Daniel Gibbs : LE PRIX DE L’HONNÊTETÉ
Il n’est pas dans mon habitude de croire aux rumeurs, mais dans le cas de la dernière voulant que le Président Gumbs, appuyé de Louis Jeffry et de Claire Javois, chercherait à me démettre de mes portefeuilles du pôle économique, je tiens à rassurer les Saint-Martinois.
En effet, rien ne semble arrêter le sénateur et le président de la collectivité.
N’ayant pas réussi à me démettre de mes responsabilités lors du dernier Conseil territorial, des sources bien informées m’indiquent qu’ils ont choisi le cercle restreint du Conseil exécutif pour me retirer mes attributions.
Je tiens à briser la loi du silence qui sert de ligne de gouvernance dans notre Collectivité.
OUI,
– J’ai osé m’attaquer au cœur de la problématique qui tient lieu de ligne de parti à Saint-Martin depuis que le sénateur, frustré de sa défaite à la présidence d’abord, à la Semsamar ensuite, me cible comme ennemi personnel.
– J’ai osé dire que la liste sur laquelle j’ai été élu en 2007 ne remplissait pas ses engagements devant le peuple.
– J’ai osé dire que la gouvernance de Frantz Gumbs était restée au niveau municipal, opaque et discrétionnaire, entre les mains de quelques uns.
– J’ai osé dire que l’Office de tourisme était géré à des fins personnelles et non dans l’intérêt général.
– J’ai osé dénoncer des attributions de contrats qui sont le «fait du prince».
– J’ai osé démontrer qu’un «simple citoyen retraité» était, en fait, celui qui tenait toujours les rênes du pouvoir.
– J’ai osé démontrer que le développement économique, donc l’avenir de notre jeunesse, n’était que vaines paroles dans la bouche de ceux qui gouvernent.
MAIS,
– J’ai proposé aux présidents successifs des solutions pour sortir du marasme économique dans lequel nous sommes,
– Mes propositions sont porteuses d’activités durables et fortement créatrices d’emplois,
– J’ai à cœur et je réponds aux besoins de notre population, notamment de la jeunesse,
Combien de fois m’ont-ils demandé – le dernier en date fut Louis Jeffry – de «rentrer dans le rang» et qu’ainsi tout irait bien pour moi.
Malheureusement pour eux, Daniel Gibbs a une conscience.
J’ai toujours agi en toute transparence et les seules réponses furent les insultes.
Vouloir me dessaisir du Pôle économique, c’est confirmer ce statut communal où les élus n’ont aucune liberté d’action pour appliquer le programme commun, c’est confirmer la pensée unique ou l’absence de vision, c’est concentrer de fait plus de pouvoirs entre les mains du président.
Me dessaisir du Pôle économique, c’est surtout récupérer à leur profit tout le travail effectué sous ma responsabilité sur le développement du Front de mer. Ce même développement dont personne ne voudrait à les entendre, mais qui semble fortement les intéresser depuis que j’ai démontré sa faisabilité et son financement.
Après tous mes efforts pour faire avancer les dossiers de développement économique, du développement du tourisme, de la réforme de la fiscalité, de la création d’emploi et de la formation de nos jeunes, les attaques incessantes du président en marge du Conseil territorial, s’accaparent à mauvais dessein les ressources administratives de la COM et causent de sérieux préjudices aux Saint-Martinois.
Leur décision aura au moins l’avantage de la clarté : ils veulent garder la main sur tout, sans rendre de comptes et je suis l’empêcheur de tourner en rond.
Je veux dire aux Saint-Martinois que je n’abandonnerai pas, que je ne les abandonnerai pas.Jamais!
J’ai senti – et des centaines me l’ont dit – que la population saint-martinoise appuyait mes propositions, que l’espoir pouvait renaître, surtout chez les milliers de jeunes qui aspirent à une vie décente. Je leur dis : restons solidaires et nous gagnerons. Vous avez droit à autre chose qu’au chômage, à la délinquance, et à la main mise de quelques uns sur le pouvoir de la Collectivité.
Vive les saint-martinois!!
Daniel Gibbs