la déstabilisation mondiale qui en résulterait. Quant aux pays anti-américains, dont certains disposent peut-être de preuves, qui auraient souhaité l’ouverture d’une enquête officielle ou déposer plainte auprès du tribunal international de la Haye, les plus malléables se seraient vus payer leur silence tandis que la frange des endurcis aurait été menacée de représailles économiques, voire de guerre répressive. C’est que les Etats-Unis, face à un risque de discrédit planétaire grave et d’une crise intérieure sans précédent, ne reculeraient absolument devant rien pour bâillonner les fauteurs de troubles. « La situation actuelle est comparable à Munich avant la guerre de 39-40 », avertit Thierry Meyssan.

Conclusion

Que l’intégralité des faits et des anomalies ait été mise en évidence ou non dans ce dossier importe peu. L’accumulation des oblitérations, des connexions troubles, des questions sans réponses et des affirmations fausses finit par accuser et impliquer gravement l’administration Bush et, derrière elle, les puissances occultes manipulatrices. Durant sa vie, chacun d’entre nous a pu croire que le monde était tel qu’on le lui présente, certes avec la déformation inhérente au problème de la communication humaine en général, mais globalement fidèle et suffisamment exacte pour ne jamais avoir à verser dans la suspicion systématique. Manifestement, le Onze septembre nous apporte un contredit d’une telle ampleur qu’il est nécessaire de réviser notre appréhension du monde à travers les canaux informatifs traditionnels et les positions des appareils politiques d’Etat, fussent-ils démocratiques. Il est impossible d’en tirer une conclusion différente. Et c’est là une catastrophe, un renversement de paradigme, une trahison sans précédent. Les peuples ne peuvent plus avoir légitimement confiance dans les institutions démocratiques, héritées des avancées humanistes, puisqu’elles peuvent cacher en leur sein les pires volontés manœuvrières portant sur la race humaine. Et sachant que ce que nous percevons de la gouvernance des nations et du monde n’est qu’un masque, un faux semblant, nous avons le droit, et devons l’appliquer, de ne plus accorder notre confiance ni aux structures dirigeantes ni aux médias globalement inféodés, et de chercher d’autres sources d’informations pour reprendre, en final, notre destinée en main. L’enjeu est de taille et il n’est pas évident que l’humanité puisse échapper au système qui la muselle et la contrôle actuellement, peut-être pour mille ans encore…

Sites à visiter:

http://www.reopen911.info/

http://www.lejdd.fr/Medias/Actualite/11-09-Bigard-croit-au-complot-87518/

http://www.adicie.com/archives/225

http://www.fabuzz.net/les-preuves-scientifiques-demontrent-complot-du-11-septembre-2001/807/34

Sources Pomagalsky

 
F.L
Par F.L 26 Sep 2010 21:00

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